Les distributions GNU/Linux « qui se méritent », est-ce un mal ?

Je suis un amoureux de GNU/Linux, inutile de le cacher. Et surtout de la diversité de ce petit monde.

Certains esprits chagrins critiquent le fait qu’il existe quelque chose comme 300 distributions GNU/Linux (en comptant une bonne cinquantaine soixantaine de dérivées de la distribution de Canonical).

Dans un excellent fil sur le forum Terre-des-tux, Cyrille Borne, en bon sadique, euh je veux dire prof de maths – ah le pouvoir des souvenirs de lycée – parle d’ArchLinux (et de Gentoo) d’une manière assez claire pour justifier son choix de ne pas l’inclure dans son projet d’Annuaire Libre. J’ai mis en gras les points importants.

Je mettrai Arch Linux le jour où ils prendront la peine de mettre un installateur graphique.
Je peux mettre aussi Gentoo, Olivier alias Billl est le dernier utilisateur Français et te dira qu’il lui arrive de gagner 10 ms par compilations.
On va certainement considérer que je suis ridicule avec mes histoires d’installateur graphique mais ça reste quelque chose qui me dépasse. Je vise depuis des années à la vulgarisation de Linux, toutes les distributions Linux ont fait l’effort de proposer des moyens de faciliter, Arch maintient le niveau et j’entrevois pour ma part la raison.
Il faut quand même imaginer que des gens ont forker Arch pour en faire quelque chose d’utilisable par le commun des mortels. Si je devais mettre une rolling release basée sur Arch ce serait Manjaro pour faire plaisir à Frédéric, mais quel intérêt d’aller placer une rolling release de plus où un beau matin tu as la joie de retrouver ton PC en morceau suite à l’upgrade qu’il ne fallait pas quand j’ai déjà placé Frugalware qui maintenant je viens de l’apprendre est totalement « insecure » ? (Amis de Frugalware je crois que tnut vous cherche un peu :D). Car mine de rien, se projeter sur ce genre de distributions faut quand même avoir un peu de bouteille derrière.

Je comprends parfaitement le point de vue de Cyrille. Démocratiser et vulgariser (au sens premier du terme) les distributions GNU/Linux est quelque chose qui va dans le bon sens, ne serait-ce que pour combattre une mono-culture informatique.

Je vais la jouer vieux combattant de l’informatique, mais j’ai connu les distributions GNU/Linux avant que ce soit cool d’en utiliser une. Je me souviens que mon premier contact avec ce monde a été assez austère : c’était une Slackware 3.quelquechose, qui proposait un noyau linux 1.2.11 si mes souvenirs sont bons.

Vous pouvez la récupérer ici, si vous êtes curieux 🙂

A l’époque, on devait créer deux disquettes – les moins de 20 ans ne connaissent pas ce genre de support – pour démarrer puis charger la base d’un système minimal. Et si on avait de la chance, on pouvait utiliser un CD pour installer le reste.

A l’époque, utiliser Linux était un acte militant, et réussir une installation était un occasion de faire la fête 🙂

Depuis les installateurs graphiques se sont multipliés. Les premiers vraiment utilisables, ce sont ceux de l’époque des première Fedora (2004-2005), et il faut rendre à César ce qui lui appartient, l’installateur ubiquity (arrivée avec la Ubuntu 6.06 LTS) a aidé à l’installation simplifiée.

Cependant, cela n’a pas étouffé les distributions GNU/Linux qui sont restés avec des procédures d’installation moins simple, dans le sens « michu-compliant ». Avoir rédigé plusieurs versions d’un mini-guide pour installer ArchLinux (dont la dernière version date de la mi-mars 2013) montre qu’il n’est pas si compliqué d’installer une distribution qui se mérite. Qu’il n’est pas besoin d’avoir un bac+15 en geekitude pour avoir une distribution à l’installateur austère fonctionnelle sur une machine virtuelle ou réelle.

Il suffit de savoir lire, prendre son temps une denrée de plus en plus rare de nos jours.

