L’union de la colombe et du loup ? De la folk :)

Quand on passe pas mal de temps sur Bandcamp, on trouve de tout, et surtout le meilleur. J’ai eu envie de douceur récemment, et je j’ai navigué dans la section folk. Entre les trucs geignards et les trucs un peu trop spirituels, on arrive à trouver des bijoux, comme The Dove and The Wolf.

Derrière ce nom anglophone se cache un duo francophone, Louise Hayat-Camard et Paloma Gil. Leur premier EP est sorti le mois dernier. Et à la première écoute, j’ai simplement adoré. Non seulement, c’est doux, éthérée, mais les voix féminines dans la folk m’ont toujours fait craquer.

Le plus simple : écoutez l’album. Et faite une bonne action si vous l’appréciez. Inutile de préciser quelle a été la bonne action que j’ai faite 🙂

The Dove and The Wolf

Bonne écoute !

Adieu NuTyX, et merci pour le poisson ?

NuTyX en tant que distribution linux, c’est fini. L’annonce est officielle. Ayant eu un passé orageux avec la distribution, spécialement ce billet et ayant presque réussi à la faire fonctionner en 64 bits quelques mois plus tard je ne pouvais que parler de son décès.

Du moins, de sa fin en tant que distribution indépendante. L’annonce qui est faite sur le site officiel est purement savoureuse, je ne pouvais que la citer pour en montrer les côtés marrants, pour ne pas dire purement mégalomane. Et merdre, je suis médisant 🙂

Depuis le début du projet NuTyX, j’ai toujours été en admiration sur le travail extraordinaire que fournit l’équipe canadiènne (devenu depuis internationnale) de linuxfromscratch.org. Ces personnent font un travail titanesque. C’est toujours la référence incontestable pour TOUTES les distributions SERIEUSES.

Donc, il faut penser que – liste non-exhaustive – les équipes de Debian GNU/Linux, RedHat, Mageia, (open)SuSE, ArchLinux, Canonical, Frugalware Linux, Slackware Linux, en gros 99,9% des distributions ne sont pas sérieuses.

Désolé, mais j’ai comme un doute d’un coup 😉

Persononnellement, je n’ai jamais bien compris l’intérêt de vouloir « a tout pris » passer sur un système 64 bits et surtout enterrer le 32 bits. Sachant que mathématiquement parlant un OS 64 bits utilise 2 x plus de place en mémoire vive pour le chargement d’une application binaire, nous sommes en 2012 et il est encore très rare de trouver des machines ayant … au minimum 16 Giga de mémoire vive.

Pourquoi 16 Giga ? Pense-t-il au cautère sur une jambe de bois qu’est PAE ? Et puis, c’est vrai, pourquoi utiliser les pleines capacités des processeurs ? 🙂 Pourquoi ne pas proposer du code pour i386, tant qu’on y est ? 😀

Pourquoi 16 Giga ? Je m’explique, toutes mes machines linux ont maximum 1 Giga de mémoire. En 32 bits je peux compiler n’importe quelle application avec une machine ayant 1 Giga de ram SANS avoir recours au swap. Sur la même machine, il m’est impossible de compiler une grosse application telle que libreoffice, qt ou firefox sans avoir recours au swap ( 1 G de swap n’est d’ailleurs pas suffisant).

Merdre, et les machines qui ont plus d’un Giga, elles comptent pour du beurre ? Jusqu’à preuve du contraire, je dirais que les machines grands public ayant plus de 2 Go de mémoire vive, ca doit faire bien 4 ou 5 ans qu’on en trouve, si ce n’est plus !

Pour Mozilla Firefox, la documentation est claire, je cite :

512MB RAM with lots of available swap space. For static and XULRunner builds, 1GB RAM minimum. Additional RAM will significantly decrease build time.

No comment, comme disait notre bon vieux Serge Gainsbourg.

Donc mise à part une forme de mégalomanie, je souhaite bon vent à ce qui ne sera plus qu’un site proposant de la documentation pour automatiser une Linux From Scratch.

Le centre d’intérêts de nutyx.org sera linuxfromscratch En gros j’y expliquerai ma methode utilisée pour constuire une LFS de manière automatisée. Le lecteur devrait être apte à
construire sa propre linux. Si quelqu’un se sent l’âme de vouloir tout traduire en français ce qui sera publié, libre à lui, sinon google translate fonctionne très bien.

