Vieux geek, épisode 71 : ah, les compteurs de visites des sites web.

Comme la plupart de billets de cette série vieux geek, j’ai tendance à fredonner un titre de 1965 enregistré par Shahnourh Varinag Aznavourian. Oui, ça commence par le vers « Je vous parle d’un temps… »

Bref, n’ayant pas envie de faire pleuvoir dans mon appartement tel un Assurancetourix dans l’album « Astérix chez Rahàzade », passons au sujet du billet.

Je l’ai déjà abordé, je suis un vieil internaute. J’ai connu l’internet d’avant l’ADSL, d’avant la bulle de 2001. Celui qui était utilisé par « trois pelés et un tondu » comme le dit si bien une expression familière. Quand j’ai monté mon premier site web (en HTML 3.2 !) sur la mygale.org avant qu’il ne fusionne avec « The (virtual) Baguette pour devenir Multimania, il y a avait un élément incontournable : le compteur de visites.

Un compteur qui souvent ne prenait pas encore compte les adresse IP utilisées par tranche de 24 heures, mais le nombre de fois que telle ou telle page était vue. Autant dire qu’il suffisait que la connexion internet soit coupée ou qu’on ait besoin de rafraichir la page en cours, et boum, le compteur gonflait son total.

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Vieux geek, épisode 67 : Windows Commander l’ancêtre de Total Commander.

Cet article est en quelque sorte la suite logique de l’épisode 61, qui était consacré à Norton Commander. Je dois remercier Jonathan qui s’occupe de la chaine Youtube « La taverne de John John » et spécialement la vidéo sur Hiren BootCD où outre le fait qu’il m’interpelle aux alentours de la cinquième minute quand il fait mumuse avec un clone de Norton Commander, le Volkov Commander.

Au passage, je vous conseille la chaine de Jonathan, surtout en ce qui concerne ses tutoriels de réparations, c’est passionnant !

Cette introduction étant faite, venons-en au coeur du sujet. Comme je l’avais expliqué pour l’article concernant Norton Commander, c’était une plaie de gérer en mode semi-graphique les fichiers de son disque dur. Quand MS-Windows 3.0 a commencé à avoir du succès, le mode graphique souffrait toujours d’un explorateur plus que limité. Les personnes qui ont connus le gestionnaire de fichiers de MS-Windows 3.x doivent s’en souvenir.

Pour contourner cela, et pour copier des monstres de puissances comme les Directory Opus qui faisaient le bonheur des utilisateurs d’Amiga à l’époque, Christian Ghisler sort en septembre 1993 la première version de son gestionnaire de fichiers à double panneau, Windows Commander. Initialement en allemand, le gestionnaire de fichiers commencera à s’internationaliser dès sa version 1.40 (en 1994), sera porté sous MS-Windows 95 fin 1996. Il faut se souvenir qu’on pouvait encore migrer d’un MS-Windows 3.1 vers un MS-Windows 98 en 1998.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 24 : les mini-séries des années 1980.

Il y a toujours eu des mini-séries ou des séries bouche-trou pour compléter une grille des programmes suite à une création qui s’est lamentablement viandée auparavant.

Il y a deux séries qui sont restées dans ma mémoire, Manimal (1983) et Tonnerre Mécanique (alias « Street Hawk » en VO – 1985).

La première nous raconte les aventures du docteur Jonathan Chase, incarné par Simon McCorkindale (1952-2010), qui a un don particulier : pouvoir se métamorphoser en animal (panthère, aigle entre autres) pour aider la policière Brooke, incarnée par Melody Anderson à résoudre des énigmes policières.

Si la série est restée dans ma mémoire, malgré le fait qu’elle n’a eu que 8 épisodes (en comptant le pilote), c’était pour les scènes de transformation de Jonathan.


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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 22 : Ah, les « Looney Tunes »…

Je tiens à dédier ce billet à Didier alias Iceman, qui dans un commentaire m’a fait me souvenir de mes dessins animés préférés quand j’étais tout petit… Les « Looney Tunes ». Dans un commentaire dans un autre billet, il disait :

[…]J’ai quand même trouvé un type à plus de 4000 critiques sur sens critique et le pire c’est qu’il arrive à donner l’impression d’avoir lu ou vu le truc. Quand on creuse par contre…[…]

Je ne sais pas pourquoi j’ai tout de suite vu ce pauvre Vil Coyote en train de tomber pour la 4500ième fois de sa falaise.

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Vieux geek, épisode 56 : Incredimail, le « merdiciel » par excellence.

