Devuan 1.0 béta ? Incroyable, elle est enfin disponible :)

L’histoire de l’informatique est parfois taquine. Elle l’est aussi pour le projet né en partant de ce qui était à l’époque la future Debian GNU/Linux Jessie par pur rejet d’une technologie… Qui a dit fork « bisque bisque rage » ? En tout cas, c’est ce qui ressort de l’annonce de novembre 2014. Ou verrais-je le mal partout ?

Bref, la dernière fois que je parlais de la Devuan, le 6 mai 2015, il n’y avait pas encore de version alpha officielle, juste une image ISO sortie pour la Saint Valentin 2015.

En cette fin du mois d’avril 2016, la béta de la Devuan 1.0 est enfin annoncée. Oui, environ 16 mois après l’annonce de l’arrivée d’une distribution alternative à la grand-mère des distributions GNU/Linux.

Pourquoi ai-je dit en introduction que « L’histoire de l’informatique est parfois taquine » ? Simplement, le 27 avril 2016, Debian a annoncé que son ancienne version stable, la Wheezy allait acquérir le statut de version LTS.

L’annonce concernant Wheezy contient ceci, sur le site francophone de Debian :

À compter du 25 avril, un an après la parution de Debian 8 « Jessie », et près de trois ans après la parution de Debian 7 « Wheezy », la prise en charge de sécurité normale de Wheezy prend fin. L’équipe de suivi à long terme (LTS) de Debian va prendre le relais du suivi de sécurité.

Informations pour les utilisateurs

Wheezy LTS sera prise en charge du 26 avril 2016 au 31 mai 2018.

Vous me direz si je me trompe, mais la Wheezy est la dernière Debian GNU/Linux à ne pas utiliser la technologie d’init qui a fait couler plus d’encre électronique que le décès de Michael Jackson en 2009 ?

J’ai quand même voulu voir ce qu’a la Devuan 1.0 béta dans le ventre, en utilisant mon ami VirtualBox. Comme il est conseillé de passer par le protocole bittorrent, j’ai été bête et méchant et j’ai fait chauffer Transmission.

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Tout n’est pas perdu pour les ISO communautaires de la Manjaro Linux… Joie !

J’ai déjà exprimé mon point de vue acide sur les ISO communautaires de la Manjaro Linux. Outre le fait que certains s’adressent à un public des plus que restreints comme la version avec JWM et celle avec BspWM, d’autres sont mal testées en amont (comme la version avec E20). Il y a bien des exceptions qui contrebalancent cette tendance, avec la version avec Deepin ou encore la version avec Mate (qui souffre d’un manque de mise à jour depuis sa sortie en décembre 2015).

Outre les problèmes de conception de certaines images ISO, il y a le non-renouvellement des ISO à intervalles réguliers d’image ISO qui peut entraîner des problèmes de mises à jour. C’est aussi le cas pour la Manjaro Fluxbox.

J’ai décidé de tester cette ISO en n’oubliant pas son âge respectable pour une distribution en rolling release dans le présent article, après une discussion avec Pololasi sur la framasphere*.

J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai lancé ensuite mon ami VirtualBox pour voir ce que cette Manjaro Fluxbox a dans le bide 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/Fluxbox/2015.12/systemd/manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso
–2016-04-28 15:05:27– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/Fluxbox/2015.12/systemd/manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1239089152 (1,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso »

manjaro-fluxbox-15. 100%[===================>] 1,15G 1,14MB/s in 16m 59s

2016-04-28 15:22:26 (1,16 MB/s) — « manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso » sauvegardé [1239089152/1239089152]

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La numérotation des logiciels : Concours d’appendice génital ou référence incontournable ?

Derrière ce jeu de mots digne d’une personne aisée qui habiterait le pauvrissime seizième arrondissement de Paris, il se cache une question sur la fiabilité d’une référence récurrente dans le monde du logiciel : La numérotation.

Point de repère indispensable en cas de dépannage, cela donne aussi lieu à des concours de « c’est moi qui a la plus grosse », spécialement dans le domaine des navigateurs internet. Entre septembre 2008 et fin avril 2016, Google Chrome est passé de la version 1 à la version 49 (ou 50 ?), Mozilla Firefox étant passé de la version 3.0.2 à la 45 (ou 46).

