En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte. Normalement, il aurait dû être 100% culturel, mais il sera mixte.

Côté livres et apparentés.

  • Une annonce qui me concerne directement. D’ici la mi-avril 2016, je publierais en accès libre et gratuit sur Atramenta le roman d’uchronie que j’ai rédigé l’année dernière. Je comptais le publier en format payant classique, mais vu l’odeur de putréfaction avancée qui se dégage en ce moment du monde de l’auto-édition « monétisée », je prends la voie opposée. Nom du roman ? « Un mois d’octobre sans fin ».
  • Toujours dans le monde de l’auto-édition, Jérome Dumont et Isabelle Rozenn-Mari nous prépare leurs prochains bébés respectifs. J’ai pu lire le dernier en tant que béta-lecteur le dernier opus de Jérome… C’est intéressant 🙂

Côté musique ?

  • Aurielle Zeitler alias Ghost Marrow sort son deuxième album d’électro-rock près de 4 ans après son premier opus. Son nom ? « Bunraku Warrior »

Finissons-en avec le monde qui adore se suicider en public pour des sujets qui n’intéressent que les adeptes de masturbation intellectuelle, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂
Bon mercredi !

Le blues du blogueur influent…

Non, je ne me prends pas pour un monstre sacré comme Manuel Dorne, que cela soit dit. Comment pourrais-je l’être, moi qui n’affiche aucune publicité sur mon blog depuis septembre 2005.

Moi qui refuse avec la régularité d’une horloge helvétique les propositions d’articles sponsorisés. Bien que ce ne serait pas de refus pour améliorer mon ordinaire financier dans l’absolu.

Ce qui me permettrait de m’équiper d’un ordinateur avec un core i5 avec 8 go de mémoire vive en remplacement de mon vieillissant Athlon X2-215 et 4 Go de mémoire vive acheté en juillet 2010 que je compte faire mourir de vieillesse. Fermons cette parenthèse rapide.

J’ai constaté que pour ma part mon humble audience (qui doit tourner dans les 1200 à 1300 pages vues quotidiennement), ce qui me laisse loin derrière le plus méchant prof de maths de la blogosphère francophone, est parfois comparable à un honeypot. En informatique, ce pot de miel permet d’attirer et de piéger des méchants hackers qui aurait envie de vous faire des misères.

Dans le cas de mon blog à la relativement faible audience, c’est un pot de miel pour les artistes de l’audio ou de l’écrit pour me parler de leurs dernières productions. Dans le but que je parle de leur oeuvre et que leur référencement sur Google monte un peu 🙂

Je tiens à remercier les groupes et musiciens qui me contactent pour tenter leur chance. Cela m’a permis de découvrir des albums comme ceux de Red Forest ou encore The Fourth Is Bearded. Sans oublier Kingdom Of Erang.

Je tiens pour principe de remercier les groupes et artistes qui m’ont contacté, leur promettant au minimum une écoute de leur production, au mieux un article en bonne et due forme.

Cependant, j’ai pu noter depuis quelques mois que j’ai de plus en plus de personnes qui me suivent sur twitter qui semblent gratter du papier avec plus ou moins de réussite. Sans jamais vraiment intéragir par la suite. Ce qui a tendance à empester le faisandé.

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Un peu d’auto-promotion :)

Une fois n’est pas coutume, je fais un peu d’auto-promotion sur deux projets scripturaux en publication libre en cours de rédaction.

Comme vous le savez, j’ai le cul entre deux chaises, comme je l’ai expliqué dans un billet récent. Je suis blogueur (depuis plus de 10 ans) et écrivaillon auteur auto-édité via Atramenta.

J’ai toujours un ou deux projets scripturaux en route, et pour le moment, c’est deux, que j’essaye de faire avancer aussi rapidement que possible. Ce qui est tout sauf évident.

J’ai donc déposé en format « brouillon » deux textes, un typé fantastique, l’autre un peu plus humoristique et cynique. Le premier est arrivé à peu près à la moitié, le second, à un gros tiers.

J’ai aussi un projet plus long et plus sérieux qui attend que certaines emmerdes décident de me foutre la paix.

