Mageia 3 beta 1 : OpenMandriva peut commencer à creuser sa tombe…

Même si la beta 1 de la Mageia 3 était prévue pour le 12 décembre, elle semble connaître quelque contre-temps lié à l’installateur.

Ayant envie de faire « mumuse » avec la descendante communautaire de feu Mandriva (qui est plus ou moins la Rosa Linux, l’histoire d’OpenMandriva étant une bonne source de fou-rire devant les gesticulations pour rattraper le temps perdu), j’ai récupéré la dernière ISO d’installation par le réseau disponible.

Et après avoir créé la machine virtuelle habituelle, j’ai lancé l’ensemble, histoire d’avoir une version aussi proche que possible de ce que sera la Mageia 3 beta 1 installée.

Et surtout pouvoir utiliser dès le démarrage une version assez stable de Gnome Shell, le bug 5756 a été enfin corrigé, ce qui permet de gérer sans problèmes les comptes en ligne dans Gnome.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom boot-nonfree.iso -boot order=cd &

Après avoir activé le réseau et précisé le miroir à utiliser, l’installateur s’est chargé tout seul comme un grand 😉

L’installateur est exactement le même que pour les précédentes Mageia, donc, pas besoin de s’attarder dessus. Le choix de la langue et du partitionnement étant « nasodigital ».

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Une petite mise au point sur mes articles de présentations de distributions GNU/Linux.

Depuis des années, je présente et teste rapidement les distributions GNU/Linux qui me passent sous la souris. Et souvent, certaines personnes me font les mêmes remarques du genre : pourquoi pas d’installation en dur ? Pourquoi ne passes-tu pas plus de temps sur les distributions en question ?

J’ai donc décidé de faire un article qui tient de la mise au point et aussi du coup de gueule, car j’en ai marre de me justifier à chaque fois. C’est la première et dernière fois que je rédige ce genre d’articles.

Premier point : pourquoi utiliser Qemu / VirtualBox et pas une installation en dur ?

Réponse courte : parce que.

Réponse plus longue : car c’est plus souple, plus simple et largement plus rapide et pratique à mettre en oeuvre.

Qemu et VirtualBox propose des machines type, avec du matériel standardisé, et donc plus passe partout que le matériel réel qui équipe parfois les machines. Sans oublier, qu’en cas de problème – fausse manipulation au niveau de l’installation par exemple – je peux virer l’image disque et recommencer à zéro sans avoir à craindre pour mon vrai matériel. Car c’est étrange, mais je considère que les données de mon disque dur sont précieuses.

C’est certain, c’est moins rapide que sur une machine réelle. Mais, c’est tellement plus pratique. Sur une machine réelle, on fait comment pour enregistrer une vidéo depuis le démarrage ? Ma machine principale, je n’ai pas envie de la foirer car une distribution mal embouchée aura maltraité mon grub. Et dans ce domaine, les distributions mal embouchées, ça existe 😉

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Concours Ghost Marrow : un CD sous cellophane à gagner.

J’ai parlé il y a une dizaine de jours de l’album « Untitled » de Ghost Marrow, l’article contenant un lien vers l’écoute de l’album en question. Aurielle Zeitler, alias Ghost Marrow m’en a envoyé deux, dont un dédicacé que je conserve. Je mets en jeu l’autre. La vidéo ci-dessous explique tout en détail. Désolé pour la qualité de la vidéo, mais ma webcam est un peu vieillotte 🙁

Le concours sera ouvert jusqu’au 20 décembre, 23h59, l’heure d’envoi du mail faisant foi.

Voici donc les questions.

1) Aurielle Zleiter alias Ghost Marrow cite parmi ses influences Beth Gibbons, voix de Portishead. Le groupe a sorti un album éponyme, « Portishead ». Mais en quelle année ?

2) Toujours en parlant de Beth Gibbons, elle a sorti un album en solo avec Rustin Man. Comment s’appelle le dit album ?