Evidemment, je suis heureux de voir des installateurs qui simplifient au maximum la tâche de l’utilisateur. L’exemple récent de la OpenSuSE 12.3 dont l’installateur est un bijou de simplification, un bon gros cliquodrome qui se limite à cliquer sur suivant, choisir deux ou trois options, entrer son nom d’utilisateur, confirmer et attendre que tout se termine pour faire redémarrer la machine.

Le problème étant le casse-tête pour installer les codecs non-libres qui sont encore indispensables de nos jours.

Après tout, l’installateur est un outil que l’on ne doit supporter qu’une seule fois. Du moins si les montées en version se passent sans trop de casse.

Ce qui est rarement le cas sur des distributions à date de publications fixes. Il suffit que l’on trafique un peu en rajoutant des dépots tiers, et vlan, on est bon pour une installation « from scratch ».

Car on touche ici un problème lié à l’informatique, qu’elle soit libre ou privatrice. Aucun système ni logiciel n’est à l’abri de la mise à jour une peu faisandée qui fout tout en l’air.

Quand Cyrille parle de « la joie de retrouver ton PC en morceau suite à l’upgrade qu’il ne fallait pas », il suffit de chercher sur les sites d’informations grand public pour avoir des articles de ce style sur des mises à jour de l’OS normalement « michu-compliant » Microsoft Windows. Par exemple, un article de 2011 sur PC Inpact concernant le SP1 de Microsoft Windows 7.

Les distributions GNU/Linux qui se méritent ont un avantage de taille : être souvent d’excellente pédagogues. Car si j’ai appris une chose en presque 25 ans d’informatique personnelle, c’est que la meilleure méthode pour apprendre, c’était de tirer des leçons de ses échecs.

Et un autre avantage : celui de flatter l’égo de l’utilisateur, mais chut, faut pas le dire 😀

Qu’on le veuille ou non, une distribution GNU/Linux restera un ensemble de logiciels complexes, plus ou moins bien agencées. Qu’on mette un installateur enrobé de sucre pour mettre en place une distribution sur une ordinateur donnera une fausse image de simplicité.

Un utilisateur sera confronté un jour à un problème qui mettra sa machine en pièce. Que ce soit avec une distribution « michu-compliant » ou pas, le résultat sera le même : il faudra mettre les mains dans le cambouis.

Démocratiser les distributions GNU/Linux est indispensable. Mais le faire sans former les utilisateurs, même un minimum, ce sera une politique casse-gueule à terme. Pour autant, je ne veux pas limiter les distributions GNU/Linux à une minorité de personnes adeptes de la branlette intellectuelle.

Des distributions « michu-compliant » sont indispensables. Mais ce serait comme former des personnes à la conduite automobile sans jamais leur montrer comment remplir un réservoir ou changer une roue. Un peu court.

13 réflexions sur « Les distributions GNU/Linux « qui se méritent », est-ce un mal ? »

  1. @Fred Démocratiser les distributions GNU/Linux est indispensable. Mais le faire sans former les utilisateurs, même un minimum, ce sera une politique casse-gueule à terme. Pour autant, je ne veux pas limiter les distributions GNU/Linux à une minorité de personnes adeptes de la branlette intellectuelle.

    Des distributions « michu-compliant » sont indispensables. Mais ce serait comme former des personnes à la conduite automobile sans jamais leur montrer comment remplir un réservoir ou changer une roue. Un peu court.

    C’est pour cela que je considérais qu’Arch avait sa place (dans un but pédagogique).

    Je pense qu’il ne faut pas sous estimer les utilisateurs de base qui quand ils le veulent, sont capables de faire bien plus de choses qu’on ne le pense.

    Comme quelqu’un me l’a fait remarquer Mercredi, si on part du principe que c’est difficile alors ça le sera. Je suppose qui si on fait l’inverse, ça marche aussi ;).

    Chouette billet.

  2. Bonjour,

    Je trouve ton billet très bon. Je partage en partie ton avis.