N’ayons pas peur des mots. Il y a des logiciels bons, moyens, mauvais, voire merdique, tellement le niveau est bas. Dans cette catégorie, qui pollue les magasins en ligne comme le Google Play Store, il y a des champions hors-catégorie. L’exemple le plus frappant est Incredimail.

Suite à une vidéo de Fabien alias Electronik Heart qui parlait des cartes mères basées sur des circuits VIA et d’une remarque de John-John (dont je vous conseille la chaîne sur Youtube soit dit en passant) sur les pilotes 4in1 (qui m’avait inspiré un article rageur en décembre 2014), j’ai senti que j’étais dans l’obligation de parler de la plus grosse bouse jamais produite pour gérer le courrier électronique en local. Non, je ne parle pas d’Outlook Express qui était encore utilisable.

Non, je parle de l’immondice qu’est Incredimail. Né à la fin des années 1990, c’est le client courrier le plus lourd qui existe. Aussi le plus incroyablement tape à l’oeil jamais produit.

Rien que la page d’accueil – que je vous montre dans la vidéo – donne une idée du genre de produits. Il est tellement lourd, que le moindre message même basique voit sa taille décuplée. Mais ce ne serait rien sans le côté espiogiciel de l’ensemble. Je vous renvoie à la fiche que consacre assiste.com à ce logiciel, mis à jour en 2014 ou 2015.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 21 : Les séries « Il était une fois… L’homme » et « Il était une fois la vie ».

Dans cet article, j’ai envie de me replonger dans deux séries qui ont bercé mon enfance et mon adolescence naissante, deux séries produites par Albert Barillé, « Il était une fois… L’homme » et sa version « biologique », « Il était une fois la vie ».

J’ai déjà abordé la première dans le troisième billet « mémoires télévisuelles » en juillet 2013. Je ne reviendrai pas dessus. Je vous renvoie à l’article en question. Je lui dois ma passion pour l’histoire soit dit en passant.

Non, je vais parler de la troisième série de la franchise « Il était une fois ». La deuxième série, « Il était une fois l’espace » est plus branchée SF, et j’avoue que ce n’est pas celle que je préfère. En 1986, Albert Barillé arrive à lancer une déclinaison pour expliquer l’humain, mais de l’intérieur.

Les personnages des précédentes séries sont toujours présents : Maestro présent à la fois sous la forme d’un globule rouge et du grand chef d’une cellule, Pierre et le Gros qui sont des globules blancs avec leur camarade Psi, personnage introduit lors de la série « Il était une fois l’espace. »

Les méchants sont toujours présents, le Teigneux étant le microbe, et le Nabot prenant le rôle du virus. Le générique est inoubliable.

Le générique était chanté par Sandra Kim qui participa à l’Eurovision en 1986 pour la Belgique, qu’elle gagna. Même si la biologie était volontairement simplifiée, elle permettait d’aborder pas mal de sujet et je me demande combien de personnes ont suivi des carrières médicales après avoir vu cette série.

C’est un peu une madeleine de Proust pour moi. Car même si je n’avais pas le niveau en maths pour effectuer des études scientifiques, cela a été pour moi le début d’une curiosité passionnée pour la biologie, même si je n’ai pas été très loin.

Je vous conseille la chaîne Youtube « Primum Non Nocere » qui vulgarise la biologie d’un point de vue médical avec réussite.

Vieux geek, épisode 55 : Terminal Velocity et Microsoft Fury3.

On dit souvent « jamais deux sans trois ». Pour la troisième fois, ma série vieux geek parle des vieux MS-Windows. Après un clin d’oeil à MS-Windows 3.11 et l’improbable Internet Explorer 5 dédié, après l’arrière-grand-père de MS-Windows XP, j’ai décidé de passer au ludique. Aborder au passage un vieux jeu injustement oublié, Microsoft Fury3.

Revenons donc en 1995. En ce joli mois d’août, Microsoft annonce la sortie de son nouveau MS-Windows resté dans l’histoire sous le nom de MS-Windows 95. Dôté d’une ergonomie renouvelée, Microsoft veut surtout le promouvoir comme base ludique.

Si 20 ans plus tard, avoir des jeux basés sur MS-Windows est la norme, en 1995, l’environnement de choix, c’est MS-DOS. Pour faire de la publicité à MS-Windows et forcer la main des développeurs, Microsoft décide de travailler main dans la main avec 3D Realms et porter un titre de jeu de tir en 3D, Terminal Velocity.

Même si Microsoft Fury3 est installable sous le fringant et tout jeune MS-Windows 95, Microsoft n’oublie pas son énorme base installée de Microsoft Windows 3.1x et propose un port du jeu pour l’ancienne plateforme.