3) Le pseudonyme employée par Aurielle Zleiter contient le mot Ghost. Or, le groupe Nine Inch Nails a sorti un double album instrumental connu sous le nom de Ghosts I-IV. En quelle année est-il sorti ?

4) Le groupe de Death Metal progressif – oui, ça existe – suédois Opeth a sorti un album contenant le mot ghost dans le titre. Est-ce « Ghost Reveries » ou « Ghost Memories » ?

5) Dernière question, toujours en relation avec le terme « ghost ». Un groupe anglais de rock progressif a sorti en 1975 un album du nom de « Time Honoured Ghosts ». Comment s’appelle le groupe en question ?

Le concours sera ouvert jusqu’au 20 décembre, 23h59, l’heure d’envoi du mail faisant foi.

Pour me répondre, et c’est le seul moyen qui sera accepté, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous et de déposer vos réponses.

Pour participer au concours Ghost Marrow…

Bonne chance !

Savoir se replonger dans ses archives musicales…

Cela permet de retrouver quelques pépites. Il y a environ 18 mois, j’étais dans la fouille systématique des netlabels, qu’ils proposent de la musique sous licence libre ou en « tous droits réservés » en libre téléchargement.

Fouillant ici et là, j’étais tombé sur le netlabel allemand Ideology, spécialisé dans la musique électronique et ambiante.

Et j’avais pu trouver deux opus qui m’avait particulièrement tapé à l’oreille, à savoir Mind Trips de Michael Hoffmann, et Tesaurus de Monokle.

Le premier album joue sur le rythme presque hypnotique des percussions pour permettre à l’auditeur de couper tout lien avec le monde extérieur et pouvoir ensuite se concentrer sur une tache précise. Avec des pistes durant de 8 à 18 minutes, on pourrait presque dire que c’est la musique ambiante progressive 😉

Le deuxième album est déjà plus classique dans sa composition. C’est une musique tout en piano, clavier, guitares douces, mélodies planantes, bref, la musique qu’on écoute pour s’endormir le soir.

Le seul point négatif, c’est l’absence des pages dédiées sur le site du netlabel ideology. Et l’obligation de passer par scene.org pour récupérer les albums.

Bonne écoute.

LibreOffice 4.0 beta 1 : un aperçu.

Hier, j’ai récupéré les fichiers pour compiler la première version béta de LibreOffice 4.0, et aujourd’hui, de haute lutte (à la troisième tentative), j’ai réussi à créer le paquet pour la traduction française.


La liste des nouveautés prévues est impressionnante
, et celle qu’on peut voir, c’est déjà une interface plus léchée, et surtout, une vitesse accrue.


Avec une sortie prévue en février prochain
, il apporte certaines nouveautés intéressante, dont le support amélioré des fichiers visio, des styles plus « visibles » dans le traitement de texte, une amélioration du support des fichiers de MS-Office, etc…

paquets de LibreOffice 4.0 beta 1

Installation de LibreOffice 4.0 beta 1

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Frugalware Linux 1.8 pre2 : pour une fois Frugal’Hamon ne m’ennuie pas trop ;)

Le 15 octobre dernier, je faisais un article sur la Frugalware Linux 1.8pre1. A l’époque, le travail d’intégration graphique de Gnome 3.6 était à peine entamé. J’ai donc voulu voir, presque deux mois après où en était la Frugalware 1.8 dans son développement.

La Frugalware Linux 1.8pre2 est sortie le 9 décembre, et propose quelques nouveautés dont, les principales sont :

  • Un noyau Linux 3.6.6
  • Gnome 3.6, KDE SC 4.9.3
  • Xorg 1.13.0
  • LibreOffice 3.6.3
  • Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird 17.0.x

J’ai donc installé la Frugalware Linux 1.8pre2, dans une machine virtuelle, en utilisant les mêmes base que dans le précédent article. A noter que l’installateur est toujours en mode texte, et n’a pas changé d’un iota. Donc, inutile de s’apesantir dessus.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create disk-frugal.img 128G
Formatting 'disk-frugal.img', fmt=raw size=137438953472
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-frugal.img -cdrom frugalware-1.8pre2-
x86_64-net.iso -boot order=cd &

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ArchBang 2012.12 : en progrès, mais c’est pas encore ça.

