« Fūjon » d’Anathème : du post-rock classique, ça fait du bien aux oreilles.

La blogosphère francophone est un petit monde spécialement dans certains domaines un peu pointu, comme l’informatique libre ou encore la musique progressive. Il y a une partie de Ping-Pong avec Stéphane Gallay qui se résume à un « je te fais découvrir tel album, tu me fais découvrir tel autre ».

On doit être à peu de chose à égalité – Stéphane me le confirmera – dans cette partie de ping-pong à distance. Fin mai 2015, deux gros mois au moment où je rédige cet article, Stéphane parle du dernier EP du groupe nancéen Anathème, « Fūjon ».

J’avais mis le lien de côté, puis j’avais oublié d’écouter l’album. C’est la vie après tout. Très récemment, j’ai été contacté pour me présenter le groupe. J’avais stocké dans un coin de ma mémoire l’album en question, et en lisant le contenu du courrier, une lumière s’est allumée. Je suis allé sur la page Bandcamp du groupe qui propose son album, sous licence Creative Commons, à un prix exorbitant, à savoir 0,50€ ou plus. J’ai lancé la lecture.

Et ce fût une révélation.

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HandyLinux 2.2 : Un retour en fanfare de la distribution GNU/Linux à destination des grands débutants ?

Le 6 septembre, Arpinux, papa de la HandyLinux a annoncé la sortie officielle de la version 2.2 de sa distribution GNU/Linux, basée sur la Debian GNU/Linux 8.2.0, plus connue sous le nom de code de Jessie.

Après une annonce postée sur la framasphere*, j’ai été sur le blog de la distribution qui annonce en grande pompe les nouveautés.

Outre les habituelles montées en version de logiciels, le menu Handy a été réécrit depuis une feuille blanche pour en améliorer son ergonomie. On apprend aussi l’existence d’une première version en 64 bits, ce qui est somme toute logique. Le premier processeur 64 bits pour PC, c’était l’Athlon 64, sorti en septembre 2003. Déjà 12 ans !

Quand j’avais rédigé un article sur la HandyLinux 2.0 en mai 2015, j’étais déjà content du résultat.

Ce qu’on peut dire, c’est que la distribution profite vraiment de sa base Debian GNU/Linux. Le HandyMenu est toujours aussi pratique et plus facilement modelable que je ne le pensais au départ, le thème d’icones est sympathique. La frugalité de l’ensemble est idéale pour des machines équipée au minimum de 512 Mo. En dessous, j’avoue que j’ai quelques doutes.

Pour lutter contre le gaspillage en informatique, et dans le but de recycler quelques vieilles machines, la HandyLinux est une option que j’envisagerais pour deux raisons : la première, sa base. La deuxième l’interface du HandyMenu qui rend pas mal de services.

J’ai donc fait chauffer mon exemplaire de Transmission, et j’ai récupéré les deux images ISO de la Handy Linux 2.2. Oui, inutile de préciser que pour Archlinux, côté torrent, c’est de la folie furieuse 🙂

J’ai ensuite lancé mon ami VirtualBox, en installant les versions 32 et 64 bits en parallèle. Les deux étant chouchoutées : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur virtuel. L’installateur est le même que pour la HandyLinux 2.0. C’est l’installateur graphique de la Debian GNU/Linux Jessie. Austère mais plus que fonctionnel. Pas la peine de s’apesantir dessus.

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Les installateurs conviviaux pour Archlinux, c’est la fête du slip à la taille XXL ?

Étant un  vieil utilisateur d’Archlinux – j’ai commencé à utiliser la distribution GNU/Linux qui est devenu synonyme d’OS en mise à jour en flux constant, largement avant que Microsoft ne reprenne ce principe pour son espiogiciel géant MS-Windows 10.

En octobre 2014, j’exprimais tout le bien que je pensais de cette idée d’un installateur graphique pour Archlinux. J’ai depuis décidé de revoir un peu ma position, en la modérant très légèrement, même si je considère que cela cache le côté « technique » de la Archlinux.

