Quels anniversaires pour l’année 2023 en informatique et en jeux vidéos ?

Le premier billet de l’année 2022 était consacré aux anniversaires du genre 5, 10, 15 ans voire plus.

Pour entamer l’année 2023, j’ai eu envie de faire de même. La liste sera tout sauf exhaustive, car il est certains que j’oublierai certains jeux et OS. Désolé par avance pour les manques. Allons y par ordre chronologique.

1983 : c’est l’année noire pour les jeux vidéo, l’année où a éclaté la bulle des jeux vidéos connu aussi sous le nom du krach de 1983.

1988 :

  • C’est l’année de sortie du duo Windows/286 2.10 et Windows/386 2.10. Des versions qui n’ont pas eu un grand succès…
  • C’est l’année de sortie du jeu d’aventure le plus bizarre que j’ai pu croisé, « L’arche du Capitaine Blood ».
  • Dans le monde des bornes d’arcade, c’est la sortie de l’ultra-punitif « Ghouls and Ghosts ».

1993 :

  • C’est l’année de sortie d’un jeu ayant lancé un genre, le FPS. Je parle bien entendu de « Doom » premier du nom.
  • C’est aussi l’année de sortie du Wolf3D-like le plus abouti, « Blake Stone : Alien of Gold ».
  • Un jeu sort pour MS-Windows, un rogue-like du nom de « Castle of the Winds ».
  • Dans la série des licenses mythique, je demande « Duke Nukem 2 », jeu de plate-forme à l’époque.

1998 :

  • Nous faisons connaissance d’un certain Gordon Freeman dans « Half-Life », premier du nom.
  • Été 1998 : c’est l’arrivée d’un certain Microsoft Windows 98.
  • Dans le domaine des FPS basé sur l’horreur, je demande un certain « Blood 2 ».
  • Attention, chef d’oeuvre : le premier Unreal sort pour PC et Mac.
  • Pour les fans de jeux de rôle, c’est l’année de sortie de « Baldur’s Gate ».
  • Pour les amoureux transits de MS-DOS, son clone FreeDOS voit sa première bêta être publiée.
  • Dans le domaine des OS, je demande la Mandrake Linux 5.1, première de la longue lignée existant de nos jours via le duo/duel Mageia/OpenMandriva.

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Vieux Geek, épisode 237 : Mozilla Firebird, une préversion presque oubliée de Mozilla Firefox.

L’histoire du navigateur web Mozilla Firefox a été assez mouvementée durant ses deux premières années, de septembre 2002 à novembre 2004, l’époque des version 0.x.y. Si les 5 premières préversions s’appellait Mozilla Phoenix, nom qui avait du être abandonné suite à la demande du fabricant de Bios Phenix, les version 0.6.x et 0.7.x eurent pour nom, non pas Mozilla Firefox, mais Mozilla Firebird.

Les version 0.6.x et 0.7.x couvre l’année 2003 et le début de l’année 2004. Sauf erreur de ma part, la première version à s’appeller Mozilla Firefox remonte à début février 2004. Un article de Tom’s Hardware semble confirmer ce souvenir.

Mais à quoi ressemblait donc cette ancestrale version ? Je vous emmene en voyage en 2003… Ça va rappeler des bons et moins bons souvenirs à la plupart des personnes, mais c’est le prix de la nostalgie…

Évidemment, essayer d’utiliser un navigateur vieux de 17 ans sur la toile de 2020, cela tient de la gageure, voire du masochisme. Mais si vous avez envie de tester cette ancestrale version, la Fondation Mozilla conserve une archive sur leur serveur FTP.

Bonne (re)découverte 🙂

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 19 : la Bataille pour Wesnoth, le jeu de stratégie en tour par tour du monde libre.

En février 2016, je parlais du jeu de stratégie en temps réel, 0 AD, à l’époque en alpha 19.

Cependant, dans le domaine de la stratégie en tour par tour, il y a un projet du monde libre que l’on ne peut contourner, la Bataille pour Wesnoth connu aussi sous le nom de Wesnoth tout court.

C’est un projet de jeu de stratégie en tour par tour né en 2003. Franchement inspiré de gros succès comme l’excellent Heroes of Might and Magic II, on est plongé dans un jeu qui au fil des années a donné ses lettres de noblesses à la ludothèque libre.

Le joueur est plongé dans un monde typique de l’héroic-fantasy, avec ses incontournables elfes, dragons, nains, sorciers… Bref, le bestiaire habituel de ce genre de jeux 🙂

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Vieux geek, épisode 68 : Beonex Communicator, le fork oublié de la suite Mozilla.

Le 30 mars 1998, Netscape libère le code de ce qui devait être Netscape 5. C’est la naissance de Mozilla. Après une remise à zéro du code fin 1998, il fallu attendre jusqu’en 2002 pour voire sortir Mozilla 1.0. Comme tout logiciel libre qui se respecte, il y a toujours la possibilité – trop souvent utilisée à toutes les sauces – de forker un projet.

