En vrac’ de fin de semaine…

Ultime en vrac’ dominical pour 2019. Finissons l’année en beauté.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien qui me parle cette fois. Désolé !

Petit cadeau de fin d’année, car il faut bien se foutre de la gueule du logiciel libre !

Bon week-end et vous connaissez la phrase habituelle des fins d’années ! 🙂

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 24 : ChromiumOS d’Arnold The Bat.

J’ai eu du mal à trouver un sujet pour un nouvel article concernant les projets un peu fou du logiciel libre. Depuis l’épisode 23 en avril 2019, je n’avais pas d’idée. Oui, 8 mois, ça fait long !

Mais comblons donc le trou. J’ai envie de parler de la volonté d’un développeur un peu déjanté de proposer une version fonctionnelle à partir de ChromiumOS, vous savez l’OS entièrement en ligne de Google qui reprend avec plus de réussite les Network Computer de 1997.

En gros, les Chromebooks sont des ordinateurs portables avec une capacité de stockage ultra limitée avec un OS minimal – basé sur Gentoo Linux et le navigateur Google Chrome. En gros, le retour du terminal unixien des années 1970 en plus « bling bling ».

En allant sur le site d’Arnold The Bat, j’ai pris une des dernières versions «  » » »stables » » » », à savoir la Enhanced Special Build R78-12499.B.

Elle date du 12 novembre 2019. Étant donné que c’est une image de clé USB, j’ai décidé d’appliquer le truc que j’explique dans la vidéo ci-après.

La première étape a été d’extraire le fichier, de renommer le .bin en .img et d’appliquer le tout sur une clé de 16 Go. Oui, l’image écrite prend 8,5 Go environ ! Un gros bébé donc.

Continuer la lecture de « Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 24 : ChromiumOS d’Arnold The Bat. »

Une fin de semaine un peu folle…

Il y a des semaines calmes et d’autres qui finissent en beauté… Ou dans la folie la plus pure. Par où commencer ce long billet ? Par des choses terre à terre.

Normalement, je compte partir à compter du 23 décembre 2019 pour quelques jours passer des vacances en famille. Je me suis rendu à la gare SNCF de la ville où j’ai emmenagé pour acheter un billet.

Arrivé au guichet, j’ai attendu qu’une personne se fasse rembourser deux places pour un train apparemment annulé. Une fois devant la jolie guichetière – ce qui ne gâchait rien à l’attente – je lui annonce que je désire prendre un train pour le 23.

D’une mine défaite, elle m’annonce qu’elle n’a pas le plan de circulation, qui tombe chaque après-midi pour le lendemain. Je comprends instantanément qu’elle ne peut pas me vendre un billet pour un train qui ne circulera peut-être pas. Je la remercie pour l’information. Résultat des courses ? Il faudra que j’aille dimanche en fin d’après-midi prendre des nouvelles pour savoir si j’aurai un train qui circule pour la destination qui m’intéresse. Prendre un blablacar ou autre ? Désolé, je tiens un minimum à mon confort de voyage.

Vous vous attendez sûrement à ce que je rentre en colère, que j’insulte de tous les noms les grévistes, que je parle de prise en otage des usagers ? Et bien, vous vous plantez de A à Z.

Bien au contraire, je soutiens la grève contre une retraite par point (dont le montant ne pourra être révisé qu’à la baisse, faut pas rêver) qui s’accompagnera d’une dose de capitalisation, sensible aux spéculations boursières et aux crises qui arrivent tous les 10 à 20 ans. Pour les personnes qui sont nées dans les années 1980, la crise des dotcom de 2001 a été marquante. Mais d’où venait l’argent cramé par les dotcom ? Des fonds de pensions qui voyaient un moyen de financer les retraites de la première génération des papy boomers.

Mais je vous renvoie ici encore une fois à l’excellent « Quand l’internet fait des bulles ».

Je n’en dirais pas plus dans cet article sur la réforme des retraites qui ne me concerne pas, le gouvernement ne l’appliquant qu’aux personnes nées en 1975… Peu importe si la réforme passe ou pas, elle sera réformée par un autre projet d’ici 4 ou 5 ans 🙂

Passons à quelque chose de plus informatique.

