Le blues du passionné de musique… :)

Dans un article, il y a une grosse dizaine de jours, je montrais ma collection de galettes plastifiées musicale. Depuis, j’ai rajouté deux ou trois choses, dont le coffret double CD de l’album « Departures Songs » du groupe Hammock.

Si j’ai plus de 460 galettes (à quelques galettes près, on ne va pas chipoter), collection constituée en une demi-douzaine d’années, il m’arrive de souffrir d’un mal bizarre : ne plus quoi savoir écouter. Et de partir à la recherche de nouveaux artistes, de nouveaux albums.

Ce qui est bizarre, surtout que j’ai quelque chose comme 15 jours de musique en continu sur mon disque dur, le tout en mp3 320. Et déjà, ça mange pas mal de place…


[fred@fredo-arch ~]$ du -sh Musique/
51G Musique/

Oui, 51 Go. En gros, 12 à 13 DVDs plein à craquer. Pour donner une petite idée de l’ordre de grandeur. C’est important, mais quand on a la passion de la musique – pas la sousoupe d’un Rémi Ranguin ou d’une Stefani Joanne Angelina Germanotta, liste non exhaustive, qui monopolisent les ondes – on est toujours à la recherche d’une création inventive, d’un nouveau Farrokh Bulsara qui fera vibrer une corde sensible.

Et oui, vous connaissez ces personnes sous d’autres noms. Mais votre moteur de recherche préféré sera votre allié. Je ne vais pas vous mâcher le travail de la découverte, non ?

Mais ce n’est pas évident de faire une telle découverte tous les jours. J’avoue que j’ai besoin d’un fond musical pour « travailler » sur mes ordinateurs, quand je fais des tests de logiciels ou que je taille des croupières à des distributions qui se la pète un peu trop.

Mais arriver à trouver son bonheur au quotidien, surtout sur le plan musical, ce n’est pas évident 🙁

Bridge Linux 2012.12 : Dommage, on est presque dans l’utilisable.

En mars dernier, j’avais étrillé la Bridge Linux, car elle n’était pas vraiment bien finie. La sortie d’une version en ce début décembre m’a donné envie de lui redonner une nouvelle chance, histoire de voir les évolutions accomplies en l’espace de 9 mois.

J’ai donc pris l’ISO xfce en 64 bits, car à l’origine, la Bridge Linux proposait Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.12-x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est en grande partie le même, bien qu’amélioré au niveau de la gestion des traductions et des langues. Cependant, si vous utilisez une machine avec un UEFI, il faudra mettre les mains dans le cambouis pour installer le gestionnaire de démarrage, comme indiqué dans le fichier « README » disponible sur le bureau.

Très bon point, l’installateur est traduit, et il se résume à suivre les étapes les unes après les autres.

Et surtout – j’ai pu vérifier cela hier soir dans un test préliminaire – il ne faut pas créer de partition /boot séparée, la distribution ne démarrera pas, le noyau étant déclaré comme introuvable. De plus, il faut partitionner à la main, alors que la plupart des autres dérivées d’ArchLinux propose un partitionnement automatisé 🙁

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Siduction 2012.2 : un version qu’aurait pu utiliser Mr. Mojo Risin’ ?

La Siduction 2012.2 avance petit à petit et nous propose actuellement sa version RC2.

Dérivée communautaire de l’Aptosid qui a sorti très récemment sa première version pour l’année 2012, Siduction propose une version plus avancée du principe proposée par l’aptosid : une Debian GNU/Linux unstable (alias Sid), avec soit KDE, soit RazorQT, soit Xfce (le 4.10, et non le 4.8 comme pour Aptosid) soit une version lxde.

Du nom de code « Riders on the storm » -d’où le clin d’oeil aux Doors dans le titre de l’article), la 2012.2 arrive petit à petit. J’ai donc voulu voir où en était cette version communautaire de la Aptosid. En mai dernier, je parlais de la sortie de la version 2012.1 de la Siduction.

J’ai récupéré l’ISO de la version Xfce 64 bits en utilisant le protocole bittorrent, puis j’ai créé une machine virtuelle classique pour installer la distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom siduction-12.2.0~rc2-ridersonthestorm-xfce-amd64-201212022325.iso -boot order=cd &

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Bilan de l’année 2012, mes « prédictions » à l’épreuve des faits.