    J’ai fait un passage sous Arch, qui est une excellente distribution, rien que son installation m’à permis de beaucoup apprendre, ne serait ce que l’existence de X, de savoir ce qu’est GDM, etc. Que des trucs simples pour des experts ou utilisateurs confirmés, mais dont le commun des mortels comme moi ne connais même pas l’existence. Mais voilà, pour se faire une Arch aux petits oignons il faut du temps, et je n’en ai pas toujours suffisamment pour suivre les fils de mise à jour à éviter etc. une fois que l’on à goûté à Arch, pas facile de se retourner sur autre chose, et c’est là que mon choix s’est porté sur Manjaro, car selon moi et mes besoins, elle à les atouts du rolling, mais j’appellerais plutôt ça un rolling contrôlé. Du coup quand je lance un sudo pacman -Syu je ne tremble pas avant d’appuyer sur entrée. Même si ils ont de bons utilitaires graphiques pour faire ça, j’aime bien le faire en terminal.

    Mais je dois avouer que le passage aussi bref fut il sous Arch m’a beaucoup appris. ne serait ce que pour installer ma Manjaro en version .Net pour y ajouter Gnome-Shell que j’aime tant.

    Bref, tous ce pavé pour dire que oui les distributions qui se méritent sont excellentes, mais comme tu le souligne, souvent chronophages, et c’est ce point qui fait défaut à pas mal d’utilisateurs de distribs  » michu-compliant  » je pense. Car quand on connais la source du problème et comment le résoudre ça va très vite, mais un utilisateur lambda ne vas pas forcément pouvoir/vouloir prendre le temps de chercher et trouver.

    Désolé pour le pavé et j’espère ne pas avoir été trop confus.

  3. Les moins de 20 ans connaissent les disquettes. J’en ai dix neuf et je me souvient a 8 ans utilisé du DOS en disquette pour formaté un disque pour accueillir windows XP…

    Cela dit je pense qu’on se heurte a l’ère post jobs. Il voulait que les gens arrête de lire des manuel. C’est chose faite. Mais je pense que c’est une belle connerie et qu’il bous faudra du temps pour expliqué que non, un ordinateur n’est pas instinctif et ne peux pas l’être. Il faut un apprentissage peut importe le système. Après je trouve ça un peut bête de ne pas inclure des distributions qui ne touche pas le grand public mais qui a terme donne des clefs a ceux qui vont réellement touché le grand public. Je me souvient des débuts de compiz (et de beryl ) c’était pas joyeux a installer. Aujourd’hui michu en profite sans même le savoir donc ce type de distribution ont de l’importance et mérite un accès dans l’annuaire libre

    1. Cyrille décide d’inclure ce qu’il veut dans son annuaire. Sinon, il est vrai que lire est quelque chose de plus en plus répulsif.

      A croire que le mode texte doit être banni partout, et si on suit cette logique, il faudrait bannir les livres !

      1. bien entendu qu’il inclut ce qu’il veux. je dit juste que des distribs comme Arch mérite son annuaire… on peut être méritant et ne pas avoir pour autant.

        le problème de l’écrit face à l’audio-visuel deviens récurant ces dernières années.

        1. bien entendu qu’il inclut ce qu’il veux. je dit juste que des distribs comme Arch mérite son annuaire… on peut être méritant et ne pas avoir pour autant.

          Je suis entièrement d’accord.

          Et sur le deuxième point abordé, aussi.

