Vieux Geek, épisode 222 : DriveSpace, le compresseur de disque dur Microsoftien.

Dans un des tous premiers épisodes de la série vieux geek, je parlais des compresseurs de mémoires, puis plus tard de Magnaram. Mais il y a eu aussi les compresseurs de disque, et avec l’ultime version indépendante de MS-DOS, la 6.22, il s’appellait DriveSpace.

Il y a une remarque que j’aime à sortir : « Un disque dur n’est jamais assez vide et un compte en banque jamais assez plein. » Ce qui résume une politique qu’on peut qualifier de prudente. Dans les années 1990, les disques dur allaient de quelques dizaines à quelques centaines de Mo. La barre du Go a dû être franchie au début des années 2000, mais c’est tellement vieux que j’ai un doute.

À l’époque, les logiciels ont commencé à prendre de l’embonpoint. On considérait que MS-Word 6.0 vers 1992 était un monstre car il devait frôler les 10 Mo de place. Autant dire qu’on arrivait rapidement à saturation. Il restait deux options : soit faire mal à son compte en banque et acheter un disque plus gros soit compresser les données du disque. La deuxième option était le royaume d’outils comme DriveSpace. Dans la vidéo ci-après, je montre DriveSpace en action.

Pour la petite histoire, l’outil restera fourni avec MS-Windows jusqu’à l’époque de MS-Windows 98 Deuxième Édition, avec une utilité allant décroissante. Je dois dire que j’ai toujours évité cette option de compression comme la peste, la perte de données étant au tournant de la rue…

Peertube, Youtube, et moi, et moi, et moi !

Un court article – du moins je l’envisage ainsi – écrit à la fraîche en un mardi du mois de juillet 2020 qui promet d’être franchement chaud.

Depuis que je suis revenu sur le réseau du fesseur de caprins, j’ai pu accéder au groupe « Linux France & BSD » sur lequel j’ai été cordialement invité.

La question d’un retour sur Youtube m’a été posée. Ma réponse est simple, courte et directe : c’est non. J’ai suffisamment souffert sur la fin de ma carrière de créateur sur Youtube pour ne pas y retourner. Je suis très bien sur le désertique réseau Peertube.

Oui, j’y ai perdu en terme de nombre d’abonné(e)s, mais c’était un sacrifice que j’étais prêt à faire. Sur la fin de ma carrière de youtubeur, j’étais accusé de ne vivre que du « drama », d’être toujours à la recherche du « clash » et autres joyeusetés de ce style.

Depuis mon départ, j’ai pu constaté que le niveau de « drama » et de « clash » dans la youtubosphère linuxienne francophone n’a pas franchement baissé, et je dois dire que cela m’a fait plus que sourire. J’étais mentalement et physiquement épuisé, et une saloperie du genre helicobacter pylori m’aurait taillé sans problème un ulcère dans l’estomac.

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Vieux Geek, épisode 221 : Frodo, l’honorable ancêtre de l’émulation pour Commodore 64.

Dans le monde de l’émulation pour le mythique Commodore 64, il y a un roi, c’est Vice. Il est très difficile de le détrôner, tant la qualité de son émulation est incroyable. Mais le nombre d’options est aussi un peu étouffant au départ 🙂

Cependant, à la fin des années 1990 jusqu’au début des années 2000, le roi portait un autre nom. C’était Frodo. Aucun rapport avec un personnage sorti de l’imagination de JRR Tolkien. Non, c’était bien un émulateur multiplateforme pour Commodore 64.

Se concentrant uniquement sur C64, on pouvait le trouver sous Amiga, MS-Windows, Linux, BeOS, RiscOS, MacOS (avant MacOS-X), etc… Autant dire que c’était assez répandu. L’émulation était de qualité, mais attention, il ne fallait pas redimensionner la fenêtre d’affichage sous peine de voir les performances s’écrouler.

Mais le plus simple est de le montrer en action.

Vous avez pu le voir, mis à part le fait que je me suis planté pour lancer « The Great Giana Sisters », cet émulateur avait tout pour régner en maître durant encore longtemps. Mais la réécriture en utilisant la bibliothèque SDL, la concurrence avec d’autres projets du même développeur, font que le code n’a plus bougé depuis une petite éternité… Une dizaine d’années environ au moment où je rédige cet article, en juillet 2020.

Horreur, malheur, j’ai ouvert un compte chez le fesseur de caprins !

Oui, moi, le libriste – pas assez puriste selon certains parangons de vertu – que je suis a osé ouvrir un compte sur Facebook. Pourquoi ? Car je suis devenu pragmatique.

Diaspora* est un fiasco. On y retrouve tout ce qui me fait fuir actuellement : les personnes bienveillantes (au sens XXIe siècle du terme), la novlangue qui invente des formes neutres dans une langue qui n’en a pas, contrairement au latin ou à l’allemand, qui balance ses « il faut être bienveillant les uns envers les autres », des « les flics sont nos amis » (en 2015), et des « les flics sont des méchants pas beaux » (depuis 2017 en gros).

Bref, c’est une des raisons qui m’avait fait quitter Diaspora* en juin 2020.

Cependant, je ne partage aucune information sur ma localisation géographique actuelle, et je me limite à quelques connexions avec des connaissances musicales, ludiques ou réelles. Ce n’est pas pour rien – et oui, je vais encore vous casser les gonades avec – que je me suis inscrit au groupe « Planet-X3 for MS-DOS ». J’ai été aussi invité sur le groupe « Linux France & BSD ». Dont je suis membre même si je ne poste rien dessus.

Bref… En vieillissant, je laisse tomber mes vieilles lunes de dégafamisation complète. Je reste pratique et pragmatique. Je sauvegarde régulièrement mes données et c’est tout. Quant à Twitter, je pense de plus en plus à le quitter, vu que c’est devenu le royaume de la justice populaire qui porte un nom en bon français : du lynchâge.

Sur ce, je vous laisse, j’ai une vidéo vieux geek sur le feu !

Parfois, la rétro-informatique, ça tourne mal…

On m’avait fait don d’une tour assez ancienne (datant de 2004-2005 ?) avant que je déménage, en me disant qu’il n’y avait aucune garantie. Plusieurs mois sont passés depuis mon déménagement, et ce n’est qu’en ce vendredi de juillet que j’ai décidé de voir ce que je pouvais faire avec cette vieille tour.

Sur le plan technique ? Une chaudière… pardon, je voulais dire un Pentium 4 à 2,8 Ghz, 768 Mo de mémoire vive, un graveur de DVD, un lecteur de DVD, une carte ATI Rage Pro et un disque dur de 160 Go.

Mon but ? Me faire une mini station de jeu avec un double-démarrage Windows 98Se (pour les jeux MS-DOS) et MS-Windows XP pour des titres plus récents.

Autant l’installation de MS-Windows 98 se passait bien – si on virait la barette de 512 Mo – cf la photo ci-après, autant la mise en place de MS-Windows XP tourna au cauchemar.

À la quasi fin de la première étape, le couperet tomba : IRQL_NOT_LESS_OR_EQUAL…

L’écran bleu de la mort classique qui signifie – sauf erreur de ma part – que quelque chose au niveau matériel sent le moisi. Quand j’ai voulu lancer par curiosité un live DVD d’Ubuntu 14.04 et que j’ai eu droit à un kernel panic de toute laideur, j’ai tout de suite compris que la RAM était cuite…

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