Je sais, il reste 28 jours avant la fin de l’année (ou 18 avant la fin du monde selon les fanatiques de l’Apocalypse), et j’ai donc voulu faire le bilan final de mes prédictions faîtes fin 2011 pour l’année qui se termine.

Commençons par Ubuntu et Linux Mint. C’est un peu le statu quo. Ubuntu ne s’est pas effondrée, et la Linux Mint n’a pas pris le monde des distributions GNU/Linux d’assaut pour s’imposer en tant que distribution incontestable.

Si on prend le classement de Distrowatch (qui vaut ce qu’il vaut), si vous en connaissez un autre plus fiable je suis preneur, sur les 12 derniers mois, nous avons le classement suivant :

  1. Mint
  2. Ubuntu
  3. Mageia
  4. Fedora
  5. openSUSE
  6. Debian
  7. Arch
  8. CentOS
  9. PCLinuxOS
  10. Puppy

Et en le comparant à l’année 2011 :

  1. Mint
  2. Ubuntu
  3. Fedora
  4. Debian
  5. openSUSE
  6. Arch
  7. PCLinuxOS
  8. CentOS
  9. Puppy
  10. Mandriva

On constate deux choses : le podium est quasi-identique, et seul l’arrivée de Mageïa en force, et la descente aux enfers de la Mandriva sont les faits les plus notables.

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En vrac’ rapide et libre dominical

En ce pluvieux premier dimanche du mois de décembre 2012, un en vrac’ rapide et libre.

Pour finir, je voudrais remercier l’association Giroll de m’avoir gentiment accueilli à leur Quetzal Party, qui a eu lieu hier à Bordeaux. Au plaisir de revoir Yorick, Gaël, Mathieu alias Stricore et tous les autres.

Et enfin, un remerciement à Agnès de Destination Passions qui comprendra pourquoi je lui envoie, qui m’a fait découvrir quelques oeuvres sous licences libres.

C’est tout 😉

Untitled de Ghost Marrow : du bon trip’hop tout en douceur.

Ghost Marrow, c’est le projet musical de l’artiste californienne Aurielle Zeitler. J’avoue que j’ai pris du retard pour parler de cet album. La première fois que je l’avais entendu, c’était en septembre dernier. J’avais fait un don pour la version numérique de l’album. Et j’avais oublié d’en parler… Mea culpa 🙁

Et puis, hier soir, en vérifiant mes artistes et groupes préférés sur Bandcamp, j’ai vu qu’une version physique de l’album était disponible.

L’ayant acheté, j’ai eu envie de vous parler de l’album. C’est un album qui mélange rock, trip-hop, des mélodies à la Portishead (groupe que j’adore), avec une musique plus typée ambiante. Les pistes alternes des morceaux très doux, très léger, faisant penser aux créations de Beth Gibbons sur son album solo avec Rustin’ Man. Et des titres plus typés trip-hop avec des rythmes saccadés.

C’est ce qui en fait un très bon album, qui permet de se caresser les oreilles de bon matin. Surtout quand on se laisse porter par la voix d’Aurielle Zeitler.

A vous de voir maintenant.

Les meilleurs slows ? Faits par les métalleux, faut croire ;)

Dans un billet vieux de 4 ans et demi, je posais la question de savoir si les « hardeux » faisaient les meilleurs slows.

Et découvrant l’univers du métal progressif, avec des pointures comme les suédois d’Opeth, j’ai voulu présenter quelques titres qui ne sont pas – comme le dit si bien un ami caricaturiste – uniquement des cris de cochons (quoiqu’il y a de très bon titres d’Opeth avec des morceaux avec du chant guttural, comme « Black Rose Immortal »).

Ne cherchez pas un quelconque ordre chronologique, y en a pas 😉

« Burden » tiré de l’album « Watershed » (2008)

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Un mûrissement du marché des distributions GNU/Linux dérivées en route ?

Dans le petit monde de GNU/Linux et de ses distributions, il y a toujours eu des distributions dérivées d’autre, dont la plus célèbre au niveau du grand public est aussi une dérivée. Sans la Debian GNU/Linux, Ubuntu n’irait pas très loin.