Donc, si vous voulez voir comment un écrivaillon auteur auto-édité créé un texte et que vous vouliez me faire des remarques, ce serait très gentil de votre part 🙂

Il n’y a qu’un blogueur que je spamme, c’est moi-même 🙂

Merci pour toutes les remarques que vous aurez la gentillesse de me faire parvenir !

Ah, l’inamour entre la blogosphère littéraire et les auteur(e)s auto-édité(e)s…

Depuis quelques temps, on assiste à une forme de guerre froide entre la blogosphère litteraire et les auteur(e)s auto-édités. Les coups volent bas, et on peut penser que c’est la norme dans cette guerre qui ne fait qu’une gagnante au final : l’industrie de l’édition classique.

Tout a commencé avec un article sur le blog de Sophie Adriansen, au titre franchement « aimant à clics » : « Je ne lis pas d’auto édition »

Outre le fait qu’elle dénonce l’acharnement des certaines personnes, elle y va aussi un peu fort avec le passage suivant :

Généralement, on choisit l’auto-édition parce que :

A – On a envie d’autonomie… de LI-BER-TÉ !!!

B – Son projet a été refusé par une ou plusieurs maisons d’édition !

(Rayez la mention inutile)

Puis, on décide quand même de continuer alors que les signaux étaient négatifs :

A – Parce qu’on pense être un génie incompris.

B – Parce qu’on retentera l’édition plus tard (sur un malentendu, on peut conclure) !

C – Parce qu’on est fêlé du bocal…

Sympathique comme morceau recopié d’un blog de BD, article intéressant soit dit en passant.

Comme le veux la troisième loi de Newton qui dit « L’action est toujours égale à la réaction ; c’est-à-dire que les actions de deux corps l’un sur l’autre sont toujours égales et dans des directions contraires. », un blogueur du côté de l’auto-édition réplique d’une manière tout aussi vive dans un article tout autant « aimant à clic » que l’article de Sophie Andriansen, « La liste noire des blogs et sites qui ne vous chroniqueront PAS ».

Outre le fait que c’est une attaque frontale contre la blogosphère littéraire, l’intro est déjà une mise en bouche qui laisse penser que le canon de 75 est de sortie :

[…]
Plutôt que de s’entredéchirer, je crois qu’il serait plus constructif pour les auteurs comme pour les lecteurs de signaler les blogs qui font preuve de sectarisme intellectuel, en se cantonnant aux œuvres traditionnellement éditées. Ceci, afin de ne pas perdre son temps et son énergie à contacter des blogueurs qui non seulement n’auront aucun intérêt pour ce que vous écrirez, mais, du haut de leur tour d’ivoire, vous jetteront à la figure leur refus plein de morgue.
[…]

Pour moi, ce n’est pas la réponse. Car les problèmes viennent des deux clans et des trous de fesses mal lavés en quantité proportionnelle. Je vais m’expliquer plus avant, ayant le cul entre deux chaises, étant blogueur (depuis 2005), et auteur édité (via Larousse) / auto-édité (via atramenta, les deux depuis 2014).

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Un petit délire scriptural :)

Dans le but de me remettre en jambes sur le plan de l’écriture non bloguesque, j’ai rédigé une petite nouvelle d’une vingtaine de pages alors que je travaille de temps en temps sur mon prochain récit « commercial ». Dont la sortie est pour le moment prévue pour février 2016.

Le langage est assez fleuri, c’est pour cela que j’ai choisi de mettre un « pour public averti » comme catégorie sur Atramenta.

Voici donc l’accroche :

La semaine d’un petit cadre quadragénaire au chômage

À quoi peut bien ressemble la semaine d’un petit cadre, âgé d’une petite quarantaine d’années et au chômage ?

Ce petit récit qui ne manque pas d’un humour assez grinçant est une volonté de répondre à cette question.

Le tout est disponible sur Atramenta au format epub, pdf et mobi sans DRMs.

Ce n’est pas le chef d’oeuvre du siècle, mais ça fait du bien de pouvoir partager des délires scripturaux 🙂

Sans ce titre ultra-connu de Renaud, rien n’aurait été possible.

Critique de livre : « David Atlan : Le bout du tunnel » de Jérôme Dumont.

J’ai fini de lire le premier tome de la nouvelle saga du papa de « Rossetti et McLane », Jérôme Dumont. Comme pour ses précédents romans, ceux-ci sont disponibles au format électronique sur la plateforme détestée par de nombreux barbus, Amazon.

