Ah, le distro-hopping… Quelles justifications peut-on lui apporter en 2021?

Octobre 2018. À quelques jours de mon départ de Youtube, j’ai rédigé un article assez long sur le distro-hopping et la difficulté de le justifier, surtout avec un niveau de maturité plutôt poussé dans le monde des distributions GNU/Linux.

J’écrivais ceci en 2018 :

[…]
Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».

J’ai depuis rajouté les environnements de bureau dans la liste des logiciels à la maturité certaine, même si en ce moment dans quelques milieux bien informés, cracher sur Gnome est tendance. J’ai eu aussi une période où j’ai craché sur Gnome, critiquant la tabletisation de l’interface. Mais la lenteur de l’évolution de Mate-Desktop à laquelle se rajoutent des manques criants comme un outil de renommage de masse m’a fait retourner sur Gnome.

Début novembre 2021, je parlais de ce qui restait d’intéressant au niveau de la sphère linuxienne francophone sur Youtube. C’est en suivant d’un oeil et d’une oreille distraite que j’ai appris qu’un des grands noms de la dite sphère avait fait une espèce de distro-hopping. En effet, pour diverses raisons qu’il a expliqué, Adrien a quitté Calculate Linux pour revenir sur Gentoo. Pas un distro-hopping monstre, mais pour celui qui a défendu durant des années la Gentoo précompilée qu’est Calculate, ce n’est pas anodin.

Cela m’a étonné et m’a fait me dire qu’il était parfois difficile à justifier de sauter d’une distribution à une autre.

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Dans le rétroludique, il n’y a pas que le prix du matériel qui est dingue…

…Il y a aussi le prix de certaines nouveautés. J’avais évoqué le prix du matériel explosant les limites du raisonnable dans un article de mai 2021. Mais revenons au logiciel.

Je veux bien que trouver des disquettes 3,5 pouces ou 5,25 pouces fiables est difficile. Prenons l’exemple du port du jeu « The Shadows of Sergoth » pour Amiga 1200 et plus puissant. Sa version physique est constituée de 3 disquettes, du manuel, d’un compas et d’un dé à 20 faces. Le prix demandé est de 39,99€. Vu le contenu, c’est justifiable.

Mais est-ce justifiable de demander 14,99€ (soit 37,48% du prix) pour une version numérique qui se résumera à un fichier pdf et 3 images disquette au format ADF ?

Ça me parait un peu cher, surtout pour du numérique pur. Je sais bien qu’il faut payer les développeurs et compagnie. Mais je trouve cela quand même onéreux. Au dela de 10€ / 10$ pour du numérique pur, c’est non merci et je vais voir ailleurs.

Dans le même domaine, il y a la version améliorée du jeu Planet X2 connu sous le nom de Planet X2.1. Sa version physique (proposée sur une cartouche, avec le manuel et la boite) coûte 40€. C’est aussi cher que la version physique de « The Shadows of Sergoth ».

Mais si on va sur la version numérique, on descend à seulement… 7,99€ !

Autant dire que c’est plus que raisonnable pour simplement des fichiers numériques.

Vous me direz que la plupart des jeux sont désormais immatériels et que trouver des titres à 45 voire 50 €, ce n’est pas difficile.

Cependant, j’ai connu l’époque des jeux en version physique, qui coutait 150 francs en disquettes pour mon Amstrad CPC au début des années 1990, soit avec l’inflation environ 35,50€ en 2021. Les jeux Atari ST / Amiga, c’était plutôt dans les 250 francs, donc 59,22€ en 2021.

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En vrac’ de fin de semaine

Minuscule en vrac’ en ce samedi pluvieux du mois de novembre 2021. Je n’ai pas grand chose à me mettre sous la souris en ce moment.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Dans le genre « La poisse me poursuit », une installation de Gentoo Linux (avec Gnome) qui me claque dans les doigts après 4 heures de compilation du composant webkit-gtk… Joie 🙁

Côté culture ?

Sur ce, bon week-end 🙂

Quand les clichés ont la vie dure : l’archlinuxien élitiste.

Vous me permettrez de laisser le terme archlinuxien au masculin singulier. Nulle volonté d’invisibiliser la moitié de l’humanité – certains mouvements se déclarant progressistes le font très bien – mais il serait étonnant que beaucoup de personnes dit du beau sexe s’intéresse à une distribution GNU/Linux qui est un gigantesque jeu de mécano ou de légo pour les personnes peu adepte du bricolage.

Car s’il y a une image qui colle à la peau de la personne dont l’ordinateur est motorisé par une Archlinux, c’est celle de l’élitiste qui se prend pour le nombril du monde après avoir réussi à installer Archlinux.

Car ce genre de petits cons – désolé, le clavier est en mode automatique dans ce cas – ça existe. C’est le même genre qu’on pourra trouver dans le monde des distributions à compiler comme une Gentoo ou une Funtoo. C’est le genre de personnes qui roule des mécaniques et qui chialent toutes les larmes de son corps dès qu’une opération de maintenance demandant un petit peu de concentration arrive.

Certaines personnes considèrent la position des archlinuxiens comme élitistes quand des critiques sont émises sur des projets comme EndeavourOS, Anarchy Installer ou encore ArchlinuxGUI. Le problème, ce n’est pas d’installer une Archlinux – à la main ou en mode automatisé – c’est de maintenir l’installation en vie.

Car Archlinux est une distribution exigeante en terme de maintenance parfois. Les développeurs font tout pour que les mises à jour majeures du genre bibliothèque C, compilateurs comme GCC ou encore Mesa passe sans problème. Mais parfois, il faut faire une intervention manuelle. Ce qui peut nécessiter d’avoir un minimum de connaissance technique. Si les connaissances manquent, les personnes qui ont installé Archlinux pour se la péter, ils sont dans la mouise jusqu’au cou et ce n’est pas suffisant.

Vous allez me dire que je suis méchant, mais désolé. Je ne fais qu’exprimer une vérité. Si la ligne de commande fait peur, foutez-moi le camp d’Archlinux.

J’avais jadis sur ma chaine youtube, puis importé sur Peertube.fr une vidéo concernant 5 questions à se poser par rapport à l’installation d’une archlinux.

Un point qui revient souvent dans les critiques, c’est AUR. C’est un énorme livre de cuisine. Après, il peut très bien y avoir des recettes dégueulasses. Mais il ne faut pas oublier que la modération est faite par l’équipe des Trusted Users pour trier le bon grain de l’ivraie.

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En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, pour ce froid mercredi de novembre.

Côté informatique :

Côté culture :

Alwaid, groupe de metal progressif français continue le financement participatif de son troisième album sur Ulule. Le financement s’arrêtera le 3 janvier 2022.

Pour finir, deux petites vidéos 🙂

Dans la série des tutos à la con, comment épingler un logiciel au format AppImage dans la barre inférieure de Cinnamon :

Un petit peu de rétroludique avec la carte bonus officiellement uniquement disponible pour le port Commodore 128 d’Attack of the Petscii Robots :

Bonne fin de semaine 🙂