En vrac’ rapide et libre pour bien commencer la semaine.

Voici un vrac’ rapide et libre en ce lundi de début octobre.

Slackware Linux 14.0 : quel plaisir de retrouver l’ancestrale distribution GNU/Linux.

Avant que vous me jettiez la moindre pierre sur la tronche, je dois dire que j’aime cette distribution. Ce fut mon premier aperçu de ce qu’était une distribution GNU/Linux, vers 1997, avec une version personnalisée de la Slackware Linux 2.3 que l’on pouvait installer sur une partition dos en utilisant la technologie umsdos.

La Slackware Linux 14.0 est sorti cette semaine. Les notes de publication informent sur le plan technique des nouveautés. En mai dernier, je faisais un bilan de la version de développement de la Slackware Linux, un an après la sortie de la précédente version stable, la version 13.37.

J’ai donc décidé de consacrer un article à la distribution GNU/Linux qui m’a fait découvrir ce monde étrange du logiciel libre, bien des années avant que je migre pour de bon.

La distribution est conservatrice, et c’est pas plus mal. Car une personne qui connait l’installateur de la Slackware Linux ne verra presque aucune différence au fil de versions. Je pense même que la première fois que j’ai vu l’installateur de la Slackware Linux – en 1997 – ne me dépayserait pas trop de nos jours 🙂

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Solid’r Net 3 : une dérivée d’ubuntu à vocation solidaire.

Il existe une tripotée de dérivées de la distribution Ubuntu. Si la plupart sont des dérivées officielles (avec une environnement alternatif) ou une visée éducative ou de création multimédia, une partie se résume à rajouter un fond d’écran différent, deux ou trois logiciels, où encore à flatter l’égo de la personne à l’origine de la dérivée, surtout les égos fruités.

Mais il existe aussi des dérivées plus pragmatique, plus solidaire. L’une d’elles, c’est le projet Solid’r Net.

C’est un projet issue du département des Deux-Sèvres. Le but avoué est « simple », je cite le site officiel :

pour l’environnement : réemployer des outils plutôt que les jeter,
pour la philosophie et l’économie : les ordinateurs sont intégralement équipés de logiciels libres,
pour l’aide aux personnes en difficulté : le marché de reconditionnement intègre une clause d’insertion,
pour le partage de la connaissance : tous les publics peuvent suivre des actions de sensibilisation aux TIC et à leurs usages gratuitement et en copyleft bien évidemment.

En clair, lutter contre l’obsolescence programmée, recycler autant que possible, bref, être solidaire et responsable.

Le projet propose une distribution basée sur Ubuntu 10.04.x LTS. Celle-ci ne nécessite qu’une machine avec 256 Mo de mémoire vive et 4 go de disque, dixit l’exemplaire au format physique j’ai déjà utilisé plus d’une fois pour sauver la mise de données bloquées par un MS-Windows en carafe.

Evidemment, prendre la 12.04 LTS aurait été plus pérenne, mais elle est quand même plus gourmande : 384 Mo de mémoire vive et 4,5 Go de disque.

Quand on recycle des vieilles machines, le moins gourmand, c’est le mieux.

La personne à l’origine du projet, avait posté un appel au test d’une préversion il y a une grosse semaine.

J’ai tout fait pour apporter techniquement ma pierre au projet. Et je me suis dit, pourquoi ne pas présenter le projet sur mon blog, histoire de le faire connaitre.

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En vrac’ rapide et libre.

En ce pluvieux mardi, un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne journée avec la pluie :]

Unity et Archlinux : Où en est le port ?

J’ai décidé cet après-midi de voir l’état du port d’Unity pour Archlinux. J’ai utilisé le dépot précompilé disponible sur http://unity.xe-xe.org/. Cette version de dépot est vieille d’une semaine, du 17 septembre 2012, donc peut-être que le port compilé à la main est plus avancé, mais je n’avais pas envie de passer 6 heures à le faire recompiler entièrement.

Après avoir suivi les recommandations de la page, en partant d’une Archlinux avec un Gnome 3.4 et son shell parfaitement fonctionnel, j’ai lancé les commandes d’installation, en rajoutant un yaourt -S unity-extra histoire d’avoir le port le plus complet possible.

Pour la petite info, la Archlinux en question est complètement systemd-isée. Pour activer le démarrage de LightDM, j’ai saisi la commande suivante en tant que root :


systemctl enable lightdm.service

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Linutop, une bonne idée mais difficile à mettre en oeuvre ?

Linutop, c’est une entreprise qui propose un mini ordinateur avec une Xubuntu allegée. Ce genre de boitiers est dédié à des accès internet public, du genre espace public numérique, hôtel, ou encor des écoles.

La machine en elle même est assez petite, peu gourmande. J’ai été contacté pour donner mon impression sur la dernière version de la Linutop. Après avoir récupéré l’image ISO de démonstration, j’ai créé un machine virtuelle VirtualBox avec 2 Go de mémoire, sachant que la linutop dernière version en « haut de gamme » propose au maximum 2 Go de mémoire vive et de 2 Go d’espace de stockage flash.

