Ma dé-GAFAM-isation… Quel bilan au bout de 4 ans et demi ?

En octobre 2016, je publiais un billet intitulé : « Ah, la dé-GAFAM-isation… Plus facile à dire qu’à faire :(« . Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts comme on dit, et j’ai voulu faire un bilan de ma dé-GAFAM-isation.

À l’époque, ma position était la suivante :

  • Diaspora* pour avoir un réseau social à la Facebook.
  • Linux pour l’informatique au quotidien
  • Un compte chez Amazon pour tout ce qui est achat en ligne.
  • Pour Google : plusieurs comptes de courriers, le réseau social Google Plus, l’agenda, la musique, les images et Youtube pour les vidéos. Sans oublier un smartphone sous Android.
  • Un compte sur Twitter et un autre sur une instance Mastodon dont j’ai changé entre temps.

Faisons le bilan. Côté abandons :

Diaspora* ? Je l’ai quitté en juin 2020, m’apercevant qu’on tournait en rond et je partageais aussi le constat d’Arpinux sur ce que devenait le réseau social décentralisé.

J’ai honteusement ouvert un nouveau compte chez Facebook (une dizainz d’années après la fermeture du premier compte), pour une simple et bonne raison : voir d’autres personnes que des geeks rotant leurs sodas et leurs pizzas. Oui, je pousse un peu la caricature, mais qui aime bien châtie bien.

Pour tout ce qui est Google : abandon de l’agenda pour un Davical auto-hébergé sur un Raspberry Pi 2. Pour la musique, j’ai migré de Google Music à sa mort vers Youtube Music. Google Plus a été mis à mort en 2019.

Sans oublier l’arrêt de publication de vidéos sur Youtube au profit des instances peertube.fr et tux’n’tube. Pour plus de détails, je vous renvoie à l’article des deux ans datant de novembre 2020.

Le reste n’a pas bougé, même si j’envisage fortement – j’ai un serveur qui héberge le blog et qui peut me laisser entrevoir l’hébergement d’une copie de ma musique en ligne en utilisant un service comme Funkwhale.

Projet à l’étude pour le moment. Je reviendrai sur ce sujet en temps et en heure. Ça sert d’avoir une connaissance qui est administrateur serveur et réseau de formation 🙂

Se débarrasser de l’ensemble des services des GAFAM n’est pas si évident que cela. Cela aurait pu être mieux. Mais je ne vais pas faire la fine gueule.

Horreur, malheur, j’ai ouvert un compte chez le fesseur de caprins !

Oui, moi, le libriste – pas assez puriste selon certains parangons de vertu – que je suis a osé ouvrir un compte sur Facebook. Pourquoi ? Car je suis devenu pragmatique.

Diaspora* est un fiasco. On y retrouve tout ce qui me fait fuir actuellement : les personnes bienveillantes (au sens XXIe siècle du terme), la novlangue qui invente des formes neutres dans une langue qui n’en a pas, contrairement au latin ou à l’allemand, qui balance ses « il faut être bienveillant les uns envers les autres », des « les flics sont nos amis » (en 2015), et des « les flics sont des méchants pas beaux » (depuis 2017 en gros).

Bref, c’est une des raisons qui m’avait fait quitter Diaspora* en juin 2020.

Cependant, je ne partage aucune information sur ma localisation géographique actuelle, et je me limite à quelques connexions avec des connaissances musicales, ludiques ou réelles. Ce n’est pas pour rien – et oui, je vais encore vous casser les gonades avec – que je me suis inscrit au groupe « Planet-X3 for MS-DOS ». J’ai été aussi invité sur le groupe « Linux France & BSD ». Dont je suis membre même si je ne poste rien dessus.

Bref… En vieillissant, je laisse tomber mes vieilles lunes de dégafamisation complète. Je reste pratique et pragmatique. Je sauvegarde régulièrement mes données et c’est tout. Quant à Twitter, je pense de plus en plus à le quitter, vu que c’est devenu le royaume de la justice populaire qui porte un nom en bon français : du lynchâge.

Sur ce, je vous laisse, j’ai une vidéo vieux geek sur le feu !

Suis-je un mauvais geek ? :)

J’avoue que j’en suis arrivé à me poser la question récemment. En lisant un article de Nikopik sur le moteur de recherche en mousse de Facebook, je me suis dit : « Merde, je ne suis plus sur Facebook depuis environ trois années, et peut-être même un peu plus. »

Est-ce que cela fait de moi un mauvais geek ? Je suis bien présent sur twitter après une période où je l’ai quitté pour aller sur le fantomatique identi.ca avant de revenir sur Twitter.

J’avoue que par moment, avec la palanquée de gamin(e)s qui balancent des insanités homophobes en jurant leurs grands dieux ne pas être homophobe (j’ai du en bloquer environ 200 en l’espace d’une année), les propos d’appels aux meurtres en raison de l’orientation sexuelle d’une personne, ça donne vraiment envie de rester sur le réseau en question.