Le jeu n’est pas aussi gourmand que cela, du moins avec nos yeux d’utilisateurs ayant des disques durs se mesurant en plusieurs centaines de Go. En 1995, si vous aviez un disque dur qui arrivait au 600 Mo, c’était déjà pas si mal 🙂

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Vieux geek, épisode 53 : Quand internet Explorer 5.0 existait pour… MS-Windows 3.1x !

Nous sommes en 1999. Alors que Microsoft travaille d’arrache-pied sur MS-Windows NT 5.0 – qui restera dans l’histoire sous le nom de MS-Windows 2000 – il est aussi obligé de travailler pour les personnes réfractaires qui utilisent encore – de gré ou de force ? – MS-Windows 3.1x.

En mars 1999, l’ultime version du navigateur maison de Microsoft sort pour l’ancestral MS-Windows 3.1x : j’ai nommé Internet Explorer 5.0.

Bien qu’à l’époque j’étais déjà sous MS-Windows 98 (ou 98SE ?), j’avais entendu parlé de l’existence d’un version pour MS-Windows 3.1x. Grâce au site Win3x qui est une bible pour la mémoire informatique, j’ai pu mettre la main sur les ingrédients indispensables : Le duo MS-DOS et MS-Windows 3.1x, Internet Explorer 5.0 et la couche réseau TCP/IP.

La recette pour mettre tout en place m’a été donnée par une page sur le forum de VirtualBox. Pour résumer ?

  1. Installer MS-Dos et MS-Windows 3.1x 🙂
  2. Récupérer et installer un pilote pour gérer les CD-Rom.
  3. Ajouter le pilote pour la carte réseau.
  4. Ajouter le support du son.
  5. Ajouter le support d’une résolution en 800×600 en 256 couleurs.
  6. Ajouter le support TCP/IP et l’activer par défaut.
  7. Configurer Internet Explorer 5 pour qu’il prenne en compte une connexion par réseau et non par modem.

Vu le nombre d’étapes, on peut se demander si c’était mieux avant l’informatique.

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Vieux geek, épisode 49 : 1999-2005, l’épopée du WAP… et de l’I-Mode.

De nos jours, avoir une connexion internet dans nos téléphones portables et afficher des sites dans une version adaptée est chose courante. Sans oublier qu’elle est moins onéreuse depuis l’arrivée du troublion Free en 2012 et la fin d’une entente entre les trois requins opérateurs historiques.

Cependant, même si l’internet sur téléphone portable n’a commencé à être viable qu’avec la généralisation de la 3G dans ses différentes appellations et évolutions à partir de 2006-2007, il y a eu une période où l’internet sur téléphone mobile faisait ses premiers pas. Ce fut la grande époque du WAP et de son concurrent.

WAP ? C’est l’acronyme pour Wireless Application Protocol. En gros, une version spécifique du HTML pour s’afficher sur des écrans qui dépassait rarement les 3 pouces de diagonale, le tout en mode texte ou à peine amélioré.

En gros, cela permettait d’avoir un coup de nostalgie pour retrouver un internet aussi lent que celui des années 1996-1999, mais sur un téléphone portable. Plus un gadget qu’une fonctionnalité utilisable.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 20 : Quand Daniel Prevost devint animateur de jeu télé… Pour le meilleur ou pour le rire ?

S’il y a un genre d’émissions aussi vieux que la petite lucarne, c’est le jeu télévisé. Si des horreurs hystériques comme « Le Juste Prix » ou des émissions de jeux plus sérieuses comme « Motus » ou « Des Chiffres et des Lettres » ont marqué les esprits, une émission diffusée par ce qui deviendra TV Bouygues en 1987 subit les frasques de l’ancien pensionnaire du Petit Rapporteur. C’est un jeu du nom d’Anagram diffusé en 1985.

Même si la prestation de Daniel Prevost ne dura qu’un trimestre, il rendit le jeu mémorable à cause de ses frasques de présentation. Que ce soit avec des poissons rouges en pendentif ou encore avec un casque de chantier, sans oublier des jeux de mots parfois tirés par la perruque, il savait dynamiser ce qui aurait été autrement d’un ennui mortel. Sans oublier les polémiques que cela engendrait à l’époque.


ANAGRAM – TF1 avec Daniel Prevost

Autant dire qu’il a fallu attendre ensuite des présentateurs comme Nagui et des émissions déjantées comme « N’oubliez pas votre brosse à dents » pour se marrer en regardant un jeu télévisé.

PS : je ne suis pas responsable pour la publicité qui pourrait s’afficher avant le début de la lecture de la vidéo de l’article.