Concours Ghost Marrow : les réponses et le tirage.

Le concours vient de clore ses portes, il y a une trentaine de minutes, en ce jour du bug du calendrier Maya, à minuit.

Voici donc les réponses.

1) Aurielle Zleiter alias Ghost Marrow cite parmi ses influences Beth Gibbons, voix de Portishead. Le groupe a sorti un album éponyme, « Portishead ». Mais en quelle année ?

En 1997.

2) Toujours en parlant de Beth Gibbons, elle a sorti un album en solo avec Rustin Man. Comment s’appelle le dit album ?

Out Of Season, en 2002.

3) Le pseudonyme employée par Aurielle Zleiter contient le mot Ghost. Or, le groupe Nine Inch Nails a sorti un double album instrumental connu sous le nom de Ghosts I-IV. En quelle année est-il sorti ?

En 2008, dixit le site officiel du groupe.

4) Le groupe de Death Metal progressif – oui, ça existe – suédois Opeth a sorti un album contenant le mot ghost dans le titre. Est-ce « Ghost Reveries » ou « Ghost Memories » ?

Ghost Memories en 2005.

5) Dernière question, toujours en relation avec le terme « ghost ». Un groupe anglais de rock progressif a sorti en 1975 un album du nom de « Time Honoured Ghosts ». Comment s’appelle le groupe en question ?

Barclay James Harvest, même si l’album « Time Honoured Ghosts » n’est pas le meilleur du groupe.

Et voici donc le tirage. Désolé pour la voix, mais j’ai un début de gros rhume.

Voila, c’est tout !

Summer Fades Away : quand Mono s’exporte dans l’Empire du Milieu.

Mono, c’est le célèbre (hum) groupe de post-rock japonais que j’ai découvert via leur concert « Holy Ground : NYC Live with The Worldless Music Orchestra« .

Via un post dans la communauté Post-Rock sur google+, et en fouillant via des liens, je suis tombé sur le premier album de Summer Fades Away, « We Meet the Last Time​,​Then Departure »

Publié sur le label pékinois 1724 records, le groupe fortement inspiré par Mono, propose un style équivalent, en légèrement moins saturé, mais tout aussi bon. Un mélange de cordes, de clavier, de percussion qui emporte l’auditeur en moins de deux. Mais toujours en douceur, et progressivement.

L’album dure 45 minutes (pour uniquement 6 titres, qui durent de 3 à 9 minutes). Le titre « central », Yukiho, offre une pose tout en douceur, tout en légèreté qui intrigue au départ, qu’on pourrait qualifier de « folk ».

Si vous aimez le post-rock à la Mono, vous craquerez vite pour le groupe. Sinon, vous pouvez toujours découvrir ce style de post-rock instrumental qui change de ce qu’on peut entendre sur les ondes radios.

Logiciel libre : Les choses à faire pour éviter de se ronger les nerfs.

Il y a plusieurs choses à éviter dans le petit monde du logiciel libre, sinon, on se ronge les nerfs. Voici mon top 3.

En première position : essayer de mettre à jour une distribution GNU/Linux dans les deux jours qui suivent la sortie d’une mise à jour majeure. Par exemple, avec une tentative de mise à jour vers l’update 6 d’une Linux Mint Debian Edition, dans les 24 heures qui suivent l’annonce :

Mise à jour de la Linux Mint Debian EditionOui, 3 heures pour récupérer 198 Mo… Et encore, c’est du rapide… Et dire que ma connexion me permet en vitesse de point dans les 1,6 à 1,8 Mo/s !

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Linux BBQ : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Basée comme la Siduction, l’Aptosid et Ubuntu sur Debian GNU/Linux Sid, la Linux BBQ est une distribution qui propose à l’utilisateur une floppée d’environnement clé-en-main. La distribution prend ses racines, outre la Debian GNU/Linux sid dans la Siduction (noyau, dépots), la LinuxMint et la grml, dixit sa page de présentation.

En contrepartie, c’est un vrai bazar pour choisir la version qui convient le mieux à ses préférences. A croire que les auteurs ont fait un stage chez un opérateur de téléphonie français. Il y a des versions en 32 et 64 bits, avec Xfce, Mate ou encore Openbox. Mais certaines versions sont uniquement 32 bits, d’autres uniquement 64 bits, sans oublier les éditions « spéciales ! ». Je n’ai pas compter, mais on doit dépasser la dizaine de versions disponible au bas mot.