Euh, me tromperais-je en disant que cela existe déjà ? Ou qu’un projet s’en rapproche ?

En tout cas, c’est triste de voir une distribution linux disparaître. Même si on est en profond désaccord avec certains choix techniques de la personne qui maintenait la distribution.

Bon vent à ses utilisateurs.

Mageia 3 alpha 2, un bon premier aperçu de la futur version 3 ?

J’ai parlé de la sortie de la Mageia 3 alpha 2 il y a une grosse semaine, et même si l’alpha 3 est prévu pour début novembre, j’ai voulu présenter rapidement l’alpha2.

J’ai donc récupéré l’image ISO de l’alpha2 via bittorrent, et utilisé Qemu pour virtualiser l’ensemble.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Mageia-3-alpha2-x86_64-DVD.iso -boot order=cd &

L’installateur est toujours le même, et donc, il n’y a pas grand chose à dire dessus. Il fait son travail, et il le fait bien. En bon gnomiste invetéré, j’ai choisi la « version gnome ». L’installation a pris une grosse demi-heure environ au lieu de l’heure annoncée au départ.

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Unity pour Archlinux : du progrès, on y est presque ;)

Il y a un mois, j’avais fait un point sur le port de l’environnement maison de Canonical sur Archlinux.

J’ai voulu voir quels étaient les progrès du port. Il faut partir d’un environnement Gnome 3.4.x installé et fonctionnel (c’est plus pratique, non ?). Ensuite, étant donné que l’ancien dépot http://unity-xe-xe.org/ semble un brin à l’arrêt, on peut passer par un autre dépot, http://unity.humbug.in/ dont la date de compilation complète au moment où je rédige cet article n’est vieille que de 48 heures. La version proposé d’Unity est le port de la 6.8.0, celle proposée avec Ubuntu 12.10.

Il faut rajouter en haut de la liste des dépots dans le fichier /etc/pacman.conf :


[unity]
Server = http://unity.humbug.in/$arch

[unity-extra]
Server = http://unity.humbug.in/extra/$arch

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Non, la musique classique n’est pas réservée à des vieux emm…

On peut très bien composer de la musique typée classique sans tomber dans les poncifs habituels : musique lourde, pour personnes d’un certain âge, peu ou pas accessible, etc.

Certains compositeurs classiques contemporains sont loin d’y ressembler. Je peux prendre par exemple Johan Johannsson et son sublime Englabörn, mais aussi une découverte récente, en ce qui me concerne, Peter Gregson et son EP, « Terminal« , sorti en 2010.

Et c’est un jeune compositeur, car il est né en 1987. Un tel renouveau d’une musique bassé sur du classique, j’en redemande tous les jours 😉

Musique reposante, basé sur du violoncelle, calme, du classique comme je l’aime, au point d’avoir commandé un exemplaire CD de l’album, qui n’est pas excessivement cher, seulement 6 £, soit un peu plus de 7 €, hors frais de port.

Si vous aimez Johan Johannsson, aucun doute, que cet artiste sera aussi un coup de coeur pour vous. En tout cas, j’ai vraiment aimé.

GhostBSD 3.0rc2 : de la concurrence en vue pour PC-BSD ?

J’avais parlé en juillet dernier de la première béta de GhostBSD 3.0. Ce dérivé de FreeBSD existe en version Gnome et Lxde.

La version rc2 étant sortie récemment, je l’ai récupéré. Et j’ai voulu voir les progrès enregistrés par cette version, basée sur le code de FreeBSD 9.1rc2.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/ghostbsdproject/GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso
–2012-10-20 10:23:55– http://downloads.sourceforge.net/ghostbsdproject/GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net… 158.255.96.7
Connexion vers freefr.dl.sourceforge.net|158.255.96.7|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1067685888 (1018M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso»

100%[====================================>] 1 067 685 888 1,76MB/s ds 9m 27s

2012-10-20 10:33:23 (1,80 MB/s) – «GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso» sauvegardé [1067685888/1067685888]

Et j’ai fait chauffé mon Qemu 🙂


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso -boot order=cd &

L’installateur est identique à celle de l’article du mois de juillet dernier, donc il n’y a pas grand chose à rajouter, si ce n’est quelques captures d’écran qui valent 1000 mots. Et il faut se souvenir que le clavier par défaut est le QWERTY… Donc, pour les mots de passe, faut faire gaffe 🙂

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Puisque PearOS 6 a été annoncé, buvons la cigüe jusqu’au bout.