  4. Quel pataquès autour de Arch ! C’est toujours le même refrain… Soit disant la distrib des vrais nerds barbus alors qu’il suffit de savoir LIRE !
    C’est vrais que comme le dit Romu plus haut il faut avoir le temps…mais il faut avoir le temps une fois, pas tous les six mois. Perso je n’ai jamais eu de problème majeur (en tout cas depuis que j’ai viré Gnome-shell 😉 ). J’ai fait mon install de Arch y’a plus de deux ans et devinez quoi ? Depuis tout fonctionne sans problèmes…je fait toutes les mises à jours sans trop regarder. Quand il y en a une un peu délicate elle ne se fait pas sans intervention manuelle (souvent minime) et tout roule.
    Pour ce qui est de l’installateur graphique je ne vois pas a quoi servirais d’en avoir un vu qu’on se retrouve avec un système sans interface graphique. A part peut être à flooder le forum de messages « Jariv pa a installé Arch gé kliqué partou ou y fallé et mintnan jé kun trait ki clignott eske je reformat lol lol ? aidé moi vitte jé un exposé a fair pour dmin lol lol lol ».
    C’est juste une histoire de cohérence…

  5. Ce n’est pas qu’une question de lire.
    J’imagine mal quelqu’un qui n’a qu’un ordinateur installer arch linux.

    Lors d’une install graphique on est guidé. Avec arch si a pas un tuto imprimé ou un autre ordi c’est même pas la peine.

    N’oublions pas les fautes de frappes dans une ligne de commande qui peuvent faire planter une install. un utilisateur avancé de linux sait ce qu’il faut faire. L’utilisateur lambda va vite abandonner.

    Alors non arch n’est pas compliqué quand on sait à quoi s’attendre.
    Mais quel est l’intérêt de faire une install en ligne de commande alors que les installateurs graphiques fonctionnent très bien?

    Quand à la phrase  » celui de flatter l’égo de l’utilisateur… » quand on parle de Windows, je l’entend souvent et c’est n’importe quoi!!!

    L’utilisateur il veut un truc simple à installer et qui fonctionne.

    Arch est une plaie à installer, on revient dix ans en arrière. C’est pas compliqué mais c’est long et chiant. Et au final on a quoi de plus que les autres distros???

    On aime linux parce qu’on aime bidouiller, chercher, découvrir….
    L’utilisateur lambda il s’en fou, il veut surfer, écrire, dessiner mais pas bricoler.

    1. J’imagine mal quelqu’un qui n’a qu’un ordinateur installer arch linux.

      Je le conçois. C’est pour cela que je conseille toujours de se faire la main dans une machine virtuelle.

      Lors d’une install graphique on est guidé. Avec arch si a pas un tuto imprimé ou un autre ordi c’est même pas la peine.

      Il est vrai qu’un installateur graphique évite les fausses manipulations, comme sélectionner la mauvaise partition 😀

      N’oublions pas les fautes de frappes dans une ligne de commande qui peuvent faire planter une install. un utilisateur avancé de linux sait ce qu’il faut faire. L’utilisateur lambda va vite abandonner.

      Qui a dit que des distributions comme ArchLinux étaient pour les débutants complets ?

      Alors non arch n’est pas compliqué quand on sait à quoi s’attendre.
      Mais quel est l’intérêt de faire une install en ligne de commande alors que les installateurs graphiques fonctionnent très bien?

      J’avoue que je me demande si un problème de logique ne se trouve pas dans cette phrase. ArchLinux comme gentoo ou encore une crux sont des distributions modulaires : tu installes une base, et ensuite, à toi de choisir les briques suivantes. Donc un installateur graphique qui t’installe tout n’est pas adapté dans ce cas.

      Quand à la phrase » celui de flatter l’égo de l’utilisateur… » quand on parle de Windows, je l’entend souvent et c’est n’importe quoi!!!

      Je suis complètement naïf de croire que l’ironie et le cynisme sont à la portée de tous les lecteurs.

      L’utilisateur il veut un truc simple à installer et qui fonctionne.

      Utilisateur, la personne idéale qui n’existe pas ? Si c’était le cas, il n’y aurait qu’un installateur, et qu’une distribution.

      Arch est une plaie à installer, on revient dix ans en arrière. C’est pas compliqué mais c’est long et chiant. Et au final on a quoi de plus que les autres distros???

      Pas 10 ans, 3 siècles, faut rester réaliste. Long et chiant ? 30 minutes avec une bonne connexion, c’est long ? Je t’invite à tester les premières ubuntu… Celle d’avant la première LTS. Et on verra si c’est un retour de 3 siècles en arrière. Et la première ubuntu, c’était en octobre 2004.

