En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce milieu de semaine…

Côté informatique :

Côté culture :

Altesia, groupe de rock progressif bordelais, continue le financement participatif pour son deuxième album, prévu pour septembre 2021. Le financement s’arrêtera le 9 mai 2021.

J’ai parlé dans un article précédent du projet de rétro-ordinateur, le Commander X16. Voici donc les deux niveaux de la version shareware du port en cours du jeu « Attack of the Petscii Robots ».

Et le deuxième niveau :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de semaine 🙂

Les installateurs facilitants pour Archlinux… Mieux vaut en rire qu’en pleurer, surtout en cas de pépins…

Je dois vous raconter mes petites mésaventures matinales pour vous faire mieux comprendre le pourquoi du comment de ce billet. Mais commençons par un peu de contexte.

Hier soir, le 22 novembre, je suis allé sur le forum d’EndeavourOS et je suis tombé sur un fil concernant une modification concernant le logiciel CUPS qui est l’outil de gestion des imprimantes dans le monde linuxien.

En effet, Apple qui a maintenu durant des années le code de CUPS l’a laissé pourrir toute l’année 2020. Si on regarde au niveau des modifications de code en ce 23 novembre 2020, une seule entrée le 27 avril pour dire que CUPS 2.3.3 était sorti. Je ne sais pas pourquoi, mais ce code en train de se dessécher à l’air libre, ça me rappelle les conditions de naissance d’un certain LibreOffice.

Un fork – plus qu’utile pour une fois – a été lancé par l’organisation OpenPrinting. Sur le fil du forum d’EndeavourOS, j’ai appris qu’il fallait modifier le service pour lancer cups. En effet, on est passé du service org.cups.cupsd à cups.service. Ce qui est ennuyeux pour les installations automatisées.

Autant dire que la plupart des installateurs facilitant sont impactés jusqu’à la sortie d’une nouvelle version et si on utilise un d’entre eux actuellement, comme Anarchy, EndeavourOS, RebornOS ou encore Calam Arch Installer, c’est mal barré pour avoir le service CUPS fonctionnel au démarrage si le besoin s’en fait sentir.

J’en ai profité pour prévenir Chennux qui maintient un « fork » de mon guide d’installation pour Archlinux sur github. Ainsi qu’Anarchy pour qu’il corrige le code touché par la modification du service utilisé.

Imaginez donc la bonne surprise avec un installateur non à jour en ce qui concerne CUPS. Bienvenue dans les joies de l’administration d’une base Archlinux.

J’ai fini la parenthèse du contexte. Ce matin, je vais sur youtube et je tombe sur une vidéo promouvant Calam Arch Installer (qui ressemble étrangement à EndeavourOS sur le plan des principes utilisés). Je me suis dit que la vidéo en question tombait bien mal.

Une nouvelle fois, ce n’est pas l’installation d’une Archlinux qui est complexe, il suffit de savoir lire et d’avoir de bonnes bases en anglais. C’est la maintenance sur le long terme, et quand ce petit genre de pépin arrive, nombre de personnes qui ne se doutaient pas de la difficulté d’administrer une installation d’Archlinux bazarderont le tout.

Mais il est vrai que ce n’est que la quinzième fois que je parle de ce problème… Mais comme on dit : il n’y a pas pire sourd que la personne qui se bouche les oreilles. Sur ce, bonne journée 🙂

Anarchy Linux : faut-il continuer « l’acharnement thérapeutique ? »

Anarchy Linux, projet ambitieux – et un peu trop par endroit – de proposer une distribution entièrement basée sur Archlinux avec un installateur texte disponible en ligne de commande et dans une session Xfce revampée.

Anciennement connu sous le nom d’Arch-Anywhere, le projet est resté au point mort durant des semaines, voire des mois.

Début septembre 2018, aimant cet outil qui m’avait dépanné, je me suis attaqué à la résolution de bugs qui trainaît depuis trop longtemps dans le projet. Il faut dire que son fondateur n’a plus déposé la moindre ligne de code depuis au moins le mois de juillet 2018.

Autant dire que cela sentait le projet qui mourrait lentement mais sûrement. Il a fallu l’arrivée des images ISO du mois de septembre 2018 d’Archlinux (qui servent de base à Anarchy) pour montrer que cela commençait à sentir un brin le sapin.

Entre le 13 et le 23 septembre, j’ai proposé une bonne douzaine de correctifs – voire même plus ! – dont un certain nombre ont été accepté.

Les plus importants ?

  1. Un correctif pour générer des images d’installation en ligne de commande avec l’image ISO d’Archlinux de septembre 2018.
  2. Un correctif pour pouvoir obtenir à nouveau des images d’installation en mode graphique
  3. Un correctif trouvé par Baba Orhum que j’ai fait accepter dans le code source
  4. Un correctif concernant la lisibilité des options d’installation du système (en cours d’étude au moment où je rédige cet article, le 23 septembre 2018.)
  5. Une correction pour la session personnalisée Cinnamon (en cours d’étude au moment où je rédige cet article, le 23 septembre 2018.)

Bref, pas mal de petites choses pour améliorer l’ensemble. J’ai d’ailleurs fait plusieurs vidéos – que vous trouverez dans la suite de l’article pour montrer les progrès accomplis. Au point que Baba Orhum, fondateur du projet Tux’n’Vape voudrait bien continuer le travail en hébergeant des ISO de tests.

De plus, il faut noter qu’au 23 septembre 2018, si on va sur le site officiel d’Anarchy Linux, des images en ligne de commande de la version 1.0.1 sont disponibles… Depuis le 17 septembre 2018 !

Cela explique le peu d’articles que j’ai posté récemment sur le blog. Je me suis tellement consacré à ce projet – développé sur mon temps libre – que je n’ai pas eu trop l’occasion d’écrire, et je tiens à m’en excuser.

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Pauvre rolling release… Que de crimes l’on commet en ton nom !

Un billet « méchant Fred », ça faisait longtemps, non ? J’avais envie de pousser un coup de gueule contre l’utilisation abusive du terme rolling release.

Le principe de la rolling release semble avoir un peu de vent dans les voiles au moment où j’écris cet article en août 2018, au point qu’il est devenu de bon ton de dire : « Vous voyez, ma distribution, c’est une rolling release » alors qu’une bonne moitié du temps, c’est faux.

Pour qu’une distribution soit une rolling release, il y a les critères suivants à remplir :

  1. Une installation avec une image ISO qui est rafraichie plus ou moins régulièrement.
  2. Des mises à jour en continu, que ce soit au quotidien ou par paquets hebdomadaires ou bimensuels
  3. Une évolution constante de la distribution, c’est à dire aucune période de gel au niveau des logiciels

Si les trois critères sont remplis, c’est une rolling. Dans le cas contraire, c’est une pseudo-rolling.

Dans les vraies distributions en rolling en ayant une liste aussi exhaustive que possible pour chaque entrée ?

  1. Archlinux et sa famille : Manjaro et Tux’n’Vape, Antergos, Anarchy, RebornOS, Parabola et l’étrange Hyperbola, SwagArch, Obarun et Artix
  2. Void Linux
  3. Gentoo et sa famille : Funtoo, Sabayon, Calculate, Redcore
  4. Frugalware
  5. Solus

Je pourrais rajouter Siduction à cette liste, mais pour une raison bien précise expliqué ci-après, j’hésite à le faire.

Mais dans les fausses rolling ? Toutes celles qui se basent sur Debian GNU/Linux testing ou encore Ubuntu, par exemple.

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