Distrowatch aurait-il pété un boulon ?

Distrowatch, le site que les linuxien(ne)s aiment à détester, surtout son classement de curiosité qui ne signifie pas grand-chose et qui dépend énormément de l’actualité affiché sur la une du site pour évoluer en terme de place. Pour l’anecdote, Archlinux qui est une des distributions mère se retrouve à la… 70e place en ce 7 juillet 2025. Ce qui en dit long sur la validité de ce classement.

Avec l’été arrive une actualité plus ponctuelle, se limitant parfois à une ou deux annonces entre deux gazettes hebdomadaires. En lisant la gazette du 7 juillet 2025, à la section « New distributions added to database », on se dit qu’il y a eu quelque part une fête du slip. Car ce n’est pas moins de 14, oui 14, distributions de tout type qui ont été ajoutées.

On y trouve par ordre alphabétique :

  1. Arkane Linux
  2. ATZ Linux
  3. CuerdOS
  4. Expirion Linux
  5. Huayra GNU/Linux
  6. LangitKetujuh OS
  7. LibraZiK
  8. LinuxHub Prime
  9. Luberri Linux
  10. Melawy Linux
  11. Sculpt OS (pas une distribution GNU/Linux)
  12. Tribblix (basé sur OpenSolaris)
  13. Tsurugi Linux
  14. UBLinux

Côté statistiques ?

  • Nombre de distributions indexées : 1032
  • Nombre de distributions actives : 321
  • Nombre de distributions dormantes : 42
  • Nombre de distributions mortes : 667 – et merdre, on échappe au nombre de la Bête
  • Nombre de distributions en attente : 104

Autant dire que l’on atteint des scores intéressants, surtout quand on sait que Distrowatch existe depuis 2001.

Peut-être que Distrowatch veut un peu plus d’activité sur sa une, d’où l’arrivée massive de nouvelles distributions dans l’index. Je dois dire que je n’en connais pas la moitié. De quoi faire quelques tests en machine virtuelle quand je m’ennuierai… Ou que j’aurai fini de lire le cycle des Robots d’Asimov.

Un retour – ponctuel – vers une ancienne activité du blog, la présentation de distributions GNU/Linux.

Cela fait bientôt 7 ans – en novembre 2025, ce sera le cas – que je parlais une ultime fois de mes présentations de distributions GNU/Linux en me justifiant pour l’utilisation de la virtualisation. Un peu avant que je ne parte de YouTube en tant que créateur.

Sept ans, c’est long. Surtout en informatique libre. Les solutions de virtualisations ont bien muri, et il y a une distribution récemment rajoutée – puis ôtée de la liste d’attente de Distrowatch qui m’a donné envie de faire ce court billet avec la courte vidéo qui va bien. Mais ne pensez pas que je vais retourner à cette vieille activité de présentation de distributions. Ce sera purement ponctuel, point barre. Peut-être que ce sera le seul billet de genre pour les deux ans à venir. On verra bien, mais retournons au sujet de l’article.

Il s’agit de la VincentOS. Ses bases ? Une base Archlinux – encore une fois – avec un KDE modifié maison, une couche de traduction logiciel Wine et Proton, OnlyOffice pour la bureautique et Gnome Web pour la toile. Pourquoi pas une solution native comme Falkon, je l’ignore complètement.

Lorsqu’on lance Calamares pour installer la distribution et que l’on a accepté les différentes licenses, on a un écran qui nous dit que ce projet est l’aboutissement de 9 années d’efforts. Wow !

J’aurai pu faire une vidéo DGLFI classique, mais je me suis dit que cette distribution méritait un peu mieux. C’est surtout la présence du PowerShell à la place d’un GNU Bash classique qui a fait peser la balance. Le plus marrant est que la version bêta disponible est le fruit de deux ans d’efforts, spécialement sur le GitHub qui gère les bugs rencontrés.

Vous l’avez vu, le projet a fait un mauvais choix stratégique en terme de stabilité : les dépôts tiers imposés sur les dépôts officiel, cf la page GitHub du projet correspondant à la gestion des dépôts. L’équipe est aussi très petite, pour ne pas dire mono-développeur.