Il faut dire que la mise en place du processus de publication à intervalles réguliers (6 à 8 semaines) ont lancé une folie qui tourne au grand n’importe quoi.

Pour info, faisant compiler régulièrement le code source des pré-alpha de Mozilla Firefox, j’ai eu la bonne surprise d’avoir le 25 avril 2016 une version 49.0a1. Ce qui veut dire que la version alpha (ou développeur) est la 48, la version béta la 47. Quel concours d’appendice génital 🙂

fx49-alpha

En dehors de ce concours, savoir quelle version est utilisée est souvent bien pratique… Tant que des numérotations différentes et parfois cryptique ne sont pas employées. Un article posté sur le blog de Denis Szalkowski m’a mis la puce à l’oreille.

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L’utilisation de distribution GNU/Linux en démarrage unique ? P’tain, 10 ans déjà !

C’est le genre d’anniversaire qu’on a pas envie d’oublier… Cela fait un peu plus de dix ans que j’utilise uniquement des distributions GNU/Linux sur mes différents PC.

En effet, le 20 avril 2006, je terminais ma courte aventure sur MacMini. Je récupérais alors un ordinateur équipé d’un Pentium 4, gonflé à 1 Go de mémoire vive et qui devait avoir un disque de 250 ou 300 Go.

À l’époque, on était loin des distributions GNU/Linux utilisables presque en fermant les yeux. C’est donc ainsi que je m’étais tourné vers une version de développement avancée (une béta 2 de mémoire) de ce qui allait être la première version LTS d’Ubuntu. La Dapper Drake. Seule LTS sortie en juin.

C’est avec un peu de nostalgie que j’ai donc récupéré une ISO d’installation d’Ubuntu 6.06 LTS, celle sortie en Juin 2006. En 32 bits à l’époque. Je n’avais pas encore d’ordinateur équipé d’un processeur 64 bits. Le support technique s’est arrêté en juillet 2009. Si vous êtes interessé par l’archéo-informatique, voici l’adresse de récupération : http://old-releases.ubuntu.com/releases/dapper/

Elle proposait Gnome 2.14.1, OpenOffice.org 2.0.2, Mozilla Firefox 1.5.0.3, The Gimp 2.2.11 et un noyau Linux 2.6.15. C’était aussi la première version à proposer un installateur graphique directement depuis la version « LiveCD ».

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Oui, je sais, je le poste vendredi soir, mais je risque d’avoir un week-end chargé !

Commençons par le logiciel libre, en dehors de la floppée des nouvelles Ubuntu, comme chaque avril et octobre. Et cette semaine, pas d’images ISO communautaire pour Manjaro Linux… Les créateurs de versions communautaires seraient-ils en panne d’idées ?

Côté musique ?

Bon week-end !

Vieux geek, épisode 59 : « X-Men: The Ravages of Apocalypse »

Nous sommes en 1997 et Quake sorti un an avant va bientôt être remplacé par Quake 2. Même si l’un des premiers FPS tout en 3D a connu trois suites (dont deux officielles) à savoir « Scourge of Armagon » (le Mission Pack 1), « Dissolution of Eternity » (le Mission Pack 2) et « Abyss of Pandemonium », l’extension non officielle la plus connue, il y a aussi des projets plus ambitieux…

Comme faire un FPS basé sur le monde des X-Men. Au lieu de développer son propre moteur de rendu, Zero Gravity Entertainment utilise le moteur de Quake et propose une conversion totale.

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Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ?

Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.

Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.

J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.

Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.

droitsDonc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas ! 🙂

Déjà, il faut arrêter de rêver sur l’idée qu’on puisse se faire des testicules en or. Comme je l’ai dit dans un autre article, concernant la disponibilité de mon dernier roman, dans le monde de l’auto-édition, il y a beaucoup de personnes qui participent, et très peu d’élu(e)s.

Si on arrive à voir du 3 ou 4% d’auteur(e)s auto-édités qui signent avec des grosses écuries éditoriales, c’est vraiment le bout du monde

Pour info, le texte est disponible sur Amazon qui semble rechigner à le faire passer en gratuit. Il est donc, temporairement je l’espère, à la somme folle de 0,99€. Sans DRMs.

Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.

Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.

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En vrac’ mercurien… euh, marsien ;)

Un rapide en vrac’ uniquement culturel. Pour changer et publié avec quelques heures d’avance ! Et marsien ? Mardi, c’est le jour du dieu Mars (Arès pour les grecs), sauf erreur de ma part.

Côté livres et apparentés ?

  • Dans la catégorie « roman à éviter après avoir lu l’extrait proposé gratuitement », je demande « Régis » de James Osmont. Outre la couverture qui est peu attrayante, je n’ai pas accroché au personnage psychotique et surtout à l’utilisation des attentats de novembre 2015 comme point de départ chronologique. À vous de voir, car les coups et les douleurs
  • Si vous aimez les romans noirs, qui font un peu penser à l’ambiance du « Nom de la Rose » pour le côté unité de lieu, alors « De pierre et de sang » pourra vous plaire. Merci à Agnès de me l’avoir fait découvrir.
  • Pour finir, un petit peu d’auto-promotion pour mon dernier roman en accès libre. Après sa disponibilité sur Atramenta, je l’ai rajouté sur Kobo sans DRMs. Pour Amazon et sans DRMs ? En cours, car il est encore payant pour le moment, même si c’est pour l’euro symbolique, du moins au 19 avril 2016. Sa gratuité ne saurait tarder.

Côté musique ?

  • Prenez de la pop, rajoutez du psychédélique, un peu de rock, et secouez bien. Vous obtiendrez l’album « Watermelon Summer » d’Annabelle Chairlegs.
  • Dans la catégorie pop-rock indépendant et originaire du pays de l’érable, je demande le groupe Chocolat… 🙂
  • Dans le genre WTF, je demande Desampa qui mélange musique électronique, soul et r’n’b. C’est du spécial 😉

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂

À plus !

« La Brume Électrique » : Encore une preuve que le post-rock français, c’est de la bonne ?

Le « blogueur influent », que je suis, est de temps en temps contacté par des groupes ou des artistes qui me proposent d’écouter leurs dernières créations.

J’écoute toujours par simple respect. En parler, c’est une autre paire de manche.

Vers le 20 mars 2016, j’ai reçu un courrier du groupe La Brume Électrique annonçant la sortie de leur premier album éponyme. J’en avais rapidement parlé à l’époque dans un billet en vrac’.

Puis, la vraie vie s’invitant, je n’avais pas eu l’occasion de réécouter l’album jusqu’à ce matin, pour me changer de la musique techno excrémentielle commerciale que m’impose mes voisins le week-end.

C’est du post-rock léger, aérien, instrumental, avec des mélodies qui fleurent bon les années 1970 dans leur ambiance. On est loin du post-rock de Mono qui joue la facilité des mélodies saturées dans ses titres.

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Les images ISO communautaires de la Manjaro vont-elles finir par devenir son échafaud ?

Un petit billet coup de gueule en passant sur un phénomène qui est en train de tuer à petit feu la crédibilité d’une excellente distribution, la Manjaro Linux. Promouvoir des images ISO d’une qualité si faible, est-ce pour alimenter le site officiel, en attendant la sortie de la Manjaro Linux 16.06 alias Daniella ?  J’avoue que je l’ignore.

Je n’ai pas envie de m’allonger outre mesure sur ce problème d’images ISO tellement moisies et non testées sérieusement comme cela a été le cas avec la Manjaro Linux E20 qui montre qu’on n’a jamais atteint le fond du pire. Qu’on peut toujours creuser.

Je me suis déjà exprimé longuement sur le danger des images ISO communautaires pour la Manjaro Linux, comme sur ce billet de juin 2014. Donc près de deux ans que ce problème pourrit l’image de la Manjaro Linux. Il suffit de tomber sur des créateurs d’images ISO dont l’égo donnerait une indigestion à un trou noir supermassif pour donner des horreurs comme la Manjaro Linux E20 qui tient plus de la version alpha mal dégrossie qu’autre chose, je remercie Baba Ohrum pour sa vidéo pour m’avoir donné l’explication de l’écran noir.

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