J’avoue que j’ai toujours aimé les jeux d’aventures « dont vous êtes le héros », je n’avais jamais été un grand fan des jeux de rôles. Sauf que lors que j’ai eu mon amiga 1200 (vers 1993), j’ai découvert un jeu qui a marqué ma mémoire : Moria.
Version graphique du rogue-like textuel, je suis devenu accroc à ce genre de jeux de roles qui se résument au trio : « porte – monstre – trésor ».
Hier, me promenant sur la toile, j’ai téléchargé la version 3.11 béta d’Angband. Rogue-like au format texte (comme tout rogue-like qui se respecte), après avoir récupéré le code source, j’ai installé les paquets sdl_ttf et sdl_mixer : yaourt - S sdl_ttf sdl_mixer
J’aurais bien utilisé le paquet disponible sur aur.archlinux.org, mais celui-ci ne permet pas la compilation des options graphiques 🙁
Dans mon répertoire de téléchargement, j’ai lancé la commande suivante :
./configure --enable-sdl --prefix=$HOME
Suivi d’un duo make ; make install
Les données du jeu s’installant dans un répertoire share de mon espace personnel.
Ensuite, lancer angband en mode graphique, depuis le répertoire de compilation des sources du jeu :
./angband -g -m sdl &
Après avoir créé un personnage, j’ai tenté d’appliquer la règle d’or d’Angband, qui se base sur deux principes : avoir un personnage protégé au maximum, et être prudent à l’extrême.
En effet, même si l’on doit descendre au 50ième sous-sol et récupérer l’amulette de Yendor, mieux vaut gagner un maximum d’argent et d’expérience auparavant.
Bref : mieux vaut être un lâche vivant (et mettre les bouts quand la situation s’envenime) qu’un héros mort… Etre trop téméraire, cela se paye au prix cher…
Ce qui est bien, c’est l’exhaustivité du jeu : on peut créer une douzaine de personnage différent (guerrier, paladin, magicien, etc…), dans autant d’espèce différente (humain, elf, demi-humain, etc…). Le coté aléatoire des niveaux rallonge énormément la durée de vie du jeu. Pour être honnête, j’ai rarement eu des personnages qui ont dépassé le 8 ou 9ième niveau d’expérience, et je suis rarement allé au dela du 6ième sous-sol.
Il faut dire qu’une partie peut durer de 5 minutes à plusieurs semaines… Et qu’en moyenne, je ne dépasse pas les deux jours…