Dans ce nouveau roman, Jérôme Dumont mélange le thriller et le roman policier. Le héros et narrateur de l’histoire, David Atlan est un sombre gratte papier d’une agence d’assurance qui, suite à sa séparation, a du prendre un deuxième travail, dans une station service. Et un soir, dans cette station service, il fait une rencontre qui changera sa vie pour le pire… Et peut-être pas pour le meilleur 🙂

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L’auto-édition : vraie opportunité ou piège à con(ne)s ?

Depuis quelques années, l’auto-édition dans le domaine de l’écrit a le vent dans les voiles. Que ce soit via des plateformes comme celle que propose Amazon, In Libro Veritas, Atramenta ou encore Lulu, il n’y a jamais eu autant de publications écrites.

Évidemment, comme partout, quand l’auto-édition arrive, il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie. Cela m’a permis de découvrir principalement – honneurs aux dames – des auteur(e)s comme : Isabelle Rozenn-Mari, Christelle Morizé, Anna Khazan. Pour ces messieurs ? Jérome Dumont, Wendall Utroi, Xavier Delgado, Philippe Saimbert ou encore Didier Acker.

Il faut cependant ne pas oublier que l’auto-édition est du pain béni pour les maisons d’édition classique. Cela leur permet de faire leur marché, de voir les auteur(e)s qui arrivent à bien vendre.

On peut prendre ici l’exemple d’Alice Quinn qui est désormais signée par une major de l’édition papier et qui profite ainsi de la puissance de feu médiatique qui en découle, et les « facilités » en terme de correction, de mise en page, de relecture. Tout ce qu’un(e) auteur(e) auto-édité doit faire par soi-même.

Dans un billet coup de gueule récent, Agnès de Destination Passions disait ce qu’elle pensait des auteur(e)s incapables de sortir du « mode promotion » de leurs oeuvres, oubliant le reste du monde. Je cite un passage du billet en question qui est parlant selon moi :

Je profite donc de cet article pour pousser un gros coup de gueule contre certains auteurs qui ne savent rien faire d’autre que se regarder le nombril et gonfler un peu le torse au moindre propos positif les concernant. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce genre d’auteur est plus fréquent qu’on le croit et quand vous regardez dans l’autoédition, c’est une invasion.
[…]
Qu’espèrent-ils tous ces nombrilistes de la capsule ? Que toute personne avec laquelle ils rentrent en contact se mettra à genoux devant eux et se précipitera sur leur prose ? Moi j’en ai rien à foutre de leur prose ficelée de façon intestinale et qui ne vous vaudra qu’une bonne visite chez le toubib. Pourquoi s’acharner si certains en ont rien à faire de ce que vous pensez de leur crotte ? Es-ce utile de dépenser de l’énergie à faire de nombreux emails aux uns et aux autres pour les informer de telle ou telle chose avec au passage quelques petits conseils d’”amis” ? Ils ne semblent avoir rien compris et un seul conseil s’impose pour eux : retourner à la case départ et tout réapprendre à l’exception des cas désespérés…

C’est une attaque violente et pourtant très réaliste du petit monde de l’auto-édition. Quoique la version musicale de l’auto-édition n’est pas meilleure. Je dois dire que j’adore Bandcamp, et que c’est devenu ma source principale d’approvisionnement en terme de musique. Mais pour un album que je présente sur le blog, j’aurais dû écouter dix sombres bouses pour trouver une pépite.

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Arkaïa : clap de fin, deuxième ! :)

Le 15 avril, j’annonçais l’arrivée de la version papier de mon troisième roman « Les enfants de la Nouvelle-Arkaïa ».

Désormais, la version numérique est disponible en epub, mobi et pdf. Voici les captures d’écran du livre dans Calibre. Cela vous donne un ordre d’idée du nombre de pages de chaque version.

Version ePub :

Version mobi :

Il coûte 5,99€, ce qui n’est pas excessif vu le nombre de pages. (Liste non exhaustive, je complèterais la liste au fur et à mesure des publications.