Entre 2000 et 2003, un fork du code de la suite Mozilla est publié à destination du grand public. En effet, la suite Mozilla était destinée à servir de base aux différents Netscape Navigator 6 et suivants. C’est en septembre 2002 qu’un projet de séparation du code pour se concentrer sur le navigateur est proposé, un certain Phoenix, devenu Firebird puis… Firefox 🙂

Mais revenons à la période précédant Phoenix. Beonex Communicator – dont le site existe toujours au moment où je rédige cet article, en août 2016 – propose une version réemballée de la suite Mozilla. La dernière version sortie fût une 0.8.2 sorti en mars 2003. Elle était basée sur la version stable 1.0.2 de la suite Mozilla.

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Vieux Geek, épisode 26 : Fedora Core 1 ou la naissance du projet communautaire de Red Hat.

Alors que la Fedora Linux 21 sort (ou sera sorti) aux alentours du 9 décembre 2014, je me suis souvenu du tout début de ce projet lancé par Red Hat qui voulait recentrer sa version payante auprès de la clientèle professionnelle, donnant naissance au projet Red Hat Enterprise Linux.

Quand le projet Fedora, qui s’appellera jusqu’à sa version 6 « Fedora Core » (octobre 2006), voit le jour nous sommes en novembre 2003. Red Hat avait proposé de manière payante ses précédentes distributions.

Je me souviens d’avoir acheté en 1997-1998 la Red Hat Linux 5.0 (nom de code Hurricane). Les vieux de la vieille doivent se souvenir de cette version qui a marqué les esprits, car elle était une des premières à introduire la glibc 2.0 au lieu de la libc linux de l’époque, bref 😉

Bref, retournons à la publication de la Fedora Core 1, début novembre 2003. Du nom de code de Yarrow, elle correspond à la volonté de Red Hat de proposer une version communautaire de sa distribution, un peu à l’image des grands noms communautaires de l’époque comme Debian GNU/Linux ou encore Slackware Linux. La Fedora Core 1 a succédé à la Red Hat Linux 9, sorti en mars 2003.

Cependant, à cause des brevets logiciels, certains formats ne pouvaient pas être lus directement. Il fallait passer par des dépots complémentaires pour supporter par exemple le format mp3. C’est d’ailleurs toujours le cas, merci les brevets logiciels, même s’il suffit de nos jours de rajouter le dépot rpm fusion. En 2003, c’était largement plus casse-tête.

La distribution – que l’on peut toujours récupérer sur le ftp de la Fedora Linux – était uniquement en 32 bits, et se composait de 3 CDs d’installation et 3 autres pour le code source. Pour commencer à se prendre un coup de nostalgie, voici l’écran de démarrage de la Fedora Core 1.

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Vieux geek, épisode 12 : La Mandrake Linux 9.1

J’ai connu les distributions GNU/Linux il y a un certain nombre d’années. Mon premier contact, ce fut en 1997. Cependant, entre 1997 et 2003, les distributions se sont succédées sur le disque dur de mes machines respectives, ne durant dans le meilleur des cas qu’un jour ou deux.

En 2003, j’habite à Neuilly-sur-Bassin, euh, je voulais dire Arcachon, avec ma surpuissante machine de l’époque : Pentium 4 à 2 Ghz, 256 Mo de mémoire vive, et dans les 80 Go de disque. Du moins, si mes souvenirs sont bons, car cela remonte à plus de 10 ans !

A l’époque, j’essaye désespérement de me passer de MS-Windows XP. Les distributions GNU/Linux se succèdent sur mon disque dur. Et en 2003, MandrakeSoft propose la version 9.1 de sa distribution fétiche, Mandrake Linux. Après avoir récupéré les 3 ISOs de l’installation, je les avais gravé sur des CD-RW pour installé l’ensemble. Avec ma ligne 512K à l’époque, je vous laisse imaginer le temps nécessaire pour récupérer les 1,8 Go de données.

Et comme à l’époque je n’étais pas fan de KDE, je m’étais replié sur Gnome, en version 2.2.

Pour les détails techniques, je vous renvoie sur cette dépêche de LinuxFr.

En fouillant le grand nain ternet, j’ai pu trouver un miroir ftp où on peut trouver les ISOs de la Mandrake Linux, jusqu’à l’époque de la toute première, la Mandrake Linux 5.1.

J’ai donc voulu vous montrer ce à quoi ressemblait les distributions GNU/Linux à cette époque préhistorique. Qemu a été mon allié. Pour info, l’alias kvm32 contient la commande suivate : qemu-system-i386 -k fr -m 2048 -soundhw all -vga std --enable-kvm.

J’ai donc créé une image disque virtuelle de 32 Go. Tout en sachant que la distribution Mandrake Linux ne demandait qu’un gros Go installée.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom Mandrake91-cd1-inst.i586.iso -boot order=cd &

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