Maz Plant Out : un mélange détonnant.

J’ai découvert le groupe français Maz Plant Out via un message d’Eric, responsable du site Au Bout du Fil.

Pour définir le groupe, je reprendais une partie de leur biographie :

MAZ PLANT OUT est un groupe Pop-Rock Indé composé de 5 musiciens. Porté par une voix envoûtante ce groupe à l’univers intimiste, féminin, coloré allie subtilement rythmes trip hop, puissance rock, corps sonores et virtuosité des cordes.

L’univers du groupe oscille entre soif de vivre et mélancolie : la bande originale de moments de vie, scénarios lunatiques.

Les influences du groupe vont de Fiona Apple à Maurice Ravel, en passant par Bjork, Radiohead, Massive Attack…

Je vous le concède, ça fait un mélange assez détonnant. Sur leur page officielle, j’ai pu écouter quatre extraits de leur premier album « Taste Of Home ». D

J’ai vraiment accroché, et pour pouvoir écouter l’album en entier, il n’y avait plus qu’une solution : leur page Deezer.

Le mélange des genres musicaux proposés par le groupe m’a tout de suite accroché l’oreille, et je me suis renseigné pour avoir une petite galette plastifiée.

Si vous aimez les groupes aux multiples influences et sachant les mélanger avec talent, laissez trainer vos oreilles du coté de Maz Plant Out, vous ne serez pas déçu !

Archboot, l’ami des allergiques aux scripts d’installation pour Archlinux ?

Le reproche qui est fait avec les scripts d’installation d’Archlinux, c’est que c’est repoussant pour certains utilisateurs.

J’avais proposé un tutoriel sur les dits scripts il y a quelques jours. Mais certaines personnes préfèrent le semi-graphique, donc… 🙂

Dans le but de simplifier la première partie de l’installation, il existe une ISO spécifique, qui propose une installation – en anglais – en mode semi-graphique du nom de ArchBoot ISO. On peut la récupérer par exemple sur http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/

Note : c’est une ISO qui est minimaliste. Aucun service réseau n’est lancé à la fin de l’installation. Ce n’est pas un bug, mais une fonctionnalité 😉

Dans le cadre de cet article, je vais vous présenter une installation basique, en mode filaire, en mono-boot, qui utilisera Grub2 et un partition en version GPT.

Le menu principal liste les options qu’on va configurer au fur et à mesure. A savoir, le clavier et la police de caractères, le réseau, l’heure et la date, le partitionnement, la source des paquets à installer, le choix des paquets, l’installation en elle même, la configuration post-installation, et enfin le gestionnaire de démarrage.

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L’industrie du livre se croit-elle encore dans les années 1990 ?

Tout commence par le conseil d’un ami portraitiste qui me me conseille le bouquin d’une connaissance, « Les pigments d’éternité » de Philippe Nonie.

Alléché par le quatrième de couverture, je vais donc sur Amazon, et j’avoue que je suis attéré en voyant le prix proposé pour la version numérique, celle qui m’intéresse au premier abord.

Mais j’ai vite déchanté. Un fichier numérique DRMisé (ce qui existe aussi sur les autres plateformes de ventes de livres numérique, ce qui est une hérésie, pourquoi ne pas imposer tant qu’on y est une paire de lunettes avec chaque livre vendu pour les déchiffrer ?), d’à peine 420 Ko. Soit le tiers d’une disquette 3,5 pouces pour PC, pour les personnes ayant connu cette époque éloignée.

Amazon - Bouquin de Philippe NonieLa capture d’écran est claire : 14,42 € pour un fichier ! Au fou ! Quel manque de réalisme ! Surtout que le livre en question en version papier coute 19 €.

Je dois être particulièrement malformé au niveau du cerveau pour considérer qu’un bouquin numérique devrait au maximum être au prix du livre de poche, soit dans les 5 €.

Quels sont les frais d’impression d’un livre numérique ? De papier ? De reliure ? De stockage ? Nul – au sens étymologique du terme – me semble être la bonne réponse.

L’industrie du livre reproduit les mêmes bétises que l’industrie du disque : vendre à des prix honteux et sans aucune explication autre que le fallacieux : « faut bien financer des nouveaux talents », alors que les frais de productions sont proche de zéro.

Qu’on me comprenne bien, je ne suis pas contre les auteurs, étant moins même un écrivaillon qui essaye de pondre mille mots par jour, et si possible tous les jours.

Cependant, il est inconcevable et franchement idiot de vouloir vendre un fichier au prix d’une version physique qui nécessitent des frais de fabrications, de manutention et de stockage.

L’industrie du livre ne s’aperçoit pas – ou se masque les yeux – devant son propre suicide.