Sans DRMs :

Atramenta : http://www.atramenta.net/ebooks/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia/325

Librairies Dialogues : http://www.librairiedialogues.fr/livre/8293317-les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-arkaia-tome-3-frederic-bezies-atramenta

Feedbooks : http://fr.feedbooks.com/item/1202490/les-enfants-de-la-nouvelle-arka%C3%AFa

EPagine : http://www.epagine.fr/ebook/9789522736000-les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-frederic-bezies/

Librarie Immatériel : https://www.7switch.com/fr/ebook/9789522736000/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia

Avec DRMs :

Amazon : http://www.amazon.fr/enfants-Nouvelle-Arka%C3%AFa-Arka%C3%AFa-3-ebook/dp/B00W579RN2/

Kobo : https://store.kobobooks.com/fr-FR/ebook/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia

Booken : https://www.bookeenstore.com/ebook/9789522736000/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-arkaia-tome-3-frederic-bezies

Fnac : http://www4.fnac.com/livre-numerique/a8281176/Frederic-Bezies-Les-enfants-de-la-Nouvelle-Arkaia

En vrac’ rapide et plus ou moins libre.

En cette fin de semaine, un en vrac’ rapide et partiellement consacré au libre.

Dans le domaine du non-libre, quelques liens en vrac.

C’est tout pour aujourd’hui !

Arkaïa : clap de fin, première ! :)

Il y a presque un an, je publiais un premier article sur le premier tome de ma trilogie de science fiction dystopique, « Arkaïa », en duo papier et électronique.

Comme je le précisais dans l’article à l’époque :

[…]En juin 2012, sur les conseils d’une personne que je tiens à remercier, j’ai repris la rédaction de l’histoire qui était resté en plan durant une douzaine d’années. De 100 pages que je comptais rédiger à l’origine, je suis arrivé à plus de 300 en l’espace de huit long mois d’écriture, uniquement effectué sur mon temps libre.[…]

En octobre 2014, c’était au tour du tome 2 de voir la lumière du jour, sous le nom « Chroniques de la Nouvelle Arkaïa », toujours en version papier et électronique. Je dévoilais un peu la réalité du projet qu’avait représenté l’écriture de la trilogie.

[…]Ce que je n’avais pas précisé, à l’époque, ignorant l’accueil de celui-ci, c’est qu’une suite avait été extraite de mon cerveau, écrite en l’espace de quatre à cinq mois, toujours sur mon temps libre.[…]

Un an après la sortie du premier tome, la fin de trilogie est enfin disponible. Comme pour le deuxième tome, j’ai mis environ 4 à 5 mois à l’écrire sur mon temps libre. Il est vrai que je m’astreignais à une certaine discipline. Le premier tome avait été écrit entre juin 2012 et février 2013, le tome 2 entre mars et juin 2013, le dernier tome entre juillet et octobre 2013.

C’est donc un projet lancé il y a près de trois ans qui arrive à sa fin. Avec « Les Enfants de la Nouvelle Arkaïa », je termine cette mini-saga.

Pour le moment, la version électronique est en cours, et dès qu’elle sera disponible, je la rajouterai à cet article. Voici donc le quatrième de couverture du dernier roman de ce projet que j’aurai porté durant des années avant d’avoir la maturité nécessaire pour l’écrire.

Depuis la fin de l’histoire racontée dans « Chroniques de la Nouvelle-Arkaïa », huit années sont passées. Sally vient de fêter ses trente ans. Comme Marc, Isabella, Lauryana, Lucas ou encore Jonas, c’est une enfant de la Nouvelle-Arkaïa.

Petit à petit, les jeunes générations prennent le pouvoir dans la Nouvelle Arkaïa, laissant la génération fondatrice finir ses jours tranquillement, ou presque.

Dans cet ultime tome de l’histoire d’Arkaïa, partez donc à la découverte de la vie des « Enfants de la Nouvelle Arkaïa ».

Le plus important dans ce projet a été pour moi, en dehors de raconter une histoire, d’arriver à produire un long texte et d’avoir la possibilité d’être lu pour d’autres textes que ma prose, parfois acide, sur ce blog. C’était aussi pour me prouver que j’étais capable de le faire.

Une suite ou une préquelle ? J’avoue que j’en sais rien. Quand on passe 18 mois avec des personnages, on finit par s’attacher à eux. Mais j’ai envie de tourner la page du projet Arkaïa qui a été une grande source de travail d’écriture, de réflexion et d’imagination.