Basée sur la Xubuntu 12.04, elle propose un mode « kiosque internet », des outils comme LibreOffice ou encore VLC. Bref, le minimum indispensable dans un espace public numérique ou en tant que borne internet classique.

Le gros hic de la version de démonstration : elle est en anglais, configurée pour le clavier anglais et le fuseau horaire de Londres. Et l’ensemble de la logithèque est en anglais.

Seule l’installation en dur permet de contourner la barrière de la langue. Au premier démarrage de l’OS installé, on peut enfin contourner la barrière de la langue.

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Mozilla Firefox, 10 ans déjà d’existence.

Demain, le 23 septembre ce sera le 10ième anniversaire de la première préversion de Mozilla Firefox (alias Phoenix à l’époque).

J’ai donc récupéré une image ISO de la Slackware Linux 8.1, et récupéré la version pour distributions GNU/Linux sur le répertoire ftp de la Fondation Mozilla.

Basé sur une préversion de la suite Mozilla 1.2, c’était un logiciel très frustre à l’époque. J’ai fait une vidéo avec Gnome 1.4 à l’époque de la Slackware Linux 8.1.

10 ans déjà que ce petit projet voyait le jour… Comme le temps passe vite !

Quand la querelle des anciens et des modernes fait comprendre la migration des utilisateurs de Microsoft Windows vers Apple MacOS-X.

Si le bureau ne s’impose pas, ce n’est pas une histoire d’interface graphique comme certains blogueurs peuvent le prétendre, utilisant des termes religieux pour parler d’une technologie – ce qui en dit long sur le mélange dangereux des genres – mais une histoire qui fait penser à la querelle des anciens et des modernes.

Et encore une fois, c’est systemd qui est en cause. Ce matin, une simple mise à jour de systemd sur le dépot testing d’Archlinux a mis le feu au poudre. Il s’est arrivé que le paquet était cassé, ce qui est assez logique sur le dépot de test après tout.

Et un pourfendeur de la technologie, qui montre – par la suite – sa haine envers Lennart Poettering, s’en est donné à coeur joie :

Yes, binary init system is so much better than a script based init
system. And Poetterix is so damn good, so advanced, such an evolution
and so much better than the common and over 40 years well tested
sysvinit.

Come on systemd fanboys, here you have the first example. There’s more
to come. I’ll get my popcorn.

Ce qui donne traduit :

Oui, un système d’initialisation binaire est tellement mieux qu’un système basés sur des scripts. Et Poetterix est si bon, si avancé, une telle évolution et si meilleur que les classiques sysinit bien testé vieux de 40 ans.

Allez-y fanboys de systemd, nous avons notre premier exemple. D’autres viendront. Je prends mon popcorn

Oui, vous avez bien lu, Poetterix, pas Linux.

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Avoir les yeux plus gros que le ventre, ou comment tuer une distribution…

…qui aurait pu allier la souplesse du rolling release et les paquets de la Debian GNU/Linux. Dans un article assassin, du moins via un blogueur invité, cepcasa qui avait un blog sur debian [modification apportée à l’article d’origine après une remarque de Cyrille], notre bon maître Cyrille taille un costard à la LinuxMint Debian Edition, mettant le doigt sur un point précis, je cite :

j’ai été très déçu de la mise à jour du pack 5 de ma LMDE. L’équipe LMDE a pris un certain retard dans la gestion des paquets issus de Debian et, à mon avis, la dernière mise à jour n’a pas de sens. On le verra d’ailleurs aussi lors du passage de LMDE à Debian wheezy où il me faudra télécharger 1.400 Mo pour la mise à jour. Après les 1 Go de l’autre jour cela prouve donc un sacré retard et laisse à penser que dans quelques jours un pack 6 de plusieurs centaines de Mo est inévitable. Amateurisme.

Etant comme l’apôtre Thomas, j’ai voulu voir l’état des lieux de la Linux Mint Debian Edition 2012.04, version Mate / Cinnamon. Comme je disais début 2012, parlant du duo Linux Mint Debian Edition et Cinnamon :

Je compte tester l’ensemble dans le courant de la semaine prochaine. Je sens que le prochain grand mouvement, pas pour la Linux Mint 13, mais plus tard, sera de prendre comme base la Linux Mint Debian Edition et de coller dessus Cinnamon. Et ce serait un coup de génie : une interface modulable, basée sur Debian, et donc se démarquer de la distribution reine… J’avais dit dans mon billet de prévision sur l’année 2012 que Linux Mint serait une distribution sur laquelle il faudrait compter.

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Elementaire, mon cher Watson.

ElementaryOS, c’est la distribution dérivée d’Ubuntu (nul n’est parfait) qui monte en ce moment. Mon ami, le diablotin, en est super fan. J’en ai parlé dans un « en vrac' » récent, car les développeurs ont montré leur gestionnaire de fenêtre, dérivé des technologies de Gnome Shell, j’ai nommé Gala.

J’ai donc récupéré la dernière ISO de développement hebdomadaire, en 64 bits, histoire de tester un peu cette distribution qui a actuellement le vent médiatique en poupe, voir cet article dithyrambique de Tux-planet.

Ecran de démarrage d'elementaryOS

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