Sabayon Linux 9… Quoi de neuf pour la Gentoo à visage humain ?

Il y a une dizaine de jours, la Gentoo pour humain, alias Sabayon Linux est sortie en version 9 :

Elle est disponible en version Gnome (3.2.3, quid de la version 3.4.x ?), KDE SC (4.8.3), Xfce (4.10.x), et minimal pour les plus bidouilleurs, aussi bien en version 32 que 64 bits.

J’avais parlé de sa version 8 en février dernier et voici la conclusion que j’en tirais :

La distribution a fait des progrès, cependant, sa réactivité laisse encore à désirer sur le plan de certains logiciels, ne serait-ce que pour Mozilla Firefox ou encore LibreOffice.

Il reste encore des progrès, ne serait-ce qu’au niveau de la lourdeur du gestionnaire de paquet, ou l’imposition de Wine avec la distribution. Certaines personnes auront besoin de Wine, mais pourquoi ne pas le proposer en installation optionnelle ? Dommage aussi que l’installation par défaut soit encore un peu surchargée.

J’ai donc récupéré en utilisant bittorrent la version Gnome 64 bits. En la lançant dans une machine virtuelle VirtualBox, la Sabayon Linux se lance en mode « fallback » par défaut.

L’installateur est comme d’habitude ce bon vieil anaconda, celui qui permet d’installer une certaine… Fedora Linux 🙂

J’ai noté quelque chose d’intéressant au niveau du partitionnement du disque : 50 GiO ont été réservés pour la partition root. La distribution serait donc aussi gourmande que cela en place disque ?!

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Dernières découvertes musicales bandcampienne.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas parler de mes découvertes musicales sur Bandcamp.

La première est l’album « Out Of The Wall » des polonais de Sinusoïdal. C’est un mélange de trip-hop, de musique électronique et d’une voix féminine éthérée. L’album coûte 10 €, mais il les vaut largement. Ecoutez-le, vous verrez bien si vous accrochez ou pas 🙂

Toujours dans le domaine du trip-hop, mais mélangé avec du jazz, et un soupçon de rythme hip-hop, voici l’album « Foolish Things » du suédois YLWFRND. L’album coût 56 SEK (couronnes suédoise), donc quelque chose comme 6,34 €.

Vous aimez la folk instrumentale avec des mélodies agréables, une voix qui n’est pas pesante ? Dans ce cas, écouter donc les opus de Derek Clegg. Son dernier opus « 35 » est un petit bijou. Et cerise sur le gateau, ses albums sont sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci à Agnes de Destination Passion de m’avoir fait redécouvrir ce musicien.

Toujours dans le domaine de la douceur, l’album d’Epilogues. Du pur sucre acoustique, planant, doux… Rahhh, lovely.

Pour finir en beauté cette rubrique, je tiens à vous faire connaître l’album « Fire EP » du groupe anglais « Trojan Horse ». Vous aimez le rock progressif des années 1970 ? Celui de King Crimson, Genesis de l’époque Peter Gabriel ? Dans ce cas, écoutez donc cet album qui dépote.

En vrac’ rapide et libre.

N’ayant pas l’envie de bloguer en ce moment, je me contenterais d’un en vrac’ rapide et libre !

  • WordPress 3.4 est sorti. J’attends qu’une version adaptée pour free (ou que free mette en route un php récent) pour migrer dessus.
  • Devil505, ancien grand contributeur de la très bonne Frugalware Linux, nous explique pourquoi dans son nouveau blog il fait une pause par rapport à la distribution GNU/linux en question.
  • Toujours concernant la Frugalware Linux, Botchikii alias l’homme loup nous pousse une gueulante vraiment sympa, bien que le titre soit un peu équivoque 😉
  • Ca forke, même chez OpenBSD ; Dénommé Bitrig, il est en cours de développement. Pour le moment, pas grand chose à se mettre sous la souris, mais on verra bien 😉
  • La Gentoo pour être humains, la Sabayon Linux est sorti en version 9, avec des déclinaisons pour Gnome (3.2.x), KDE (4.8.3) et Xfce (4.10), aussi bien en 32 qu’en 64 bits.
  • Non, je ne serais pas ironique ni méchant ; je dirais juste que pour les personnes intéressées, PearOS 5 est disponible en version béta, béta2 pour la 32 bits, béta 1 pour la 64 bits.
  • Et non, je ne suis pas un anti-canonical primaire, mais quand j’ai voulu dans une machine virtuelle compiler une version 64 bits de Unity 5.0 (la version 5.2 étant indisponible actuellement pour Archlinux), ça c’est vilainement crashé au moment de la compilation d’une des premières briques de l’environnement, unity-common.

Bon, c’est tout pour aujourd’hui. Bonne soirée !

Frugalware Linux 1.7 : avis de gros temps ?

Je comptais faire un billet sur la version 1.7 pre2 de la Frugalware Linux, mais je préfère rédiger ce petit billet qui me mets en rage : la Frugalware Linux, excellente distribution au passage est dans une mauvaise passe.

Je cite le coup de gueule de Ghislain Larose, alias Redscape posté sur google plus :

Message à tous les utilisateurs de Frugalware GNU/Linux: nous avons besoin de vous ! Le canal français de la distribution se meure, nous avons besoin de developpeurs, et surtout, d’utilisateurs ! La distribution le mérite, elle a de grandes qualités, est similaire à Archlinux (notamment avec Pacman), elle est faite pour les gens qui aiment Linux et un système aux petits oignons.
La communauté française a un chan sur IRC: #frugalware.fr prêt à vous accueillir.
Merci de votre attention.