Je terminerai ce court article avec une citation de George Santayana : « Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. »

Dommage pour Philippe Nonie, mais je n’achèterais pas son livre, même s’il était excellent. Je considère que payer plus de 5 € pour un livre électronique, c’est du vol pur et simple. Et mieux vaut faire une vente à 5 € qu’aucune à 14,42 €.

En vrac’ plus ou moins libre pour commencer la semaine.

Pour commencer cette semaine, un en vrac’ qui ne sera pas 100% libre.

  • Manjaro Linux, la dérivée d’ArchLinux qui a ce moment le vent en poupe propose la troisième préversion de sa version 0.8.5. Et oui, j’en connais un qui sera content, il y a enfin un installateur graphique 🙂
  • Pour les « barbus », la NuTyX Sekong est enfin sortie en version finale. Tous les détails rébarbatifs dans l’annonce.
  • Encore une distribution avec un nouveau format de paquets : la alphaOS.
  • Fan d’OS improbables ? Jetez donc un oeil sur KolibriOS, entièrement écrit en assembleur, et qui ne demande que 8 Mo de mémoire vive pour fonctionner !

Pour finir, quelques liens sans relation directe avec le logiciel libre, mais très savoureux :

Les distributions GNU/Linux « Michu-compliant », un secteur presque mort-né ?

Il y a plusieurs tendances lourdes dans le monde des distributions GNU/Linux. Il y a les distributions pour puristes, qui chassent le moins logiciel non-libre parfois au prix d’être inutilisable dans la vie quotidienne.

Il y a aussi les distributions austères qui s’adressent plus aux personnes qui – comme moi, et je plaide coupable – cherchent des environnements plus modulaires, au prix de l’utilisation d’installateur en mode texte, ce qui est le meilleur moyen d’effrayer l’utilisateur de base.

Et – si l’on sort les distributions spécialisées dans des domaines précis comme les serveurs, les environnements de jeux ou encore les outils de sécurité – les distributions que je qualifie de « Michu-compliant ». En gros, des distributions qui se veulent utilisables et surtout effrayer le moins possible le débutant en lui cachant la complexité inhérente à l’informatique.

Dans ce domaine, on trouve de très bonnes distributions, comme la dernière mouture de la OpenSuSE, Ubuntu (et sa tripotée de dérivées), Linux Mint, et pour les utilisateurs plus avancé, des projets comme la Manjaro Linux ou encore la Chakra Linux. Et pour les fans de distributions communautaires, ne pas oublier la vraie descendante utilisable de la Mandriva Linux, j’ai nommé la Mageia Linux.

Le but honorable de ce genre de distributions est de proposer une base solide, en clair en se basant sur l’unix-like qu’est Linux, et en rajoutant des outils graphiques dans un environnement graphique.

Et surtout, pour éviter d’effrayer le débutant, le minimum, voire aucune interface en ligne de commande.

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« Mother Earth » d’Ayten : encore un excellent exemple des heavenly voices.

Pour commencer cet article, une petite définition, un peu de culture n’a jamais tué personne, sauf preuve du contraire 😀

Les « heavenly voices« , merci wikipedia, sont :

[…] un nom de genre pour désigner globalement différents types de musiques atmosphériques faisant la part belle aux voix féminines éthérées et féeriques ; une musique souvent associée au mouvement gothique. On parle volontiers de « musiques féeriques » pour décrire l’heavenly voices, mais ce terme crée beaucoup de confusion et de malentendus car il recouvre en fait plusieurs tendances stylistiques distinctes bien qu’apparentées tels que l’ethereal wave, la darkwave néoclassique, la dream pop, le médiéval gothique1 ainsi que certaines formes de musiques du monde et folk centrées sur des voix etherées.

Parmis les grandes voix dans ce domaine, je citerais mon artiste lyrique préférée, Lisa Gerrard (Dead Can Dance) ou encore Elizabeth Frazer (Cocteau Twins et le premier album du supergroupe « This Mortal Coil »)

J’ai appris via sa page noomiz qu’Ayten mettait en précommande via le site de financement participatif PledgeMusic son premier album. Après avoir déposé un « don » de 20 € (et oui j’aime les bonnes vieilles galettes plastifiées), j’ai patienté en croisant les doigts en ce matin du 17 mars, j’ai eu le lien pour récupérer l’album en mp3 😀

C’est aussi le troisième projet que j’ai pu voir aboutir en utilisant le financement participatif, après l’album de Bryyn et celui des Lorraine McCauley and The Borderlands.

Si vous n’avez pas pu participé au financement, vous pouvez en savoir plus sur cette artiste, et écouter des morceaux de l’album « Mother Earth ». Avec un peu de chance, d’autres exemplaires – physique ou numérique – seront mis en vente par la suite sur le site officiel de l’artiste ?

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Les distributions GNU/Linux « qui se méritent », est-ce un mal ?

