Aperçu rapide de la Slackware Linux 13.0 – 64 bits.

Elle est enfin là. La première version officielle de la slackware Linux en 64 bits. Après avoir lu l’annonce sur distrowatch et récupérer – vilain tipiak que je suis – l’image iso depuis le lien torrent, j’ai lancé l’installation de la distribution dans ma machine habituelle de tests :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 sl13.img 32G
Formatting 'sl13.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -soundhw all -m 1024 -hda sl13.img -cdrom slackware64-13.0-install-dvd.iso -boot d &

Slackware 13.0 – 64 bits

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Test rapide de la version alpha4 de Kubuntu Karmic Koala :

Kubuntu, c’est le pendant KDEsque d’ubuntu. La version alpha4 de Karmic Koala (alias 9.10) est sortie récemment. J’ai donc récupéré l’image ISO de la Kubuntu Karmic Koala alpha4, et en utilisant l’environnement de test habituel, j’ai lancé un petit kvm…

Kubuntu Karmic Koala Alpha 4

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Angband, le jeux de rôles geekesque.

J’avoue que j’ai toujours aimé les jeux d’aventures « dont vous êtes le héros », je n’avais jamais été un grand fan des jeux de rôles. Sauf que lors que j’ai eu mon amiga 1200 (vers 1993), j’ai découvert un jeu qui a marqué ma mémoire : Moria.

Version graphique du rogue-like textuel, je suis devenu accroc à ce genre de jeux de roles qui se résument au trio : « porte – monstre – trésor ».

Hier, me promenant sur la toile, j’ai téléchargé la version 3.11 béta d’Angband. Rogue-like au format texte (comme tout rogue-like qui se respecte), après avoir récupéré le code source, j’ai installé les paquets sdl_ttf et sdl_mixer : yaourt - S sdl_ttf sdl_mixer

Angband 3.11 beta

J’aurais bien utilisé le paquet disponible sur aur.archlinux.org, mais celui-ci ne permet pas la compilation des options graphiques 🙁

Dans mon répertoire de téléchargement, j’ai lancé la commande suivante :

./configure --enable-sdl --prefix=$HOME

Suivi d’un duo make ; make install

Les données du jeu s’installant dans un répertoire share de mon espace personnel.

Ensuite, lancer angband en mode graphique, depuis le répertoire de compilation des sources du jeu :

./angband -g -m sdl &

Après avoir créé un personnage, j’ai tenté d’appliquer la règle d’or d’Angband, qui se base sur deux principes : avoir un personnage protégé au maximum, et être prudent à l’extrême.

En effet, même si l’on doit descendre au 50ième sous-sol et récupérer l’amulette de Yendor, mieux vaut gagner un maximum d’argent et d’expérience auparavant.

Bref : mieux vaut être un lâche vivant (et mettre les bouts quand la situation s’envenime) qu’un héros mort… Etre trop téméraire, cela se paye au prix cher…

Ce qui est bien, c’est l’exhaustivité du jeu : on peut créer une douzaine de personnage différent (guerrier, paladin, magicien, etc…), dans autant d’espèce différente (humain, elf, demi-humain, etc…). Le coté aléatoire des niveaux rallonge énormément la durée de vie du jeu. Pour être honnête, j’ai rarement eu des personnages qui ont dépassé le 8 ou 9ième niveau d’expérience, et je suis rarement allé au dela du 6ième sous-sol.

Il faut dire qu’une partie peut durer de 5 minutes à plusieurs semaines… Et qu’en moyenne, je ne dépasse pas les deux jours…

Et on veut mettre en place les brevets logiciels en Europe ?

Lu ce matin sur NetEco, ce qui prouve la connerie monumentale de l’idée même de brevets logiciels :

La partie en gras est la plus intéressante :

« Les opposants au concept de brevet logiciel apprécieront l’ironie de la situation : un tribunal du Texas vient de faire interdire la commercialisation du traitement de texte vedette de Microsoft, Word, aux Etats-Unis, au motif que le logiciel viole un brevet couvrant les techniques de lecture d’un document XML détenu par la firme canadienne i4i. Cette injonction, assortie d’une condamnation à verser 290 millions de dollars de dommages et intérêts au plaignant, intervient alors que Microsoft vient justement d’obtenir la validation d’un brevet relatif à XML.

Le plaignant explique avoir fondé sa plainte, déposée en 2007, sur un brevet soumis en 1994 et accepté par l’USPTO en 1998. « L’injonction prononcée aujourd’hui interdit à Microsoft de vendre ou d’importer aux Etats-Unis tout produit Word qui a la capacité d’ouvrir des documents .xml, .docx ou DOCM contenant du custom XML », se félicite le cabinet d’avocats représentant i4i dans un communiqué. Microsoft, qui dispose d’un délai de 60 jours pour faire appliquer cette décision, a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel de ce verdict. »

Mis à part qu’il a fallu attendre 11 ans pour la plainte et le jugement, cela prouve une chose : les brevets ne servent qu’à faire des procès et couler la concurrence…

Test rapide de la Linux Mint 7 KDE.

Distribution dérivée de la distribution ubuntu, Linux Mint se veut être utilisable dès le départ pour la lecture des formats vidéos et audio (mp3 entre autres), le support du flash, etc…

Linux Mint 7 KDE 64 bits

La version 7 de la Linux Mint vient de proposer une version utilisant KDE 4.2. J’ai donc récupéré l’image ISO de cette version, que j’ai lancé dans une machine virtuelle typique avec 1 GiO de mémoire vive.