Ce serait con de voir mourir cette distribution alors que les dérivées de la distribution reine pullulent et polluent les sites web et les annonces sur distrowatch. Une monoculture croissante sur le plan des distributions nous seraient plus que dommageable.

Voila, il fallait pousser ce coup de gueule. Et tant pis si cela déplait, car si on est sur notre atome à l’échelle de l’univers, ce n’est pas pour plaire à tout le monde !

Dia del Mercado : « Seven years of dirt », un mélange détonnant.

Dia del Mercado vient de proposer son premier album, « Seven Years of Dirt ». Ce groupe néerlandais comme son nom l’indique nous propose un mélange intéressant et détonnant, dont voici la recette : prenez un peu de Pink Floyd, un peu d’Ennio Morricone, un peu de folk, un peu de country, mettez le tout dans un shaker et secouez bien.

Cet album de 12 pistes, mi instrumental, mi chanté, est un vrai plaisir. Le morceau d’introduction, qui s’appelle « Opening Scene » est un air que les Pink Floyd de l’époque Syd Barret n’aurait pas renié. Et j’avoue que l’oreille ne sait plus où se diriger tout au long de l’album.

Il n’y a pas grand chose à mettre de coté dans l’album. Le plus simple, c’est d’écouter et de vous faire votre propre opinion.

En tout cas, c’est un groupe que je suivrais de prêt pour les prochaines créations.

« Men In Black 3 » : une bonne suite… du premier !

Je l’avoue : je n’ai jamais vraiment aimé le 2ième volet de la saga « Men In Black », qui sentait le réchauffé (comme la torture de Jeebs). J’attendais une vraie suite, et c’est le troisième volet qui l’apporte.

Nous sommes 15 ans après l’arrivée fracassante de l’agent J, qui fait toujours duo avec le rochon et taciturne agent K, toujours dans les rôles du bon et du mauvais flics lors des interrogatoires.

Suite à une bagarre dans Chinatown (digne de certaines du premier film), on apprend des choses sur K… Qui oblige l’agent J a retourné plus de 40 ans dans le passé.

Jouant gentiment avec les paradoxes temporels, ce film nous donne des informations sur le pourquoi du comment de certains éléments du premier film. Et une bande annonce pour vous mettre l’eau à la bouche 🙂

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre.

Bonne continuation !

Cinnamon, la petite interface qui monte, qui monte :)

Cinnamon, le « fork » de Gnome-Shell qui est né il y a à peine 6 mois – et sur lequel j’ai eu la dent dure au démarrage – continue son bonhomme de chemin.

En dehors de sa présence dans les versions rolling release et classique de Linux Mint, il faut rajouter :

En 6 mois, on peut dire que l’adoption est assez rapide. J’avoue que je suis étonné de la vitesse à laquelle cet environnement monte en puissance. A voir si le mouvement continuera… ou pas 😉

Prévisions 2012, bilan à mi-chemin.

Fin décembre 2011, je jouais mon prévisionniste. Voyons donc le bilan à mi-chemin.

Concernant ma prédiction sur MS-Windows 8, je n’ai rien à rajouter à cet article récent. Parlons du duo / duel Ubuntu – Linux Mint :

C’est un peu le quite ou double. Car les utilisateurs restés sur la version 10.04 se verront proposer la migration. Et ces derniers seront-ils la copie conforme des personnes qui ont accueillis de manières variées l’interface nouvelle generation fabriquée par Canonical ?

Sans trop m’avancer, je pense que Linux Mint et son projet Cinnamon vont connaître un regain de popularité.

Je continue d’affirmer cela. Même si le classement de Distrowatch ne veut pas dire grand chose dans l’absolu, Linux Mint continue de monopoliser la première place du top 5 au niveau de nombre de pages vues que ce soit sur une semaine :

1 – Mint 3715
2 – Fedora 3547
3 – Mageia 2226
4 – Ubuntu 1666
5 – SolusOS 1333

On sent l’effet de la sortie de la Fedora 17 pour la place de Fedora, ici.

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Flétrissure, un polar qui porte bien son nom.

Hier soir, alors que l’orage grondait, j’ai terminé le roman policier de Nele Neuhaus, « Flétrissure », parue aux éditions « Actes Sud » en 2011.

Le quatrième de couverture est suffisament intrigant pour donner envie de s’y plonger :

Samuel Goldberg, un vieil homme respecté et influent, est assassiné dans sa riche demeure francfortoise. Fait troublant : l’autopsie révèle que Goldberg, un rescapé de la Shoah, présentait sur le bras des traces du Blutgruppentätowierung, le tatouage que portaient les membres de la Waffen ss de leur propre groupe sanguin… Bientôt les meurtres se succèdent. Chargés de l’enquête, le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff comprennent que les victimes partageaient un terrible secret.

Hors de prix en version numérique (17,99 € alors que la version papier est à 21,75 €), je l’ai emprunté à ma bibliothèque municipale.

Nele Neuhaus nous parle d’un épisode peu connu du deuxième conflit mondial, l’exode des populations est-allemande, celles qui vivaient en Prusse Orientale notamment.

Et les personnages de la haute société, coeur de ce roman, sont plus pourris les uns que les autres, les secrets de familles, les morts macabres qui s’ammoncèlent laisse une drôle d’impression.

Par moment un peu fouilli, l’intrigue est très complexe et passionnante pour peu qu’on s’aménage des pauses à chaque chapître de cette enquête qui se déroule durant deux longues semaines…