Mageia 5, la Debian GNU/Linux des distributions à base de paquets RPM ?

Lorsque j’ai parlé pour la dernière fois de la Mageia 5, c’était début mars 2015. À l’époque, je pensais que la version finale sortirait courant avril 2015. Ce qui prouve que je suis un expert en puissance – et donc que j’ai tendance à me planter royalement – c’est qu’au final la Mageia 5 est sortie le 19 juin 2015.

Dans l’article de mars 2015, j’osais une comparaison un peu osée :

[…]On se retrouve dans le même environnement familier, la seule différence étant le thème utilisé, et les logiciels qui sont montés en version. Si on peut prendre une image un peu facile, on peut dire que la Mageia est devenu la Debian GNU/Linux stable du monde des distributions en RPMs.

Est-ce un mal ? Non. Mais cela donne une image un peu « pépère » à la distribution qui pourrait plaire à des personnes cherchant une stabilité et qui n’aime pas les distributions de la famille de la Debian GNU/Linux.

C’est vrai qu’on ne voyait pas vraiment les différences avec la Mageia 4. Maintenant que la Mageia 5 est sortie depuis 5 mois, il est temps de voir si elle est toujours aussi « pépère ». Merci à un gentil lecteur – qui se reconnaîtra – de m’avoir demandé si je pouvais faire un billet sur l’héritière communautaire de la feu Mandriva Linux.

J’ai donc fait chauffé mon outil de tipiakage préféré pour récupérer l’image ISO de la version DVD. Je voulais avoir une installation aussi complète que possible.

Ensuite, j’ai utilisé mon ami VirtualBox en partant d’un modèle Mandriva Linux pour avoir une machine virtuelle dopée à la testostérone : 2 Go de mémoire, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels.

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Que sont devenues les distributions GNU/Linux « alternatives » nées en 2014 dont j’ai parlé sur le blog l’année dernière ?

En fouillant les archives du blog, je me suis aperçu qu’il y a déjà plus d’un an que commençait la saga « Micro-R OS » qui m’avait valu une sacré volée de bois vert à l’époque. Telle une mini-saga, elle a eu plusieurs épisodes : le premier en septembre 2014 et le deuxième en janvier 2015. Le site de la distribution répond désormais aux abonnés absents.

J’ai donc fouillé dans les archives de 2014 pour lister les distributions alternatives nées en 2014 et connaitre leur destinée. On pourrait prendre trois catégories : celle qui sont mortes, celle dans un coma profond et celles encore activement maintenues.

Comme je l’ai précisé au dessus, uniquement les projets nés en 2014. Ce qui exclue le projet nOS qui nous a quitté assez vite. Ainsi que des projets plus vieux comme la Tanglu (né en 2013).

Ce qui ne laisse qu’une grosse poignée de distributions. Chronologiquement par ordre de rédaction d’articles, ça nous donne :

  1. La GDNewHat
  2. La MooOS
  3. La EvolveOS
  4. La PeachOSI
  5. La VintOS
  6. Les PearlOS et TrentaOS

Soit 7 distributions alternatives nées en 2014. Quel bilan au bout d’un an ? La huitième étant bien entendu celle qui m’a donné l’idée de l’article en question, la « Lord Voldemort », à savoir la Micro-R OS.

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Dans le petit monde des installateurs graphiques pour distributions GNU/Linux Archlinux et apparentées, il y a Calamares, Cnchi et les autres.

S’il y a bien un sujet qui fait couler de l’encre électronique dans le petit monde des distributions GNU/Linux, c’est celui de l’indispensable outil d’installation.

Si certaines distributions sont restées accrocs à la ligne de commande, comme la ArchLinux, la Slackware, la Debian GNU/Linux en partie ou encore la famille Gentoo, la plupart utilisent des installateurs semi-graphique voire complètement graphique.

Si on se limite à la famille des Archlinux et apparentées, il y a des très bons outils, comme Calamares – qui se répand pas mal en ce moment – ou encore CnChi proposée par NumixOS Antergos.

Mais il y a aussi des installateurs fait maison, par des projets comme la Parabola GNU/Linux-libre qui propose une ISO avec Mate Desktop qui est déclarée comme installable. On peut y lire : « Live ISO image for installation and recovery (with MATE Desktop Environment). »

Inutile de traduire ici. J’ai donc récupéré l’image ISO puis j’ai lancé Qemu. VirtualBox s’étant révélé inutilisable avec la Parabola GNU/Linux-libre dans les tests rapides que j’ai pu faire avant de rédiger l’article.

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En vrac dominical.

Un petit en vrac’ en ce 15 novembre, deux jours après que la bétise humaine ait montré le pire dont elle est capable. Albert Einstein s’est trompé. Même l’infini est insuffisant pour mesurer la bétise humaine.

Commençons par le logiciel libre.

  • Dans le domaine des distributions en rolling release, je demande la Manjaro Linux 15.12 preview 2. Pour avoir pu la tester sur du vrai matos avec cette censure d’UEFI, elle est plus que puissante.
  • Pour les fans de Plasma, la NetRunner Rolling 2015.11 a pointé le bout de son nez.
  • La distribution GNU/Linux inutile de la semaine : GalliumOS, à destination des ChromeBooks et autres ordinateurs utilisant ChromeOS.
  • Vous cherchez une compilation de logiciels libres pour MS-Windows à mettre sur CD ou clé USB ? Histoire de migrer en douceur vers du logiciel libre ? Compilibre de NumOpen sera une bonne piste à étudier.

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Vieux geek, épisode 44 : Civilization pour Amiga.

S’il y a bien un jeu qui m’a marqué quand j’ai utilisé un Amiga 1200, c’était le tout premier Civilization sorti en 1992. Oui, je parle de l’ancêtre des jeux de civilisation qui ont pululé par la suite.

Le plus dur pour rédiger cet article, cela a été de pouvoir reproduire – en améliorant – le Commodore Amiga 1200 que j’ai utilisé il y a une grosse vingtaine d’années.

Trouver un émulateur et sa surcouche n’a pas été complexe. FS-UAE avec son launcher a été bien pratique.

Non, le plus dur, cela a été de pouvoir me trouver un environnement minimal avec un Workbench 3.1 préinstallé. J’ai donc utilisé le Classic Amiga Workbench en version lite pour pouvoir enfin installer Civilization, version AGA (donc pour les Amiga 1200 et 4000) dedans.

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