Larros, un des sept ports de Gujan-Mestras.

J’écris cet article le 22 janvier 2019, à un peu moins de trois semaines de mon quarante-cinquième anniversaire.

Je suis un enfant du Bassin d’Arcachon, même si ma mère et mon géniteur se sont connus à… Brest ! Bref, j’ai toujours vécu dans cette partie du sud Gironde. Même si j’ai quitté la ville au sept ports qu’est Gujan Mestras en 2002, j’y ai laissé une partie de mon coeur… Même si les modifications urbaines intervenues depuis sont franchement nulles à se vider les intestins… Il suffit de voir les constructions « mussoliniennes » de la place de la Claire pour comprendre.

Je n’ai pas envie de parler du mauvais goût de la mairie en question, mais d’un des ports que je préfère. La ville au barbot – le patois local pour parler de la coccinelle – propose sept ports de l’ouest à l’est de la ville : on a droit au port de La Hume (plutôt orienté plaisance), celui de Meyran (l’un de ceux orienté ostréiculture), celui de Gujan (ostréiculture principalement), celui de Larros (ostréiculture, restauration et construction nautique), celui du Canal, celui de la Barbotière (qui m’a servi de plage à baignade quand j’étais petit) et enfin celui de la Mole.

Le port le plus facile à repérer est celui de Larros. Pour une simple et bonne raison : il est juste en face de la gare SNCF ! C’est aussi celui que j’aime visiter quand je suis de passage.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 22 : Grisbi

S’il y a un domaine sensible pour nombre de personnes, ce sont bien les finances. Sujet qu’il est parfois déconseiller d’aborder pour éviter de se prendre une mandale en pleine tronche 🙂

Cependant, depuis que l’informatique existe, la gestionnaire des finances personnelles a été un domaine de choix. Même à l’époque lointaine des Amstrad CPC, il a existé des logiciels de ce style, cf cette publicité trouvable sur CPC-Power.

Quand je suis arrivé sur PC en 1995-1996, j’ai voulu gérer mon budget et le premier outil que j’ai utilisé, c’est Quicken. J’ai eu par la suite une période avec Microsoft Money. Quand j’ai commencé à vouloir migrer pour de bon vers linux, j’ai jeté un oeil à l’existant. Si de nos jours, on trouve des grosses cylindrées comme GNU Cash, Homebank, Skrooge ou encore KMyMoney, vers 2000-2001, il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la souris.

En dehors d’une feuille de tableur, rien ou presque. Mis à part le projet Gripsou né en avril 2000 et qui est devenu Grisbi par la suite pour des raisons de marques déposées. C’est un logiciel français développé à l’origine pour la comptabilité française. J’avoue que j’ai toujours aimé son interface simple et rapide.

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Quel bilan pour les Archlinux simplifiées en janvier 2019 ?

Ici, je ne vais parler que d’Archlinux et des projets qui utilisent ses dépots. Sa fille Manjaro n’est donc pas concernée. Je vais essayer d’être le plus exaustif possible en ne conservant que les projets qui existent au minimum depuis 2017 et qui sont listées sur Distrowatch.

Commençons par Anarchy Linux. C’est simple : le projet est franchement moribond. Outre le fait que le site ne réponde pas – suite à l’oubli du renouvellement du nom de domaine – l’évolution du code se fait presque par accident. Au 18 janvier 2019, on peut voir qu’il n’y a eu aucune modification du code entre le 27 novembre 2018 et le 5 janvier 2019.

Ça me fait mal au fondement de le dire, mais la messe est dite.

Continuons par Antergos. Outre l’erreur de conception d’imposer les dépots tiers d’Antergos sur ceux d’Archlinux, ceux-ci sont parfois avec des versions obsolètes de certains logiciels. J’avais ouvert le 14 novembre 2018 un bug concernant Pamac qui s’était pris pas moins de 5 versions majeures dans la vue. Bug toujours ouvert au 18 janvier 2019…

Ajout du 22 janvier 2019 : et corrigé le 20 janvier apparemment. Cf https://github.com/Antergos/antergos-packages/commit/95aaa2677f64c7a1988485ae8b487b8224edd7e9

C’est assez grave, surtout pour un outil aussi crucial que le gestionnaire de logiciels. Est-il besoin de s’acharner en parlant de l’installateur cnchi qui date du début du projet et qui est toujours en version bêta presque 6 ans après son introduction en avril 2013 ? Ça pique ? Non ça empale !

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Xfce 4.13.x : ça donne quoi au bout de presque 4 ans de développement ?

Il y a des projets qui ont un développement plutôt lent. C’est le cas de Xfce. Le 11 février 2015, je faisais un article qui parlait de Xfce 4.11, futur Xfce 4.12 qui sortit deux semaines plus tard environ.

Depuis, le développement de la version 4.14 pour migrer vers gtk3 a été lancé. Contrairement à son collègue Mate-Desktop a fini sa migration en mars 2017 avec sa version 1.18 en proposant des versions intermédiaires, Xfce veut faire le grand bond d’un coup.

Bien que Manjaro propose Xfce 4.13 avec sa saveur principale et que cette dernière souffre d’un léger bug graphique comme montré dans la vidéo ci-après, j’ai voulu voir où en était cet environnement au niveau de sa migration vers gtk3.

Par chance, 90% des paquets sont disponible directement sur AUR, j’ai dû importer depuis le site AUR archive les paquets suivants : orage-git, parole-git et tumbler-git. Ce qui m’a franchement simplifié la tâche, même si le paquet xfce4-cpufreq-plugin-git a été un purge à faire recompiler.

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