« Slow Ascent Melancholia » des Parqks : du post-rock instrumental un brin planant et Aquitain :)

Pouillant les archives de Bandcamp à la recherche de bon post-rock instrumental je suis encore tombé sur un groupe français – ce qui me remonte le moral au vue de la production actuelle – d’un groupe originaire de Limoges, Parqks.

Avant de me dire que je ne connais pas ma géographie et que Limoges est dans le Limousin, que je m’avance un peu à cause de la restructuration des régions pour dire que Limoges est dans l’Aquitaine moderne élargie, je vous renvoie à une certaine duchesse d’Aquitaine peu connue du nom d’Aliénor (née vers 1122-1204), épouse du cul-béni roi de France Louis VII, puis d’Henri II Plantagenet dont le Duché s’étendait géographiquement de Poitiers jusqu’à Lourdes et de Bordeaux jusqu’à Limoges. Je sais, ça remonte au douzième siècle, mais cela a juste poser les premières pierres d’un conflit qui a ensanglanté deux royaumes entre 1336 et 1453. Je vous renvoie donc à l’excellent épisode de Confession d’Histoire sur Aliénor d’Aquitaine.

Cette parenthèse culturelle et historique étant maitenant close, revenons-en au groupe Parqks et leur premier LP « Slow Ascent Melancholia ».

Ici nous sommes en face d’un album assez court pour du post-rock, 7 titres pour un peu moins de 39 minutes. On est loin des pistes sans fins de certains albums. Dès la première piste, on se laisse emporter par des guitares qui se la joue planante, ethérée, avec une mélodie qui permet de vous débrancher le cerveau des ennuis de la vie quotidienne. La montée en puissance de la première piste se termine avec un rythme bien péchue qui vous prend aux tripes.

La transition avec la deuxième piste – qui ne fait que 4 minutes se fait sans secousse. J’ai l’impression que les deux premières pistes n’en faisait qu’une en réalité avant qu’elles soient scindés. Je peux très bien me tromper, mais c’est l’impression que cela me laisse.

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Solus 1.0 : l’attente en valait-elle la peine ?

La dernière fois que j’ai consacré un article à la Solus, c’était à l’époque de sa version béta 2, en mai 2015. Je concluais l’article ainsi :

Cette béta est, vous l’aurez compris, pour moi une très bonne surprise qui change de la énième dérivée de la fille la plus connue de la Debian GNU/Linux.

Oui, je parlais des étroniciels à la feu Micro-R OS par exemple. J’aurais bien fait un article lors de la sortie de la 1.0rc1 datée du 29 octobre, mais j’avais préféré à l’époque attendre la version finale.

Deux mois sont donc passés. Une réécriture complète du Budgie Desktop plus tard, où en est la distribution ? Dixit les notes de publications, outre la réécriture du Budgie Desktop, on a droit à Mozilla Firefox 43.0.2, Mozilla Thunderbird 38.5.0, VLC 2.2.1 entre autres choses. Il y a aussi un fork de feu Gummiboot du nom de Goofiboot pour les machines avec un circuit UEFI. Il y a aussi quelques angles en cours de polissage comme le support des pilotes propriétaires AMD (qui a dit normal ?), le support de HPLIP en cours ou quelques petites modifications à apporter à l’outil de gestion des logiciels.

Quoiqu’il en soit, j’ai voulu donner sa chance à la Solus 1.0 pour voir ce qu’elle avait dans le ventre. Surtout pour une distribution qui n’est pas une énième dérivée d’Ubuntu qui empeste le purin jusqu’au moindre fichier de configuration.

J’ai utilisé mon ami Transmission pour récupérer en toute sécurité l’image ISO via bittorrent, puis j’ai demandé à mon autre ami VirtualBox de me donner un coup de main.

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Dernier en vrac’ dominical de 2015.

Pour cet ultime en vrac’ dominical de l’année 2015, voici quelques liens pour cette trève des confiseurs (en un seul tenant).

Commençons par le milieu noyauté par les idéologues coupés du monde logiciel libre.

  • Enfin ! C’est le cri du coeur pour une distribution parmi les plus attendues de 2015 pour fêter la sortie de la Solus 1.0. Un article à venir d’ici un jour ou deux, le temps que je fasse mumuse avec la dite bête.
  • Dans la série des publications pour Noël, je demande la AntiX MX 15 finale.
  • Ou encore les SolidXK 201512 qui reprennent le principe de la Linux Mint Debian Edition, mais soit avec KDE 4.x ou Xfce.

Parlons culture, la vraie, pas celle qui pollue les ondes radios et les étalages des magasins spécialisés de sa production insipide faite à la chaîne comme on fabrique des saucisses 🙂

Sur ce, je vous souhaite une bonne trêve des confiseurs. Bon dimanche !

Humilions-nous en beauté… Mes prédictions pour l’année 2016.

Comme tous les ans, je m’amuse à participer au jeu des prédictions pour l’année à venir. Après un bilan somme toute pas trop mauvais pour les prédictions concerant l’année 2015 (cf le billet bilan de début décembre 2015), reproduisons l’exercice pour 2016. Je tiens à préciser que si l’article est daté du 26 decembre 2015, je l’ai rédigé la veille.

Allons-y gaiement. Commençons par le logiciel libre. Puisque c’est ma zone d’expertise, du moins sur certains plans 🙂

Selon moi, ce sera l’année du quitte ou double pour au moins une distribution : la Devuan. En effet, alors que je rédige cet article, à moins d’une semaine du nouvel an 2016, toujours aucune nouvelle de la version béta de la première Devuan officielle. Comme je l’avais précisé dans le billet bilan :

Pour la Devuan, comme je l’ai exprimé dans un billet récent, elle souffre d’un retard pris suite à la réécriture du système de gestion des périphériques, géré sous linux soit par udev, soit par eudev.

C’est ici le noeud du problème. De plus, ce qui n’aide pas, c’est que la Debian GNU/Linux Wheezy, la dernière en date à proposer par défaut un système d’init à la sysVinit sera supporté au moins jusqu’à mai 2018, par l’équipe LTS qui s’occupe des distributions en fin de vie technique.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 20 : Quand Daniel Prevost devint animateur de jeu télé… Pour le meilleur ou pour le rire ?

S’il y a un genre d’émissions aussi vieux que la petite lucarne, c’est le jeu télévisé. Si des horreurs hystériques comme « Le Juste Prix » ou des émissions de jeux plus sérieuses comme « Motus » ou « Des Chiffres et des Lettres » ont marqué les esprits, une émission diffusée par ce qui deviendra TV Bouygues en 1987 subit les frasques de l’ancien pensionnaire du Petit Rapporteur. C’est un jeu du nom d’Anagram diffusé en 1985.

Même si la prestation de Daniel Prevost ne dura qu’un trimestre, il rendit le jeu mémorable à cause de ses frasques de présentation. Que ce soit avec des poissons rouges en pendentif ou encore avec un casque de chantier, sans oublier des jeux de mots parfois tirés par la perruque, il savait dynamiser ce qui aurait été autrement d’un ennui mortel. Sans oublier les polémiques que cela engendrait à l’époque.


ANAGRAM – TF1 avec Daniel Prevost

Autant dire qu’il a fallu attendre ensuite des présentateurs comme Nagui et des émissions déjantées comme « N’oubliez pas votre brosse à dents » pour se marrer en regardant un jeu télévisé.

PS : je ne suis pas responsable pour la publicité qui pourrait s’afficher avant le début de la lecture de la vidéo de l’article.