      Quoi de plus ? Des logiciels qui ne sont pas rustinés à mort, qui sont fonctionnels, et qui correspondent à tes besoins. Modularité, c’est une grossièreté ?

      On aime linux parce qu’on aime bidouiller, chercher, découvrir….
      L’utilisateur lambda il s’en fou, il veut surfer, écrire, dessiner mais pas bricoler.

      Comme si l’utilisateur lambda existait. J’ai formé quelques personnes à l’outil informatique. Et ce qui est simple pour une personne est incompréhensible pour une autre. Alors, l’utilisateur lambda, il n’existe pas !.

    2. @abitbol: Pour le tuto, tu peux suivre le Wiki dans un second tty avec elinks, un navigateur web en console (découverte personnelle récente 🙂 ).

      Après, qu’a Arch de plus que les autres distros? Eh bien ce qu’elle a de moins, rien de plus que ce dont tu as besoin. C’est un réel confort et une modularité hors norme! Une communeauté extra, une distro aux petits oignons, jamais besoin de réinstaller from scratch (une simple ligne de commande te ramène ton PC à son état de base si besoin, avec le système minimal, Xorg et ton environnement graphique).

      Celà va faire bientôt un an que je tourne exclusivement sous Arch et franchement, je ne retournerai sous aucune autre distro.

  6. Merci pour l’info Anghi.

    J’ai testé plusieurs fois arch, je connais sa modularité et rien ne me dit que je ne vais pas y retourner, car je trouve que les distribs out of the box commencent à devenir usines à Gaz.

    Je ne comprend pas, il y a un an environ, on pouvait installer arch en passant par des menus et puis ils sont revenus au mode texte. Je trouvais que l’installateur qui bien sur avait une interface austère était pratique. Pourquoi ce changement alors?
    La philosophie KISS? Mouais, on a pas la même notion de simplicité.

    Ensuite les tutos pas à pas c’est très bien fait, mais encore une fois quand on demande à un utilisateur d’entrer le nom de la machine dans le fichier hostname par exemple, on ne dit pas avec quel éditeur de texte. Pour nous c’est évident mais ça l’est beaucoup moins pour un néophyte.

    Si je rage contre arch, c’est qu’elle à tout pour plaire.
    Mais cet installateur je comprendrais jamais, c’est quoi l’intérêt à part en faire fuir pas mal. L’installateur de debian est modulaire lui aussi mais plus clair et accessible aux débutant.

    1. Je ne comprend pas, il y a un an environ, on pouvait installer arch en passant par des menus et puis ils sont revenus au mode texte. Je trouvais que l’installateur qui bien sur avait une interface austère était pratique. Pourquoi ce changement alors?
      La philosophie KISS? Mouais, on a pas la même notion de simplicité.

      Pour une simple et bonne raison : l’ancien installateur était devenu très difficile à maintenir. Et la simplicité ne veut pas dire simplification à outrance.

      Ensuite les tutos pas à pas c’est très bien fait, mais encore une fois quand on demande à un utilisateur d’entrer le nom de la machine dans le fichier hostname par exemple, on ne dit pas avec quel éditeur de texte. Pour nous c’est évident mais ça l’est beaucoup moins pour un néophyte.

      La ArchLinux ne s’adresse pas à un néophyte, car sauf à avoir un néophyte ultra calé, ce genre de distributions sera un repoussoir.

      Si je rage contre arch, c’est qu’elle à tout pour plaire.
      Mais cet installateur je comprendrais jamais, c’est quoi l’intérêt à part en faire fuir pas mal. L’installateur de debian est modulaire lui aussi mais plus clair et accessible aux débutant.

      Elle plait si tu veux toujours être sur le fil du rasoir. Et tu veux un installateur ncurses ? Les ISO Archboot seront alors ton bonheur. Je compte en parler pas plus tard que demain 😀

Les commentaires sont fermés.