Un an après une première tentative assez décevante, j’ai voulu donner une deuxième chance à la ArchBang Linux, qui est une Crunchbang à la sauce Archlinux.

J’ai donc récupéré l’ISO la plus récente, la 2012.12, et j’ai lancé une machine virtuelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archbang-2012.12.03-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

L’interface d’installation uniquement en anglais, reprenant celle de l’ISO archboot.

Le partitionnement à faire à la main. Et à moins que je n’ai pas trouvé la bonne option, par défaut, le clavier utilise un agencement Qwerty. En clair, faut faire gaffe au niveau des touches utilisées, surtout pour le mot de passe sous peine de ne pas pouvoir ouvrir sa session.


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En vrac’ rapide et libre dominical.

Pourquoi ? Parce que c’est dimanche, et que j’ai la flemme 🙂

C’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée 😉

Pour vouloir lire un classique de George Orwell, j’ai du devenir, à mon grand regret, un « tipiak »

L’approche de Noël m’a donné envie de vous raconter une mésaventure récente. J’ai eu envie de lire la « Ferme des Animaux » de George Orwell. La première étape, cela a été de tenter ma chance à ma bibliothèque municipale. Premier chou blanc : seul 1984 est disponible.

Je tente alors Amazon. Voulant limiter l’attente au maximum, et ayant une Kindle d’Amazon, je tente ma chance dans les livres électronique. Deuxième chou blanc. La seule réponse est une fiche de lecture… à 4 € !

D’ailleurs, comme la plupart des liseuses ont une boutique de livres électroniques dédiée, la démarche aurait la même avec une Kobo ou une Bookeen, modulo la boutique en question.

La seule réponse positive de la Fnac ? Une version au format Adobe DRM, donc en clair, vérouillée numériquement, et en anglais. J’arrive à lire l’anglais dans le texte, mais les DRMs ? Dans la cuvette et on tire la chasse. Plusieurs fois. C’est résistant ces sales bêtes.

D’ailleurs, concernant les menottes numériques sur les livres, de l’intégriste libriste Richard M. Stallman qui risque d’avoir vu juste, le texte « Le droit de lire« .

Et Google Books douche mes derniers espoirs : aucun livre numérique officiellement disponible !

Il ne me restait plus qu’une solution : passer dans le côté obscur de l’offre. Et j’ai pu trouvé un ePub que Calibre m’a converti.  Et devoir en arriver à l’utilisation de l’offre non légale, ça m’a franchement facilité le transit intestinal. Oui, j’avoue que je n’étais plus constipé par la suite 🙁

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« Songs from a Fall » de Robin Mitchell, un peu de douceur, ça fait du bien !

Encore une découverte que je dois à Toine du site @diffuser.net. Robin Mitchell est un auteur anglais qui mélange folk, jazz, blues et pop. Fin novembre 2012, il a livré son dernier EP en date, « Songs from a Fall ». Après l’avoir écouté, j’ai craqué, commandé un des 250 exemplaires en version physique.

Cet EP de 17 minutes commence en douceur avec « Steady Going ». En fermant les yeux, on pourrait s’imaginer autour d’un feu de camp, avec une personne en train de jouer de la guitare et de chanter. La mélodie est très accrochante, et on se laisse bercer.

Le deuxième titre, « Steps » est plus « dynamique ». Mais il est tout aussi accrocheur. Et un peu plus « pop » que le premier. Avec le troisième titre « Sparrows », on arrive dans de la folk des plus classique. La quatrième piste est celle que j’aime le moins, à cause de la fin trop répétitive. La dernière piste, « Fairground » clot en beauté les 17 minutes de cet album.

Il y a d’autres albums, la plupart en téléchargement gratuit. Il doit sûrement y avoir d’autres pépites à découvrir. Je vous laisse, je vais y poser une oreille 😉