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 mint7k.img 32G
Formatting 'mint7k.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -m 1024 -hda mint7k.img -soundhw all -cdrom LinuxMint-7-KDE.iso -boot d &

En utilisant l’outil d’installation de la manière la plus automatique, la partition principale est en ext3fs.

En 20 minutes, la Linux Mint 7 est installée. Après le premier démarrage, une soixantaine de mise à jour sont disponibles, dont Mozilla Firefox 3.0.13.

Coté équipement logiciel, la linux Mint est propulsée par un noyau 2.6.28, KDE 4.2.4, OpenOffice.org 3.0.

L’ensemble est très agréable d’utilisation, et l’intégration de KDE meilleure que celle que j’avais pu voir avec Kubuntu. Maintenant, il est dommage que la Mint dépende autant d’Ubuntu pour son cycle de publication.

Tour rapide de la Slackware 13.0rc2 AMD64

J’ai voulu en ce dimanche pluvieux faire un tour du « propriétaire » de la version RC2 de la Slackware 13.0. C’est la première version à supporter officiellement les processeurs AMD64.

Slackware 13.0rc2 – AMD64

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En vrac’ rapide et libre.

Une liste rapide des nouveautés du monde libre en ce samedi 8 août 2009.

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end.

3 mois sous Archlinux… Et une migration vers KDE 4.3…

Depuis plus de 3 mois maintenant, j’utilise ArchLinux. Il y a une dizaine de jours environ, je testais par curiosité KDE 4.3rc3 qui venait juste d’être annoncé dans une machine virtuelle Kvm. Et j’avoue que cela a été le choc.

J’avais déjà été impressionné par la qualité de la version Rc1 de KDE 4.3. Pour tout dire, j’ai eu un coup de coeur pour cette version de KDE 4, qui est pour moi, l’une des premières vraiment utilisable. K3b et Amarok sont enfin disponible en version native KDE 4.x, et c’est bien.

KDE 4.3rc3 avec le fond "plage" sous Archlinux 64 bits

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Comparons l’occupation mémoire et disque de la Fedora 11 et de la ArchLinux.

Dans cet article à la c**, j’ai voulu « comparer » d’une Fedora 11 (installée depuis un live CD) et d’une ArchLinux. Toute deux à jour au moment de la rédaction de cet article.

Pour les deux, j’ai utilisé localepurge, histoire de virer les traductions inutiles. Même si pour la Fedora, l’outil localepurge ne semble pas exister en natif et demande une manipulation un peu ennuyeuse.

Pour les deux, j’ai aussi vidé les caches.

Pour les deux, j’ai utilisé KVM (1 GiO de mémoire vive dédié, disque de 32 GiO pour chacune).

Donc, pour la Fedora 11 :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk.img -soundhw all -cdrom Fedora-11-x86_64-Live.iso -boot d &

Et pour la ArchLinux :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 disk2.img 32G
Formatting 'disk2.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk2.img -soundhw all -cdrom archlinux-2009.08-alpha-core-x86_64.iso -boot d &

Pour reproduire autant que possible à l’identique l’environnement installé par la version live de la Fedora 11, j’ai rajouté sur le Gnome fraichement installé :

  • Abiword
  • Pidgin
  • Cheese
  • openJDK6
  • Brasero
  • Rhythmbox
  • Transmission
  • Outils m17n via l’installation des paquets ibus + ibus-anthy + ibus-m17n + ibus-chewing + ibus-pinyin + ibus-table
  • Mozilla Firefox
  • pulse-audio
  • gThumb
  • soundjuicer
  • gnome-system-tools
  • system-config-printer

Et j’ai enlevé :

  • les jeux gnome
  • les outils d’accessibilité
  • ekiga
  • mono et les outils en mono

Si les deux distributions se ressemblent franchement coté équipement logiciel (noyau 2.6.29.5 pour la Fedora 11, noyau 2.6.30.2 pour la ArchLinux), la Fedora prend le dessus en ce qui concerne l’occupation disque : 2 GiO seulement.

Consommation espace disque de la Archlinux

Consommation espace disque de la Fedora 11

Mais si on regarde la mémoire vive prise, c’est la ArchLinux qui prend le dessus : 190 MiO contre environ 250 MiO pour la Fedora 11…

Consommation mémoire de la ArchLinux

Consommation mémoire de la Fedora 11

Fedora a un avantage : elle s’installe rapidement, même si parfois on a plusieurs dizaines de MiO de mise à jour à effectuer.

ArchLinux est plus longue à configurer, mais son empreinte mémoire est moins prononcée…

Et un mélange des deux mondes, c’est possible ? 😉

La nostalgie ludique du dimanche 19 juillet : les listings dans les magazines d’informatiques.

Quand j’ai commencé l’informatique personnelle (fin 1989, début 1990), les magazines proposaient des listings de jeux, de logiciels utilitaires. Ayant débuté sur Amstrad CPC, des titres comme « Amstar & CPC« , « Amstrad 100%« , « CPC Infos« , « MicroMag » ont bercé mon jeune age informatique.

Grace à des sites comme Genesis 8 ou encore le CPC Games CD, j’ai pu retrouver des images disque de jeux de cette époque. Les jeux en question étaient souvent en langage machine, dont des centaines – voire des milliers – de lignes de code de DATAs qu’il fallait taper sans se tromper. Mais le résultat en valait la chandelle. Voici quelques exemples.

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