Ça reste une version bêta et on peut espérer – pour le projet – que le comportement dangereux au niveau des dépôts soit corrigé. Mais pour tout dire, je n’y crois pas trop. Il semblerait que les DGLFI à base Archlinux commencent à prendre du poids… Ce qui est dommage pour la base Archlinux qui est très bonne, surtout si on évite des comportements comparable à la jonglerie avec des bouteilles de nitroglycérine.

« Herra 47 : Midsummer Festival », un grand hommage à Leisure Suit Larry premier du nom.

En novembre 2024, je parlais du premier volet des aventures d’Herra 47, un court jeu hommage à Leisure Suit Larry premier du nom. 47, c’était le nombre de points maximaux qu’on pouvait décrocher.

Le C64 était bien utilisé et l’ambiance des vieux jeux d’aventure de Sierra était respectée. Plusieurs mois sont passés, et une suite « Herra 47 : Midsummer Festival » – toujours pour le Commodore 64 – nous raconte la suite des aventures de notre séducteur malchanceux. En effet, au début du jeu, il est viré de son travail. Or, il veut participer à un festival estival… Il est fauché comme les blés, et participer au festival coûte très cher.

Contrairement au premier, le jeu est payant – mais il vaut son prix – et est fourni sous l’image d’une cartouche. Pour tester le jeu sur mon vrai Commodore 64, j’ai utilisé ma Kung Fu Flash 2 en parallèle de mon extension sd2iec pour émuler la sauvegarde sur disquette avec l’image fournie lors du téléchargement du jeu. Voir le jeu tourner sur mon vrai C64 branché à une vieille télé à écran plat de 19 pouces, ça fait plaisir 🙂

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de juillet 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • La dérivée d’Archlinux de la semaine. Une base d’origine russe avec le noyau XanMod et comme interface Plasma. Bien que le projet parle russe, les images ISO parlent anglais. C’est pas trop mal, mon russe étant trop trop trop limité. Par contre, ce sont des images ISO enrobées, allant de 7,4 à 11,7 Go !
  • Finalement, le retrait des paquets en 32 bits pour la Fedora Linux 44 a été rejeté.
  • Vous aimez les jeux à la Leisure Suit Larry (du premier au troisième ?). Alors le projet « Herra 47 : Midsummer Festival » pour le Commodore 64 sera pour vous. Par contre, il n’est pas donné… 6,90$ / 5,86€. Si on finit le jeu en moins de 3 heures, ça fait quand même cher ! Moins que les AAA, je vous le concède 🙂
  • Vous aimez les jeux de labyrinthes qui ont une vue limitée et qui se révèlent petit à petit. Alors le jeu « Irrgarten » pour les Commodore PET/C64/C128 et Plus/4 pourrait vous plaire.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, deux vidéos. Une vidéo en collaboration avec Baba où on revient sur les commentaires d’un article assez lu.

Et une vidéo qui montre que l’on peut gérer des paquets AUR depuis MS-Windows 11 et WSL2.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Les principaux manques du linux bureautique pour être autre chose qu’une niche.

Je sais qu’on va dire que cet article est du réchauffé, et pourtant… Via mon ami le chat qui pète et qui pue, j’ai pu me faire générer une image avec ce que je considère être les 4 principaux manques qui font que Linux, malgré toutes les meilleures volontés du monde, ça restera une niche pour le ludique et le bureautique.

On va y aller dans un ordre que je qualifierai de bazardesque.

Un des gros morceaux, c’est la compatibilité. Que ce soit au niveau des formats de fichiers – et même si LibreOffice a fait d’énormes progrès – nombre de fichiers au format microsoftien (docx, xlsx, ppsx, etc) resteront amochés voire complètement illisibles.

C’est aussi le cas de la compatibilité de l’applicatif. Même si j’ai un MS-Windows 11 avec nombres d’applications libres (LibreOffice, Mozilla Firefox et Thunderbird, VLC, OBS Studio, Notepad++), je ne peux pas tout faire avec du 100% libre. Ce qui me fait aborder le manque d’applicatif digne de ce nom. Revenons-en à la compatibilité. Ou comment faire d’une pierre deux coups !