J’ai pris la premier ISO pour Xfce que j’ai pu trouver, en 64 bits, nom de code Kielbasa. Et j’ai lancé mon ami qemu pour voir ce que la distribution a dans le ventre.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom linuxbbq-rc1-xfce64.iso -boot order=cd &

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kindlewood : de la dreamfolk nord américaine planante.

kindlewood est un groupe de dream folk originaire de la région de Baltimore qui a produit depuis fin 2010 deux albums, un EP et un album long. Il est composé de Galen et Kelci Smith et de Jamison Lyman.

J’ai découvert le groupe avec l’album « Desiderium » sur lequel j’ai eu un coup de coeur, et j’ai par la suite écouté leur EP « I don’t believe in Ghosts« . Commençons par l’album sorti en mai 2011.

Pour définir la musique du groupe, prenez de la folk acoustique, avec des influences qu’on pourrait qualifier de celtique, avec l’utilisation de cordes et d’accordéon comme sur le titre éponyme, titre très rythmique et qui emporte rapidement l’auditeur dans son monde.

Dès la première piste, on est pris dans une atmosphère intimiste, où la voix de la chanteuse accompagne les cordes. Les pistes se suivent naturellement, toujours avec la même ambiance planante, reposante, calmante, berçante.

A noter que dans le premier album, il y a un titre à moitié chanté en français, le sixième, « Mon Ami ». Et j’avoue que j’ai toujours trouvé charmant une voix féminine américaine qui s’essaye sur du texte en français. Un charme certain 🙂

C’est bien simple, il n’y a rien à jeter dans cet album, que ce soit les pistes uniquement instrumentales comme « Interlude » ou les morceaux chantés dont le très bon « Reverie » ou encore « Wrung & Possibly Broken ». Les 45 minutes passent et on se dit déjà ? Et on se le remet pour se caresser une nouvelle fois les oreilles.

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En vrac’ rapide et libre.

A quatre jours de la fin du monde du bug du calendrier Maya, un petit en vrac’ rapide et plus ou moins libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

KesakoO : un album léger comme une plume.

Avant toute chose, je tiens à m’excuser – et je ferais pénitence – pour le jeu de mot à la limite du grand n’importe quoi…

C’est via l’initiative C.A.Y.A music que j’ai pu – en achetant le premier paquet (qui a été rendu disponible du 2 au 17 décembre 2012) – découvrir KesakoO et son album « P.L.U.M », datant de 2010.

Sur cet album de 8 pistes, Mickael CREZ alias KesakoO s’inspirant d’une formation de pianiste et saxophonistes classique, mélange les morceaux typiquement expérimentaux comme « Wherycoffee » ou les compositions inspirée par le jazz, comme la piste d’ouverture, « Abertura ».

A noter la très bonne reprise de la piste « I was there » de l’album « Let’s Dream Each Other » d’Amanyth sous le titre « Menova Vreê An Dezember », avec la voix toujours aussi envoutante de CalendarGirl.

Et sa voix est aussi présente sur la piste « Abertura » et « Enchî », piste typiquement jazz club enfumé.

Les morceaux sont assez long, d’au minimum 4 à 14 minutes. Autant imaginer le travail derrière chacun des morceaux proposés. Malgré le coté expérimental de certains titres, on sent toujours l’influence du jazz via le saxophone et de l’envie de repousser les limites de la composition.

Encore une bonne découverte. Je compte me plonger désormais dans le reste de la discographie de KesakoO qui doit être tout aussi bonne ! Et cerise sur le gateau, c’est publié sous licence Creative Commons, en CC-BY-NC-SA pour être plus précis.

A vous de voir maintenant si vous accrochez ou pas.

Les distributions GNU/Linux qui nous ont quittés cette année.

Les distributions GNU/Linux sont comme les êtres vivants : elles naissent, se développent et puis disparaissent.

En 2012, en dehors de l’acharnement thérapeutique sur certaines (dont une qui commence par « man » et finit par « driva »), certaines distributions nous ont quitté. Pas les plus connues, mais certaines qui avaient du potentiel.

Je prends pour exemple la Yoper Linux. Il y a 19 mois, je parlais de l’une des dernières versions sorties, la 2010.

Partant d’une nouvelle base, mais s’inspirant des grands noms de l’époque (ArchLinux, ArkLinux, Fedora, Gentoo) elle se voulait optimisée pour les architectures 32 bits.