Je suis un amoureux de GNU/Linux, inutile de le cacher. Et surtout de la diversité de ce petit monde.

Certains esprits chagrins critiquent le fait qu’il existe quelque chose comme 300 distributions GNU/Linux (en comptant une bonne cinquantaine soixantaine de dérivées de la distribution de Canonical).

Dans un excellent fil sur le forum Terre-des-tux, Cyrille Borne, en bon sadique, euh je veux dire prof de maths – ah le pouvoir des souvenirs de lycée – parle d’ArchLinux (et de Gentoo) d’une manière assez claire pour justifier son choix de ne pas l’inclure dans son projet d’Annuaire Libre. J’ai mis en gras les points importants.

Je mettrai Arch Linux le jour où ils prendront la peine de mettre un installateur graphique.
Je peux mettre aussi Gentoo, Olivier alias Billl est le dernier utilisateur Français et te dira qu’il lui arrive de gagner 10 ms par compilations.
On va certainement considérer que je suis ridicule avec mes histoires d’installateur graphique mais ça reste quelque chose qui me dépasse. Je vise depuis des années à la vulgarisation de Linux, toutes les distributions Linux ont fait l’effort de proposer des moyens de faciliter, Arch maintient le niveau et j’entrevois pour ma part la raison.
Il faut quand même imaginer que des gens ont forker Arch pour en faire quelque chose d’utilisable par le commun des mortels. Si je devais mettre une rolling release basée sur Arch ce serait Manjaro pour faire plaisir à Frédéric, mais quel intérêt d’aller placer une rolling release de plus où un beau matin tu as la joie de retrouver ton PC en morceau suite à l’upgrade qu’il ne fallait pas quand j’ai déjà placé Frugalware qui maintenant je viens de l’apprendre est totalement « insecure » ? (Amis de Frugalware je crois que tnut vous cherche un peu :D). Car mine de rien, se projeter sur ce genre de distributions faut quand même avoir un peu de bouteille derrière.

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OpenSuSE 12.3 : la distribution presque « michu-compliant » ?

En septembre 2012, j’était victime de problèmes assez ennuyeux avec la version 12.2 de la distribution OpenSuSE. Et j’en avais retiré une mauvaise impression de la distribution au reptile.

La sortie d’OpenSuSE 12.3 me donne l’occasion de voir si le caméléon a repris des couleurs.

J’ai récupéré via bittorrent l’image ISO 64 bits. Et j’ai utilisé VirtualBox pour lancer une machine virtuelle.

Un des points forts de la OpenSuSE, c’est son installateur. C’est surement l’un des plus simples, au sens « michu-compliant » du terme, que je connaisse.

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En vrac’ rapide et libre.

En cette veille du trolldi hebdomaire, un en vrac’rapide et libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Après une Trisquel GNU/Linux décevante, voyons où en est la Parabola GNU/Linux.

Hier, je parlais de la Trisquel GNU/Linux 6.0, qui m’a vraiment déçue. J’ai donc voulu voir où en était la Parabola GNU/Linux. La première que j’en avais parlé, c’était en janvier 2012, puis de nouveau en octobre 2012, lors du deuxième volet d’un article en 3 parties.

Même si l’on peut migrer d’une ArchLinux vers une Parabola GNU/Linux, j’ai trouvé qu’il était plus « propre » et plus simple d’installer directement la Parabola GNU/Linux en utilisant la dernière ISO disponible. Sachant que l’installation se fait en ligne, on est tout de suite certain d’avoir une Parabola GNU/Linux à jour.

J’ai donc récupéré l’ISO d’octobre 2012, qui permet d’installer soit une version 32 bits, soit une version 64 bits de la distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://m.tiddles.me/parabola-2012.10.17-dual.iso
–2013-03-13 11:42:13– http://m.tiddles.me/parabola-2012.10.17-dual.iso
Résolution de m.tiddles.me (m.tiddles.me)… 2400:8900::f03c:91ff:fedf:65b4, 106.186.21.31
Connexion vers m.tiddles.me (m.tiddles.me)|2400:8900::f03c:91ff:fedf:65b4|:80…échec: Connexion refusée.
Connexion vers m.tiddles.me (m.tiddles.me)|106.186.21.31|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 385875968 (368M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «parabola-2012.10.17-dual.iso»

100%[======================================>] 385 875 968 581KB/s ds 8m 32s

2013-03-13 11:50:45 (736 KB/s) – «parabola-2012.10.17-dual.iso» sauvegardé [385875968/385875968]

Et j’ai lancé ma machine virtuelle habituelle, qemu avec un disque virtuel de 128 Go et 2 Go de mémoire vive.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2012.10.17-dual.iso -boot order=cd &

La procédure d’installation est identique à 99,9% la même que celle que j’ai décrit dans un article précédent.

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