Vous me direz : on peut toujours utiliser Wine pour certains gros logiciels, comme Photoshop. Au mieux, la dernière version – la CC2024 est qualifiée comme « silver ». En gros, le troisième niveau, après le Platinum et le Gold. Je n’ai rien trouvé de probant sur la base de données de Wine concernant MS-Office dans son ensemble.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de juillet 2025, en pleine canicule…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 378 : Windows 97, ou quand un projet basé sur MS-Windows 3.1 se la jouait « moderne ».

En mai 2017 – comme le temps passe vite – je parlais d’une surcouche graphique à MS-Windows 3.1x, Calmira. Il apportait l’ergonomie de MS-Windows 95.

Cela permet de donner un coup de jeune à l’ensemble, tout en restant 100% compatible avec les logiciels développés pour MS-Windows 3.1x. J’ai appris récemment – je ne sais plus par quel biais ? – d’un projet développé vers l’année 2008, Windows 97. Aucun rapport avec MS-Windows 98.

Sur le site du projet – apparemment développé pour le forum win3x.org sur lequel je n’ai retrouvé aucune trace – on apprend qu’on a un ensemble de bonnes choses :

  • MS Windows 3.1x
  • Le shell Calmira II 3.3
  • La surcouche Win32s, mais sans le freecell, dommage
  • Les correctifs pour l’an 2000
  • Le support du CD-Rom
  • Le support du symbole €
  • MS Vidéo pour Windows 1.1
  • Le support de la FAT32
  • Le passage de MS-DOS 6.22 au 7.0 (celui de MS-Windows 95)
  • L’activation / désactivation du support USB

En gros, pas mal de fonctionnalités supportées par MS-Windows 98. Cependant, aucune détection des cartes sons, j’ai dû rajouter à la main le support de la carte Sound Blaster en post-installation.

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Et de 5000 !

Oui, c’est le 5000e billet du blog, posté au bout de 19 ans, 9 mois et des bananes. La dernière fois que j’avais fait ce genre de billet, c’était pour le 4800e, le 29 août 2024. En comptant comme date d’arrivée le 28 juin 2025, ça fait 303 jours pour 200 billets. Soit, 1,515 jour par billet.

J’étais un peu pessimiste en estimant que le 5000e article devrait arriver en 2026, je me cite :

La prochaine étape, ce sera le billet 5000 qui devrait arriver en 2026 si le blog est toujours en vie !

Bon, j’ai pris un peu d’avance au final ! Mais il faut dire que les mois d’avril 2025 (21 billets), mai 2025 (20 billets) et juin 2025 (20 billets en dehors de celui-ci), ça a pas mal aidé pour atteindre rapidement les 5000 articles.

Prochaine étape ? 5500, mais dans combien d’années ? Trois je dirai à vue de nez. On verra bien si j’y arrive. La prochaine étape, beaucoup plus proche, c’est la 20e bougie pour le blog fin septembre 2025. P’tain, 20 ans déjà 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de juin 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo de la série des tutos à la con, à savoir l’installation de Xlibre sur une base Archlinux.

Sur ce, bonne week-end !

Vieux geek, épisode 377 : Norton Utilities 8.0, l’ultime version pour MS-DOS et MS-Windows 3.1x.

Les Norton Utilities ont une longue histoire. Nés à l’époque du premier MS-DOS, au fil des années et des versions, ils se rendront plutôt utiles pour l’utilisation avancée du MS-DOS.

Surtout avec des outils comme le défragmenteur de disque, inclus dans MS-DOS 6.x, un prompt plus avancé que le command.com (une reprise du 4dos ?), un outil de récupération de fichier effacé, un « disk doctor », des outils d’information sur le système et plein d’autres outils. La version 8.0, la dernière à supporter MS-Windows 3.1x – la première version étant la 6.0 – rajoute des outils de gestion des fichiers ini et un speedisk en mode graphique.

Après un premier échec, j’ai réussi finalement à obtenir une version française fonctionnelle des Norton Utilities. À noter la création d’une disquette de sauvetage à la fin de l’installation qui permet de démarrer dessus avec les outils principaux pour se dépanner.

Si en mode texte, on tape norton, alors les Norton Utilities se chargent et je dois dire que c’est plutôt copieux. On ne sait plus où donner de la tête.

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