Continuer la lecture de « Une fin de semaine un peu folle… »

La mort de Windows 7 en janvier 2020 ? Ce sera du 90-9-1 au final.

Le 14 janvier 2020, Microsoft débranchera la prise de MS-Windows 7 qui avait eu la lourde tâche de succéder au détesté MS-Windows Vista. En février 2014, il y a presque 6 ans au moment où je rédige ce billet, je parlais du syndrôme 631.

Je me cite :

* 6 sur 10 migreront vers une version plus récente de Microsoft Windows, soit vers la version 7 si leur machine est assez puissante, soit vers la version 8.x en achetant une nouvelle machine
* 3 sur 10 casseront leurs tirelires et iront voir chez Apple
* 1 sur 10 ira voir du coté des OS alternatifs

Je parlais de 10 utilisateurs à l’époque, étant naïf au point de croire que le monde libre bureautique avait encore une chance en 2014 de tirer son épingle du jeu. J’ai été dégrisé par l’expérience Manjaro Tux’n’Vape qui a montré que la conquête du bureau par Linux, cela n’arrivera pas à cause des éternelles guerres de clocher qui considèrent que « la distribution A est meilleure que B et qu’il faut éviter C comme la peste à cause d’un obscur point technique… »

En 2014, j’écrivais aussi cela, les 8 ans correspondant à la durée écoulée depuis la sortie de MS-Windows Vista en 2006.

Même si depuis 8 ans, des progrès énormes ont été accomplis du côté du libre, il souffre encore d’une image tenace : celle d’un monde pour fondus d’informatique, où rien ne fonctionne aussi bien sur le plan logiciel que matériel, à la logithèque faible (c’est vrai qu’il n’y a pas 14,5 millions de « zippeurs » comme pour Microsoft Windows), et qui demande de se griller la moitié des neurones à la moindre opération.

Car le nerf de la guerre, c’est de passer à l’étape de l’applicatif : la plupart des personnes sont habituées à leur Photoshop, InDesign, Illustrator – piraté ou légitime – et n’en auront rien à foutre des équivalents libres dont l’ergonomie est parfois si mauvaise qu’une gastro-entérite foudroyante serait moins douloureuse à supporter.

Continuer la lecture de « La mort de Windows 7 en janvier 2020 ? Ce sera du 90-9-1 au final. »

Mes prédictions pour 2019 ? Bilan final.

En décembre 2018, je m’étais lancé dans les prédictions pour 2019. En juillet, j’avais fait un bilan intermédiaire.

Premier point pour la Manjaro Linux : comme je l’avais pensé, 2019 était l’année de tous les dangers. Détrônée du classement de curiosité de Distrowatch par MX Linux, la distribution continue son bonhomme de chemin, même si certains bienpensants du monde linux francophone la voue aux gémonies.

Tout ce que j’ai à répondre, c’est cette vidéo « C’est trolldi, c’est permis » où je montre que mon ordinateur portable est sous Manjaro Linux (passée en Unstable) depuis quelque chose comme 18 mois et que l’installation se porte comme un charme.

Concernant les distributions à base de paquets universels, comme la Fedora Silverlight, la 31 est sortie en novembre 2019. J’avoue ne pas avoir testé, donc je ne me prononcerai pas. Notons quand même que les versions classiques sont encore mises en avant… On se demande bien pourquoi 🙂

Continuer la lecture de « Mes prédictions pour 2019 ? Bilan final. »

Ce qui est bien avec le monde du logiciel libre, c’est qu’on peut toujours creuser dans l’idiotie et l’inutilité…

…sans jamais vraiment toucher le fond. Non, je ne parle pas du fork soi-disant éthique de GIMP dont j’avais parlé dans la vidéo ci-après.

Ou encore de la CleanJaro qui vire le format de paquets universel poussé par une entreprise connue pour faire cavalier seul et se ramasser presque à chaque fois.

