Untitled de Ghost Marrow : du bon trip’hop tout en douceur.

Ghost Marrow, c’est le projet musical de l’artiste californienne Aurielle Zeitler. J’avoue que j’ai pris du retard pour parler de cet album. La première fois que je l’avais entendu, c’était en septembre dernier. J’avais fait un don pour la version numérique de l’album. Et j’avais oublié d’en parler… Mea culpa 🙁

Et puis, hier soir, en vérifiant mes artistes et groupes préférés sur Bandcamp, j’ai vu qu’une version physique de l’album était disponible.

L’ayant acheté, j’ai eu envie de vous parler de l’album. C’est un album qui mélange rock, trip-hop, des mélodies à la Portishead (groupe que j’adore), avec une musique plus typée ambiante. Les pistes alternes des morceaux très doux, très léger, faisant penser aux créations de Beth Gibbons sur son album solo avec Rustin’ Man. Et des titres plus typés trip-hop avec des rythmes saccadés.

C’est ce qui en fait un très bon album, qui permet de se caresser les oreilles de bon matin. Surtout quand on se laisse porter par la voix d’Aurielle Zeitler.

A vous de voir maintenant.

Les meilleurs slows ? Faits par les métalleux, faut croire ;)

Dans un billet vieux de 4 ans et demi, je posais la question de savoir si les « hardeux » faisaient les meilleurs slows.

Et découvrant l’univers du métal progressif, avec des pointures comme les suédois d’Opeth, j’ai voulu présenter quelques titres qui ne sont pas – comme le dit si bien un ami caricaturiste – uniquement des cris de cochons (quoiqu’il y a de très bon titres d’Opeth avec des morceaux avec du chant guttural, comme « Black Rose Immortal »).

Ne cherchez pas un quelconque ordre chronologique, y en a pas 😉

« Burden » tiré de l’album « Watershed » (2008)

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Un mûrissement du marché des distributions GNU/Linux dérivées en route ?

Dans le petit monde de GNU/Linux et de ses distributions, il y a toujours eu des distributions dérivées d’autre, dont la plus célèbre au niveau du grand public est aussi une dérivée. Sans la Debian GNU/Linux, Ubuntu n’irait pas très loin.

Jusqu’il y a quelques mois, il ne se passait pas une semaine sans que l’on entende parler d’une nouvelle distribution dérivée d’Ubuntu. Au point, que Distrowatch aurait pu faire une section « La distribution dérivée d’Ubuntu de la semaine » dans sa gazette Distrowatch Weekly.

J’ai remarqué la montée en puissance progressive de distributions dérivées qui prennent une autre base que Ubuntu. Si on prend sur les dernières semaines, on pourrait citer, et je suis désolé pour les oublis :

Sans oublier des distributions dérivées plus anciennes, comme la Chakra Linux (basée à l’origine sur ArchLinux), Fuduntu (basée à l’origine sur la Fedora Linux) pour ne citer que les premières qui me viennent à l’esprit.

De part leur nombre important, les distributions dérivées d’Ubuntu, la Linux Mint en première, monopolisent l’actualité. Mais cela fait plaisir de voir que d’autres bases sont proposées, car ce serait dommage de limiter le monde des distributions GNU/Linux à Ubuntu et ses innombrables versions dérivées.

Ce ne serait pas rendre service des projets comme la SalixOS, la Siduction, ou encore la Manjaro Linux, pour n’en citer que trois.

Maintenant, c’est vous qui voyez, mais il faudra me dire où se trouve l’intérêt de certaines versions dérivées d’ubuntu qui ne propose qu’un fond d’écran alternatif, des dépots tiers activés, bref des choses faisables en 3 clics sous la distribution d’origine.

Seulement le plaisir de se dire en flattant son égo : super, j’ai sorti une distribution ?

Serments : un nouvel album en plusieurs saveurs ;)

Il y a plus de deux ans, je parlais de ce groupe de metal francophone, à l’occasion de leur premier album. Le groupe a sorti récemment un nouvel opus, « Erotic Drive », en trois éditions avec la piste bonus qui diffère à chaque fois : la version « white » pour le côté « ambiant » du groupe, la version « black » pour le côté « sombre », et la version couleur qui reprend les deux.

L’album commence avec une très bonne piste, Pocket Gun qui reprend les fondamentaux de l’album précedent : des mélodies solides, la voix de la chanteuse qui se marie bien avec, parfois quelques guitares saturées mais qui ne surcharge pas l’ambiance.