Ah, PearOS. La pale copie du finder de MacOS-X. Entre une version béta qui était plus une alpha qu’autre chose, une version finale qui n’était pas franchement utilisable, le passif est lourd.

Mais restons, optimiste ! Gardons l’espoir !

J’ai pu récupérer l’ISO de la version 6 finale, la dernière qui existait auparavant, dixit distrowatch, était, si mes très vagues souvenirs sont bons, une alpha3. Mais, passons.

Après avoir récupéré via le torrent sur l’annonce de distrowatch pour la version 32 bits, et connaissant la fiabilité du protocole en question pour les ISO linux, j’ai lancé Qemu-kvm.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom pearlinux-6-x86.iso -boot order=cd &

Le boot est rhumatisant. Base assez légère, utilisant la 12.04 LTS, car elle utilise l’acronyme dans son appellation. Et qu’est-ce que c’est lent. Je veux bien que le circuit vidéo de la machine virtuelle ne soit pas foudre de guerre, mais c’est invivable avec PearOS. Alors que c’est utilisable, bien que saccadé, avec Ubuntu…

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Les infos à la mords-moi-le-noeud du jeudi – deuxième.

Je sais qu’il est un peu tard ce jeudi, mais la vraie vie a pris le dessus.

C’est tout, c’est court, mais l’actualité est intelligente en ce moment, donc…

Vieux geek, épisode 8 : quand les Network Computers étaient l’avenir du PC.

Avec la mode des tablettes tactiles, on parle de nouveau de la fin des PC. En tant que vieux geek, cela m’a parlé. Et m’a fait me souvenir d’une révolution avortée : celle des Network Computer.

Depuis 1981, date du premier PC et 1996, les capacités ont explosées : En l’espace de 15 ans, les processeurs ont vu leur vitesse multipliée par 20 voire 25. La capacité de mémoire vive multipliée par 1000. La capacité de stockage multiplié par 50 à 60. Autant dire qu’aucune industrie n’avait connue une telle croissance. Mais les machines restaient chères. Et en 1996, une toute fraîche nouveauté chamboule tout, c’est l’internet.

Un des grands noms de l’industrie, Oracle s’allie avec IBM, Apple, Sun et quelques autres pour proposer un retour aux sources : un ordinateur le plus simple possible, qui ne fonctionnerait que grâce et au travers du réseau. Et si possible, sans aucune capacité de stockage, en clair, un bête écran avec un clavier et une souris, branché sur un boîtier réduit au strict minimum. Bref, une machine ne fonctionnant qu’en réseau, le Network Computer.

D’ailleurs, en 1995, Larry Ellison, un des porteurs du projet déclare :

A PC is a ridiculous device. What the world really wants is to plug into a wall to get electronic power, and plug in to get data

Ce qu’on peut traduire par :

Un PC est un appareil ridicule. Ce que veut le monde est d’enfoncer une prise dans un mur pour avoir le courant électronique et le brancher pour avoir des données.

Autant dire qu’à l’époque, avec des connexions de tortue rhumatisante à 3 pattes, et d’accès internet payé à la minute, cela ne pouvait être qu’un énorme flop.

Surtout que tous les logiciels étaient stockés à distance, ainsi que les données, dans ce qu’on appelle de nos jours, le cloud. Mais il y a plus de 15 ans, c’était vraiment balbutiant. Et les problèmes dont on parle de nos jours étaient déjà vrai à l’époque, par exemple :

  1. Quel contrôle de mes données à distance ?
  2. Les serveurs seront-ils toujours en fonctionnement dans un, deux ou trois ans ?
  3. Qui me dit que ma connexion n’est pas fliquée, et donc que mes données ne le sont pas ?

Google a essayé de réinventer le Network Computer avec ses Chromebook, sans grand succès. Alors, si on vous dit que les PCs sont en train de mourir, répondez que ce n’est que la énième fois qu’on déclare cela pour des machines nées il y a 30 ans 😉

En vrac’ rapide et libre

En ce mardi pluvieux.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.