Non, j’ai appris une chose de mon expérience avec la Manjaro Tux’n’Vape (merde, le nom qu’il ne faut pas prononcer), c’est que le monde du logiciel libre – spécialement sa branche bureautique – est tellement immobiliste et tellement dogmatique que la Chambre Introuvable de 1815 serait d’extrême-gauche en comparaison.

Continuer la lecture de « Ce qui est bien avec le monde du logiciel libre, c’est qu’on peut toujours creuser dans l’idiotie et l’inutilité… »

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • Hubris., groupe de rock progressif helvète annonce la sortie de son prochain opus « Metempsychosis » sur le label australien « Art As Catharsis » pour le 1er février 2020. L’album est disponible en précommande.
  • Si vous êtes passionné par l’histoire de la conquête spatiale, Stardust a produit un épisode sur Gunther Vendt, personnage incontournable de l’astronautique américaine des programmes Mercury jusqu’à la navette spatiale. Il dure près de 50 minutes, mais ça passe très vite.

C’est tout pour aujourd’hui !

Bon week-end 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Dernier épisode

Voici donc l’ultime épisode de la série de billets consacrés aux distributions dont j’ai parlé en 2014.

Pour le dernier mois de 2014, le bilan n’est pas trop mauvais, avec 5 survivantes sur 7 articles. La nOS qui était une kubuntu revampée est retournée au néant qu’elle n’aurait pas dû quitter, bien qu’il faille rajouter la mort d’Antergos en mai 2019, remplacée par le duo RebornOS / EndeavourOS. Manjaro Linux OpenRC est devenue Artix.

Continuer la lecture de « Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Dernier épisode »

Pamac 9.2.0, une évolution en douceur pour ce gestionnaire de logiciels graphiques pour la grande famille Archlinuxienne.

Il y a des outils qui sont sensibles à mettre à jour, un gestionnaire de logiciels en fait partie. Dans la famille Archlinuxienne dans son acception la plus large, Pamac est devenu un outil reconnu. Je maintiens depuis septembre 2017 (soit un peu plus de deux ans au moment où je rédige ce billet) sa version de développement sur AUR.

En septembre 2017, c’était la version 5.1.1… Comme le temps passe vite 🙂

Depuis, on en est arrivé à la neuvième génération, et la version 9.2.0 est disponible en release candidate depuis le 30 novembre 2019.

Quand on arrive à la neuvième génération majeure d’un outil, on est plus dans l’évolution que dans les révolutions constantes. On est plus dans le polissage et la finition que les grands chamboulements.

Continuer la lecture de « Pamac 9.2.0, une évolution en douceur pour ce gestionnaire de logiciels graphiques pour la grande famille Archlinuxienne. »

Quand EndeavourOS montre sa vraie nature, ça peut faire mal.

Depuis que j’ai mis de côté les articles de tests de distributions – qui finissent par toutes se ressembler – et que je me suis réorienté vers tout ce qui est logiciel de plus haut niveau, j’ai senti un certain soulagement.

En septembre 2019, j’écrivais un article au titre évocateur : « EndeavourOS, un outil bien pratique pour les archlinuxien(ne)s ne voulant plus se prendre la tête. »

Mi-novembre 2019, un article avait été posté sur le site d’EndeavourOS s’excusant de devoir annuler la publication prévue pour le mois de novembre, le travail n’étant pas terminé, spécialement en ce qui concerne la partie installation en ligne. Étant « dans le secret des Dieux » (en tant que modérateur) je peux confirmer que l’installation en réseau, ce n’était pas encore tout à fait ça.

Durant la deuxième quinzaine d’octobre 2019, pacman 5.2 a été rendu disponible, cassant certains outils, dont Kalu qui était utilisé par EndeavourOS, comme je l’ai précisé dans un article du 23 octobre 2019. La loi de Murphy s’exprimant à fond, l’ISO qui devait sortir en novembre 2019 ne contenait plus Kalu, remplacé par un outil maison, eos-update-notifier.

Continuer la lecture de « Quand EndeavourOS montre sa vraie nature, ça peut faire mal. »