Je tiens que pour écrire ce billet, j’avais besoin d’un album bien couillu, j’ai nommé « My Arms, Your Hearse » (« Mes bras, ton corbillard », tout un programme) d’Opeth sorti en 1998, l’album le plus dur de la discographie du groupe avec « Deliverance ». Fermons cette parenthèse rapide.

Pour mémoire, l’expression « fête du slip » désigne : un comportement sans-gêne, une situation qui dégénère ou devient absurde, un relâchement total. Merci au Wiktionnaire pour la définition.

Il y a deux méthodes principales pour installer une Archlinux. La traditionnelle, qui veut qu’on utilise les scripts d’installation. C’est la plus longue, et celle qui laisse le plus de maîtrise à l’utilisateur. C’est celle aussi qui demande le plus de connaissances.

Mais elle est considéré comme rébarbative, ce que je comprends aisément. Même si je propose régulièrement des tutoriels, je peux comprendre que des personnes voulant passer à Archlinux préfère avoir quelque chose de plus automatisé à se mettre sous la souris.

C’est ici que le bât blesse. C’est une fête du slip monstrueuse, car on trouve tout et n’importe quoi.

Un des premiers projets d’installateurs conviviaux dont je me souvienne, c’est le projet jadis connu sous le nom de CinnArch dont je parlais en août 2012, devenu depuis l’Antergos, dont le dernier billet que j’ai fait dessus n’était pas des plus tendres. C’était en décembre 2014. Faudra que je vois si des progrès ont été fait sur la NumixOS, car c’est plus une vitrine commerciale pour ce jeu d’icones qu’autre chose.

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En vrac’ de fin de semaine.

Un minuscule en vrac’ pour finir la semaine. On commence par tout ce qui est informatique, libre ou pas.

Sur le plan culturel ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end 🙂

Vendredi musical, deuxième partie : « Written & Unset » de Mathew Roth.

Après l’article consacré à l’album « Aurora » d’Abby Gundersen, un autre album de musique dite néo-classique est sorti le 3 septembre 2015. Y a des périodes comme ça 🙂

Le deuxième album de Mathew Roth nous plonge dans un peu plus de 27 minutes de détente. C’est aussi la deuxième fois que je parle de Mathew Roth. La première fois, c’était en novembre 2014.

Dans ce court album, d’un peu plus de 27 minutes, Mathew Roth nous montre encore l’étendue de son talent. Non seulement, il arrive à méler des instruments comme le piano mais aussi des bruits de la vie quotidienne, comme de la nature.

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Vendredi musical, première partie : « Aurora » d’Abby Gundersen.

En ce vendredi 4 septembre 2015, j’ai eu envie de parler de deux albums. Honneur aux dames avec l’album d’Abby Gundersen, « Aurora ».

Cet album de musique dite néo-classique est sorti le 1er septembre 2015.

Le deuxième album de cette multi-instrumentiste originaire de Seattle nous plonge dans 30 minutes d’une musique reposante, apte à la méditation et au repos de l’esprit.

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Ah, les numérotations de logiciels… :)

S’il y a bien un domaine où le grand n’importe quoi règne en maître, c’est la numérotation des logiciels. Car il n’y a pas vraiment de règles bien établies. Il y a un mème qui circule sur la toile où on voit Bill Gates qui nous apprend à compter jusqu’à 10.

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On peut y lire : « Je suis Bill Gates et je vais vous apprendre à compter jusqu’à 10 : 1, 2, 3, 95, 98, NT, 2000, XP, Vista, 7, 8, 10 ».

Vous l’aurez compris, ce sont les principales versions de Microsoft Windows en 1985 et 2015. Vous riez aux larmes, je vous comprends. Mais le logiciel libre n’est pas mieux loti.

Il y a deux grandes écoles. Celle qui suivent une série croissante, en partant de 1, avec des intervalles de publications plus ou moins réguliers. Parfois avec une révision mineure dans l’appellation.

Dans cette école, on trouve des distributions comme la Debian GNU/Linux, la Fedora, la Slackware, ou encore la Mageia et la Linux Mint. Liste non exhaustive, bien entendue !

Dans la deuxième école, on trouve une idée plus pragmatique : utiliser un duo année (sur 2 ou 4 chiffres), suivi du mois sur 2 chiffres.