Certaines pistes utilisant un chant un peu trop proche du « grunt » – qui est difficile à maîtriser, un des maîtres actuel de cette technique étant un certain Mikael Åkerfeldt – rend l’écoute moins agréable. Mais elles sont minoritaires sur l’album. En gros, deux ou trois sur les onzes officielles.

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Clapico et Chatinux : deux utilisateurs d’Ubuntu qui méritent d’être mieux connus.

Et par uniquement pour l’informatique. Il est vrai que je suis (très) mal vu par une partie de la communauté francophone d’Ubuntu, surement à cause de quelques billets où j’exprimais mon point de vue de façon un peu trop… franche 😉

Claude Picot, alias Clapico a monté un site pour sa chère et tendre moitié, « L’Ane à Nath » (oui, le jeu de mots est sympathique). En plus de son site qui est une bible pour l’utilisateur d’Ubuntu (et parfois pour les autres utilisateurs, car on peut découvrir des logiciels qui existe pour les distributions GNU/Linux tout court), le site monté pour sa chère et tendre permet de voir vivre l’élevage d’ânes, et commander des savons à base de lait d’ânesse. Donc, si vous voulez vous faire un cadeau écologique pour les fêtes de fin d’année, pourquoi ne pas y penser ?

Deuxième site, largement plus dans le cadre de l’informatique, c’est Chatinux, un blog collaboratif auquel j’ai un peu participé à sa naissance, maintenu par Jean-Baptiste Sauvage. Pas uniquement centré sur Ubuntu, ce blog collaboratif demande de l’aide. Et la moindre des choses, si vous avez envie de pondre des articles lié à l’informatique, sans vous lancer dans l’aventure du blog en solo, participez à ce blog.

Si j’en ai l’occasion, je posterais encore un ou deux articles pour Chatinux.

Voila, maintenant, c’est à vous de voir. Ce serait con de voir disparaître Chatinux 🙁

En vrac’ rapide et libre de milieu de semaine.

Allez, vrac’ons un peu 😉

C’est tout pour aujourd’hui !

Serais-je en train de devenir un « blogueur influent » ?

Il est vrai que mon blog avec en moyenne – et en dehors des coupures liées à des vagues des spams un peu forte, comme celle qui a rendue injoignable le blog durant une douzaine d’heures – tourne à 1000 – 1200 pages vues par jour, ce qui en fait un blog très influent.

Excusez-moi, je reviens, le temps de calmer un fou rire nerveux.

Donc, j’ai reçu hier dans la journée un petit courrier électronique dont déjà l’intitulé m’a fait tiquer. « Article sponsorisé pour le [nom d’un service de téléphonie] »

Et l’introduction m’a carrément horripilé, au sens étymologique du terme, à savoir : herrisser les poils. Je cite le morceau de choix, dans le chapeau du courrier électronique.

Nous sommes opérateur de téléphonie fixe et mobile, et proposons nos services à partir de la France Métropole et DOM. Nous serions intéressés par la publication au mois de novembre ou décembre d’un article sur votre blog, pour notre service [nom du service en question]

Ma réponse a été cinglante, mais très enrobée de sucre :

Je tiens à vous remercier de l’attention que vous avez  apporté à mon petit blog – dont j’ignore comment vous avez entendu parler.

Je tenais aussi à vous préciser que je ne suis pas interessé par la moindre « propagande » commerciale qui puisse exister. Après avoir lu votre laïus, j’ai fait quelques recherches qui m’ont informé du coté caché de l’offre.

 

De plus, par principe, je me refuse à proposer tout billet sponsorisé, car ce serait pour moi une violation de la confiance que m’exprime les quelques lecteurs et lectrices régulières de mon humble blog.

 

Vous comprendrez donc que vous recevrez de ma part une fin de non-recevoir pour rédiger un article qui serait de la publicité déguisée.

Pour faire court : je ne suis pas à vendre, même si vous m’offrez le dernier AilPhone en date. Je ne touche pas le moindre centime avec mon blog, et je n’ai pas l’intention de devenir un photocopieur de communiqué de presse.

Il y a une chose étrange qui s’appelle intégrité et qui motivent la rédaction de mes billets.

Alors, mesdames et messieurs les annonceurs, j’espère que vous comprendrez mon petit coup de gueule.

Dans le cas contraire, je risquerais de devenir comme Linus Torvalds avec Nvidia, tout en restant largement plus sociable dans mes propos et mes gestes.

SalixOS 14 est sortie, vive la Slackware Linux pour être humain glabre :)

7 semaines après la sortie de la version béta 1 dont j’ai parlé début octobre, , après 4 versions RCs, voici enfin la version finale de la SalixOS 14.