Ouvrons une rapide parenthèse.

Sur le plan des propos homophobes, nombre de gamin(e)s qui se découvriront homosexuels, lesbiennes ou bisexuel(le)s après avoir balancé des saloperies digne des bons Français sous Vichy, feront la fortune des psychologues et autres psychiatres, mais c’est un autre sujet.

Fermons cette rapide parenthèse.

J’avoue aussi que ma présence sur les réseaux sociaux est assez classique : un compte sur Linked In, un autre sur Viadeo (qui ne me servent pas à grand chose surtout si on refuse de sortir la carte bleue), un sur Google Plus. Diaspora* ? Je dirais par simple charité que c’est l’exemple de la bonne idée gachée.

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Bilan de l’année 2012, mes « prédictions » à l’épreuve des faits.

Je sais, il reste 28 jours avant la fin de l’année (ou 18 avant la fin du monde selon les fanatiques de l’Apocalypse), et j’ai donc voulu faire le bilan final de mes prédictions faîtes fin 2011 pour l’année qui se termine.

Commençons par Ubuntu et Linux Mint. C’est un peu le statu quo. Ubuntu ne s’est pas effondrée, et la Linux Mint n’a pas pris le monde des distributions GNU/Linux d’assaut pour s’imposer en tant que distribution incontestable.

Si on prend le classement de Distrowatch (qui vaut ce qu’il vaut), si vous en connaissez un autre plus fiable je suis preneur, sur les 12 derniers mois, nous avons le classement suivant :

  1. Mint
  2. Ubuntu
  3. Mageia
  4. Fedora
  5. openSUSE
  6. Debian
  7. Arch
  8. CentOS
  9. PCLinuxOS
  10. Puppy

Et en le comparant à l’année 2011 :

  1. Mint
  2. Ubuntu
  3. Fedora
  4. Debian
  5. openSUSE
  6. Arch
  7. PCLinuxOS
  8. CentOS
  9. Puppy
  10. Mandriva

On constate deux choses : le podium est quasi-identique, et seul l’arrivée de Mageïa en force, et la descente aux enfers de la Mandriva sont les faits les plus notables.

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L’introduction en bourse de FaceBook, début du l’explosion de la Bulle 2.0 ?

La semaine a été marquée par l’introduction en bourse de FaceBook, le réseau social qui se vante d’avoir pas loin d’un milliard de comptes (ce qui ne veut pas dire 1 milliard d’utilisateur) car je connais des personnes qui ont deux, trois ou quatre comptes ouverts. Cela ne veut pas dire aussi que tous les comptes sont actifs, car si on sort les personnes qui ouvrent un compte puis le laisse ainsi à l’air libre… Soyons généreux, et disons que 75% des comptes soient actifs au moins une fois par semaine, ce sera bien et surement assez réaliste.

Donc, on va dire que sur le milliard de compte prévu pour cette année, 750 millions le sont vraiment. Donc, cela veut dire que la capitalisation boursière actuelle (en gros une centaines de milliards de dollars) se basent sur les faits et geste de 750 millions de personnes. Soit en gros, la moitié de la population chinoise ou encore l’addition de la population européenne, de la population des Etats Unis et du Méxique.

Donc, si on fait un calcul rapide, cela voudrait dire que Facebook considèrent que chaque utilisateur vaut (100 000 000 000 / 750 000 000) = 133,33$ pour savoir que Tata Jeannine a eu la courante à cause d’un coquillage pas frais, ou la photo boutonneuse d’un djeunz… Wow ! 133$ pour des infos aussi cruciales, c’est vraiment ultra cool.

Car Facebook n’a rien inventé. Il n’a fait reprendre l’envie des personnes d’être lié en un lieu unique, en regroupant une messagerie plus ou moins instantané, la possibilité d’ajouter une photothèque, des jeux plus ou moins (d’ailleurs souvent plus que moins) soi disant gratuit. Bref, reprendre les fondements de la toile (qui existe depuis en gros 20 ans) en l’enrobant dans une belle interface auto-générée grace à du code en PHP.

En gros, Facebook est le successeur de MySpace, de Second Life, et autre mondes virtuels ou réseaux sociaux qui ont déjà existés et qui ne sont plus que l’ombre d’eux même voire qui ont mis la clé sous la porte.

D’ailleurs voire que l’action de FaceBook est resté assez stable est une preuve supplémentaire que la bulle 2.0 ne va pas tarder à nous exploser dans les doigts. Car vendre du vent comme le fait Facebook, c’est génial, sauf quand on s’aperçoit que le vent, ce n’est que de l’air, et rien d’autre.

D’ailleurs, ce qui me fait aussi penser que la bulle 2.0 va pas tarder à exploser, c’est la prise de valeur sans commune mesure du réseau social graphique Pinterest… Il est marrant de noter que ce réseau social qui fait penser à un panneau d’affichage géant était valorisé à 1/2 milliard de dollars en mars dernier… Soit 18 fois la valeur des fonds levés…

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