« Plow » de Tarmak : du très bon post-rock belge.

Il m’arrive d’être contacté par des groupes pour me faire connaitre un album qui doit sortir ou qui est sorti. À chaque fois, j’écoute les productions, ne promettant rien d’autre. Parfois c’est un coup de coeur. Parfois je n’accroche pas. J’ai été contacté par Tarmak il y a une dizaine de jours pour me parler de leur premier album, « Plow », disponible entre autre sur Bandcamp.

Pour parler rapidement du groupe, c’est un trio qui propose un post-rock assez musclé à 95% instrumental.

Il m’a fallu deux écoutes pour que j’accroche pour de bon et que j’achète un exemplaire numérique de l’album. Ce qui est la moindre des choses après tout !

L’album est bien proportionné : 26 minutes pour 4 pistes. La première piste « Krater » est comme un amuse gueule. C’est la seule piste qui comporte un tout petit peu de chant clair, qui dure environ 2 minutes sur les 7 de l’ensemble. C’est le genre de piste avec un rythme répétitif à la limite de l’hypnotique. Très bon.

Avec la deuxième piste « Petanque », on tombe dans le 100% instrumental. La mélodie m’a fait penser à un titre de la bande son d’un jeu que j’avais bien apprécié en 1997, Quake 2. On continue tranquillement la montée en puissance. C’est aussi la piste la plus courte avec seulement 5 minutes et 7 secondes au compteur. D’ailleurs, c’est le genre de pistes qui s’adapterait bien à un doom-like, surtout quand on arrive dans un coin sombre et qu’un monstre vous attend au détour d’un couloir.

Avec « Krampus », on change d’ambiance. On est un peu plus dans le festif. C’est une piste qui donne envie de se trémousser sur une piste de danse. C’est une piste qui doit donner tout sa puissance en concert. C’est aussi la plus longue de l’album, avec plus de 8 minutes au compteur.

La dernière piste « Toton » commence avec une guitare « piquée » (je crois qu’on appelle ce genre de jeu ainsi) qui donne une ambiance sombre. La piste est rapide et elle finit l’album en beauté.

Il faut noter que le groupe a un sens de l’humour certain. On peut lire sur leur page bandcamp ceci :

The band started off as an acapella singin band that specializes in mongolian throat singing. But since the world wasn’t ready for that yet, they have decided to become a progressive post rock/metal trio!

Ce qui donne traduit :

Le groupe a commencé comme un groupe de chant a capella qui se spécialise dans le chant de gorge mongol. Mais comme le monde n’était pas encore prêt pour cela, ils ont décidé de devenir un trio post rock/métal progressif !

Je confirme qu’ils ont bien fait de devenir un trio post-rock. À quand la suite, maintenant ? 🙂