La version 14.0 de la SalixOS se base sur la Slackware Linux 14.0, avec Xfce 4.10, Midori en lieu et place de Mozilla Firefox, Exaile pour le son, Parole pour la vidéo, LibreOffice 3.6.3 pour la bureautique, flash préinstallé (les barbus sont invités à sortir de la salle, merci), etc…

J’ai mis la main sur la version 64 bits de la Salix 14.0 en saveur Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom salix64-xfce-14.0.iso -no-frame -boot order=cd &

L’installateur se lance, et j’ai choisi le mode installation automatisée, et l’installation complète. Elle est assez simple d’accès, et j’ai vraiment apprécié la facilité pour choisir le fuseau horaire ou encore la traduction à utiliser.

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Dave Gerard and The Watchmen : un autre exemple de folk anglaise de qualité.

La première fois que j’ai entendu parler du groupe « Dave Gerard and the Watchmen« , c’est par le biais des recommandations de Josienne Clarke. J’ai donc été sur la page bandcamp du groupe, et j’ai écouté l’album « I climbed a tree » sorti en avril 2012.

C’est une folk indépendante, très fournie en corde (banjo, guitare), assez rythmée, et qui ne tombe pas dans le larmoyant ou le spirituel à trop forte dose. Le groupe est très inspiré par la folk anglo-américaine des années 1970, et cela s’entend vraiment 😉

Dès la première piste « Stables », on sent que le rythme est assez rapide, presque « pop ». La deuxième piste a pour invitée une certaine… Josienne Clarke. Et la piste porte très bien son nom « Oh so quiet », car la piste est très reposante, bien que rythmée 🙂

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Les forfaits de téléphonie mobile en voie de SFRisation avancée ?

Par SFRisation, je pense surtout à la boutade du maintenant « bouc émissaire pour tout et n’importe quoi dans la téléphonie mobile » de Xavier Niel quand il a présenté en janvier 2012 ses deux forfaits via son offre Free Mobile.

Il avait montré un catalogue SFR de l’époque qui montrait une palanquée de forfaits qui segmentaient à mort l’offre, histoire de rendre incomparable les différentes offres qui permettent une chose : communiquer.

Et plus je lis les annonces sur les forfaits de téléphonies mobiles, que ce soit pour les MVNOs (à quand le premier à disparaître dans ce domaine de faux-nez de l’ancien triumvirat ?), c’est encore et toujours plus illisibles.

Sans jouer le fanboy de Free Mobile, ce sont surement les forfaits les plus lisibles qui existent. Prenons le dernier MVNOs, Joe Mobile qui a quelques ratés aux démarrage, et qui nous sort encore une nouvelle version de ses forfaits, encore moins lisible qu’auparavant.

J’avoue que c’est plus complexe que des offres du style : voix + SMS / MMS illimités pour tant par mois (et non par période de 30 jours, car dans ce cas on se fait avoir pour Janvier, Mars, Mai, Juillet, Aout, Octobre et Décembre d’une journée), ou X minutes de voix + X sms pour tant par mois.

Qui arrive à déchiffrer ce genre d’offres sans faire un bac + 14 en maths ?

On va dire que j’ai une dent contre SFR, mais quid de Bouygues et de son offre B&You ? Uniquement 3 offres, c’est déjà mieux. Et c’est surtout assez simple à lire.

Sosh ? La SFRisation est en route. Il suffit de voir les grilles comparatives des 3 offres en question. Ce que j’aime, c’est le forfait le plus cher, avec ses 3 Go d’internet (version orange, bien entendue), et surtout le H+… Comme si tous les téléphones portables en profitait par défaut, et que tout le monde avait accès à cette génération de connexion…

Je passe sur les opérateurs du genre Zéro Forfait ou Prixtel, c’est complètement illisible.

D’ailleurs, il suffit de voir un site comme touslesforfaits pour se demander si Xavier Niel n’avait pas raison en critiquant les offres pléthoriques qui ne font qu’une chose : perdre le consommateur et le faire payer plus que de raison.

Si en plus de la baisse des prix – et donc des gonades en or de l’ancien triumvirat – un effet collatéral pouvait être la simplication des forfaits proposés, ce serait la moindre des choses… Allez, une dernière pique, jettez un oeil aux offres officielles de SFR, c’est mal de crâne assuré. Entre les forfaits bloqués, les non-bloqués, et les formules Red, j’en ai dénombré… 12 !