L’exemple le plus connu ? Ubuntu et sa famille croissante de dérivées officielles (appelées saveurs). Depuis octobre 2004, et tous les 6 mois (sauf en 2006 où les deux versions se sont succedées en l’espace de 4 mois), deux publications sortent en avril et octobre. Donc, la Ubuntu 15.10 (version à venir quand je rédige ce billet) pourrait aussi s’appeller Ubuntu 23, car c’est la 23ième génération de la distribution.

Mais c’est plus facile de se souvenir que c’est la version d’octobre 2015, non ? 😀

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Guide d’installation d’Archlinux, version de septembre 2015.

Voici la vingt-troisième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’août 2015.

Côté environnements : Gnome 3.16.2, Plasma 5.4.0, Cinnamon 2.6.13, Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.10.2. Comme je l’avais indiqué dans l’article concernant la tutoriel du mois d’août, KDE SC 4.14.x est désormais de l’histoire ancienne.

Au niveau des modifications, j’ai rajouté des infos sur Wicd, modifié les lignes de commande pour l’installation de Cinnamon, Xfce et Mate Desktop. Plus quelques simplifications au passage. Un petit nettoyage donc 🙂

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

PC-BSD 10.2 : pour les BSDs comme base de bureau libre, on verra dans quelques mois ou années ?

En mars 2015, je poussais une gueulante à moitié philosophique, liée à l’état d’immaturité d’une partie de la communauté du logiciel libre. Le billet s’intitulait « L’avenir du bureau libre sera-t-il à terme basé sur du BSD ? ».

Près de 6 mois sont passés, car je rédige cet article le 31 août 2015. Depuis, on a eu droit coup sur coup à la sortie de FreeBSD 10.2 et de son « ubuntu » – dans le sens « version simplificatrice offrant de l’utilisable dès l’installation »PC-BSD 10.2.

GhostBSD ? Sa version 10.1 est encore en plein développement en cette fin août 2015, un article dédié à cette dérivée de FreeBSD lui sera consacré en temps et en heure.

J’aurai très bien pu partir d’un FreeBSD 10.2 et ajouter l’environnement à la main, comme l’indique le tutoriel sur cette page. Mais cela demandait au bas mot une demi-heure de recopie de fichiers, d’installation de logiciels, en évitant de faire des fautes de frappe. J’ai donc choisi l’option de « facilité ».

J’ai donc installé PC-BSD avec plusieurs environnements.

  1. KDE SC, car c’est l’environnement de naissance de cette dérivée de FreeBSD
  2. Lumina, l’environnement maison, en version 0.8.6 (donc une « béta ») au moment où je rédige cet article
  3. Gnome, car il est disponible.
  4. Xfce, car c’est un environnement des plus portables
  5. Mate Desktop, car il le faut bien 🙂

Pour chaque environnement, j’ai rajouté : Mozilla Thunderbird et LibreOffice, histoire d’avoir des outils bureautiques installé. J’aurais pu rajouter Cinnamon, mais j’avoue que j’ai fait une overdose de cannelle informatique récemment…

J’ai dit un peu plus haut que KDE SC est l’environnement par défaut de PC-BSD : il suffit de le lancer dans une machine virtuelle (ou depuis une clé USB fraichement créé sur un ordinateur) pour avoir ceci au niveau des logiciels à installer.

Mais trève de bavardage, passons à l’installation 🙂

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Critique de livre : « David Atlan : Le bout du tunnel » de Jérôme Dumont.

J’ai fini de lire le premier tome de la nouvelle saga du papa de « Rossetti et McLane », Jérôme Dumont. Comme pour ses précédents romans, ceux-ci sont disponibles au format électronique sur la plateforme détestée par de nombreux barbus, Amazon.

Dans ce nouveau roman, Jérôme Dumont mélange le thriller et le roman policier. Le héros et narrateur de l’histoire, David Atlan est un sombre gratte papier d’une agence d’assurance qui, suite à sa séparation, a du prendre un deuxième travail, dans une station service. Et un soir, dans cette station service, il fait une rencontre qui changera sa vie pour le pire… Et peut-être pas pour le meilleur 🙂

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