Jusqu’il y a quelques mois, il ne se passait pas une semaine sans que l’on entende parler d’une nouvelle distribution dérivée d’Ubuntu. Au point, que Distrowatch aurait pu faire une section « La distribution dérivée d’Ubuntu de la semaine » dans sa gazette Distrowatch Weekly.

J’ai remarqué la montée en puissance progressive de distributions dérivées qui prennent une autre base que Ubuntu. Si on prend sur les dernières semaines, on pourrait citer, et je suis désolé pour les oublis :

Sans oublier des distributions dérivées plus anciennes, comme la Chakra Linux (basée à l’origine sur ArchLinux), Fuduntu (basée à l’origine sur la Fedora Linux) pour ne citer que les premières qui me viennent à l’esprit.

De part leur nombre important, les distributions dérivées d’Ubuntu, la Linux Mint en première, monopolisent l’actualité. Mais cela fait plaisir de voir que d’autres bases sont proposées, car ce serait dommage de limiter le monde des distributions GNU/Linux à Ubuntu et ses innombrables versions dérivées.

Ce ne serait pas rendre service des projets comme la SalixOS, la Siduction, ou encore la Manjaro Linux, pour n’en citer que trois.

Maintenant, c’est vous qui voyez, mais il faudra me dire où se trouve l’intérêt de certaines versions dérivées d’ubuntu qui ne propose qu’un fond d’écran alternatif, des dépots tiers activés, bref des choses faisables en 3 clics sous la distribution d’origine.

Seulement le plaisir de se dire en flattant son égo : super, j’ai sorti une distribution ?

Serments : un nouvel album en plusieurs saveurs ;)

Il y a plus de deux ans, je parlais de ce groupe de metal francophone, à l’occasion de leur premier album. Le groupe a sorti récemment un nouvel opus, « Erotic Drive », en trois éditions avec la piste bonus qui diffère à chaque fois : la version « white » pour le côté « ambiant » du groupe, la version « black » pour le côté « sombre », et la version couleur qui reprend les deux.

L’album commence avec une très bonne piste, Pocket Gun qui reprend les fondamentaux de l’album précedent : des mélodies solides, la voix de la chanteuse qui se marie bien avec, parfois quelques guitares saturées mais qui ne surcharge pas l’ambiance.

Certaines pistes utilisant un chant un peu trop proche du « grunt » – qui est difficile à maîtriser, un des maîtres actuel de cette technique étant un certain Mikael Åkerfeldt – rend l’écoute moins agréable. Mais elles sont minoritaires sur l’album. En gros, deux ou trois sur les onzes officielles.

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Clapico et Chatinux : deux utilisateurs d’Ubuntu qui méritent d’être mieux connus.

Et par uniquement pour l’informatique. Il est vrai que je suis (très) mal vu par une partie de la communauté francophone d’Ubuntu, surement à cause de quelques billets où j’exprimais mon point de vue de façon un peu trop… franche 😉

Claude Picot, alias Clapico a monté un site pour sa chère et tendre moitié, « L’Ane à Nath » (oui, le jeu de mots est sympathique). En plus de son site qui est une bible pour l’utilisateur d’Ubuntu (et parfois pour les autres utilisateurs, car on peut découvrir des logiciels qui existe pour les distributions GNU/Linux tout court), le site monté pour sa chère et tendre permet de voir vivre l’élevage d’ânes, et commander des savons à base de lait d’ânesse. Donc, si vous voulez vous faire un cadeau écologique pour les fêtes de fin d’année, pourquoi ne pas y penser ?

Deuxième site, largement plus dans le cadre de l’informatique, c’est Chatinux, un blog collaboratif auquel j’ai un peu participé à sa naissance, maintenu par Jean-Baptiste Sauvage. Pas uniquement centré sur Ubuntu, ce blog collaboratif demande de l’aide. Et la moindre des choses, si vous avez envie de pondre des articles lié à l’informatique, sans vous lancer dans l’aventure du blog en solo, participez à ce blog.

Si j’en ai l’occasion, je posterais encore un ou deux articles pour Chatinux.

Voila, maintenant, c’est à vous de voir. Ce serait con de voir disparaître Chatinux 🙁