Mais, après plus d’un an sans la moindre annonce de sortie, la nouvelle est tombée comme un couperet, début novembre 2012 :

After effectively 1 year of inactivity and no interest to maintain a Linux distribution on my end I’m preparing to close down the Yoper Linux resources that I’m hosting and paying the bills for.

I had a very interesting time maintaining this project and I’ve enjoyed it very much. Many of the reasons of running your own distribution are gone, with many of the ideas introduced via Yoper now incorporated via mainstream linux distributions. Linux is as big a part of my life as ever, just that I don’t feel the need any more to run my own Linux desktop distribution. The Linux desktop has come a long way and it does what I need to do in pretty much any major Linux distribution.

Ce que l’on peut traduire par :

Après effectivement 1 an d’inactivité et aucun intérêt à maintenir une distribution Linux par moi même, je me prépare à interrompre l’hébergement des ressources Yoper Linux dont je paye les factures.

J’ai passé et beaucoup apprécié le temps passé à maintenir ce projet. Bon nombre des raisons qui m’ont amené à créer ma propre distribution ont disparu, la plupart des idées introduites par Yoper étant maintenant incorporées dans les distributions Linux grand public. Linux est aussi grande partie de ma vie que jamais, c’est juste que je ne ressens pas le besoin de plus de courir ma propre distribution Linux de bureau. Le bureau Linux a parcouru un long chemin et ce dont j’ai besoin se trouve dans n’importe quelle distribution Linux majeure.

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Mageia 3 beta 1 : OpenMandriva peut commencer à creuser sa tombe…

Même si la beta 1 de la Mageia 3 était prévue pour le 12 décembre, elle semble connaître quelque contre-temps lié à l’installateur.

Ayant envie de faire « mumuse » avec la descendante communautaire de feu Mandriva (qui est plus ou moins la Rosa Linux, l’histoire d’OpenMandriva étant une bonne source de fou-rire devant les gesticulations pour rattraper le temps perdu), j’ai récupéré la dernière ISO d’installation par le réseau disponible.

Et après avoir créé la machine virtuelle habituelle, j’ai lancé l’ensemble, histoire d’avoir une version aussi proche que possible de ce que sera la Mageia 3 beta 1 installée.

Et surtout pouvoir utiliser dès le démarrage une version assez stable de Gnome Shell, le bug 5756 a été enfin corrigé, ce qui permet de gérer sans problèmes les comptes en ligne dans Gnome.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom boot-nonfree.iso -boot order=cd &

Après avoir activé le réseau et précisé le miroir à utiliser, l’installateur s’est chargé tout seul comme un grand 😉

L’installateur est exactement le même que pour les précédentes Mageia, donc, pas besoin de s’attarder dessus. Le choix de la langue et du partitionnement étant « nasodigital ».

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Une petite mise au point sur mes articles de présentations de distributions GNU/Linux.

Depuis des années, je présente et teste rapidement les distributions GNU/Linux qui me passent sous la souris. Et souvent, certaines personnes me font les mêmes remarques du genre : pourquoi pas d’installation en dur ? Pourquoi ne passes-tu pas plus de temps sur les distributions en question ?

J’ai donc décidé de faire un article qui tient de la mise au point et aussi du coup de gueule, car j’en ai marre de me justifier à chaque fois. C’est la première et dernière fois que je rédige ce genre d’articles.

Premier point : pourquoi utiliser Qemu / VirtualBox et pas une installation en dur ?

Réponse courte : parce que.

Réponse plus longue : car c’est plus souple, plus simple et largement plus rapide et pratique à mettre en oeuvre.

Qemu et VirtualBox propose des machines type, avec du matériel standardisé, et donc plus passe partout que le matériel réel qui équipe parfois les machines. Sans oublier, qu’en cas de problème – fausse manipulation au niveau de l’installation par exemple – je peux virer l’image disque et recommencer à zéro sans avoir à craindre pour mon vrai matériel. Car c’est étrange, mais je considère que les données de mon disque dur sont précieuses.

C’est certain, c’est moins rapide que sur une machine réelle. Mais, c’est tellement plus pratique. Sur une machine réelle, on fait comment pour enregistrer une vidéo depuis le démarrage ? Ma machine principale, je n’ai pas envie de la foirer car une distribution mal embouchée aura maltraité mon grub. Et dans ce domaine, les distributions mal embouchées, ça existe 😉

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