EvolveOS, le retour de SolusOS en plus viable ?

Ah, SolusOS. Distribution GNU/Linux qui devait révolutionner son petit monde, dont la version 2 qui devait utiliser le code de Gnome 3.4 pour proposer un environnement spécifique, ConsortOS, qui se révéla être un sacré flop. Au point que la fin du projet fut explosive.

Donc, le développeur derriere SolusOS a décidé de remettre un projet sur la table, EvolveOS. Cependant, cette fois, le projet est plus modeste. En effet, l’environnement de bureau d’EvolveOS, Budgie Desktop utilise les technologies d’affichage de Gnome 3.

Comme un certain Cinnamon, sauf qu’il ne forke pas le code du moteur d’affichage, mutter. D’ailleurs, c’est précisé en toute lettre dans les orientations du projet : pas de fork.

Avoid forks. Forking is part of the beauty of free software, however it should always be considered as the very last possibility. An example of this is our desktop environment, which is both a dependent technology and avoids the need for a fork, by leveraging the GNOME 3 stack.

Ce qu’on peut traduire par :

Éviter les forks. Forker le code fait partie de la beauté du logiciel libre, mais cela doit toujours être considéré comme la dernière possibilité. Un exemple est notre environnement de bureau, qui est à la fois une technologie dépendante et évacuant la nécessité d’un fork, en tirant parti des technologies de GNOME 3.

La version 2 de son environnement étant sortie le 12 mars dernier, c’est grace à un article partagé par Devil505 que j’ai pris connaissance de son existence. Et si on en croit l’annonce, il est fort possible qu’EvolveOS utilise une base OpenSuSE… En effet,les paquets précompilés n’étant disponibles que pour Fedora et OpenSuSE.

J’ai voulu voir ce projet qui est basé tout comme Cinnamon sur les technologies de Gnome 3. J’ai donc installé une Archlinux avec Gnome 3, et j’ai récupéré le paquet budgie-desktop-git sur AUR.

En n’oubliant pas que c’est encore un environnement en plein développement, avec les limitations que cela implique. De plus, c’est une version plus récente que la 2.0 de l’annonce du site. Donc, potentiellement améliorée 🙂

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Cubuntu : une distribution qui veut être calife à la place du calife mentholé ?

Par mentholé, je pense bien entendu à la plus célèbre des dérivées de la distribution de Canonical, Linux Mint. En effet, il y a une distribution qui reprend la base de la Linux Mint : Ubuntu en remplaçant Unity par Cinnamon.

Donc, en clair, reproduire ce qu’est la Linux Mint. D’ailleurs, il faut pas oublier que le projet Cinnamon est développé par les codeurs de la Linux Mint.

Avec l’approche de la nouvelle version LTS d’Ubuntu, à savoir la 14.04, les distributions GNU/Linux dérivées commencent à proposer leurs versions « alphas ». Parmi elle, la Cubuntu.

Elle se définit comme étant, je cite le site officiel :

Profitez du meilleur d’Ubuntu avec Unity en version améliorée + Cinnamon + Gnome, OpenBox & de très nombreux Extras

Avec Cubuntu vous ne serez pas perdu, c’est 100% Ubuntu dans une édition Deluxe, nous avons ajouté le meilleur sans rien retirer.

Pour info, la version 17 de la LinuxMint a été annoncée récemment par l’équipe qui propose la distribution pour une sortie prévue fin mai 2014.

Ce qui laisse poser la question : pourquoi faire une énième distribution dérivée de la Ubuntu ? Mais ne soyons pas négatif, et récupérons donc la dernière image de développement de la Cubuntu 14.04 LTS. Autant dire que je ne parlerais pas des problèmes de stabilité inhérent à une version non définitive.

Je dois dire que je n’aurais pas pensé à parler de la distribution si elle n’avait été rajouté récemment à la liste des distributions en attente d’indexation sur Distrowatch. La seule fois que j’en avais parlé, c’était sur un billet concernant les 6 mois de Cinnamon, en… juin 2012, qui pointait vers un article de Clapico.

Bref, j’ai récupéré l’ISO « 14-04-64bits-v158b.iso » apparemment produite le 20 mars dernier, si j’en crois les informations fournis par l’onglet propriétés de Nautilus.

Bref, j’ai décidé de voir l’ensemble dans une machine VirtualBox pour éviter que l’ensemble ne ralentisse pas trop. Déjà que Cinnamon n’est pas une foudre de guerre à se lancer, je n’ai pas voulu l’handicaper en passant par Qemu. Pour gagner en souplesse, j’ai décidé de lancer l’installation dès le départ.

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La publicité, c’est bien… Mais à dose homéopathique… Surtout pour la sécurité informatique !

J’ai eu envie de faire cet article à la suite du coup de gueule de Cyrille Borne parlant du meilleur antivirus du monde.

J’ai donc voulu vérifier une hypothèse, concernant toutes les saloperies en dehors des classiques virus et chevaux de troies, que sont les barres d’outils, et autres machins inutiles qui ne servent qu’à ralentir la navigation internet.

Pour une fois, j’ai utilisé ma propre voix, en espérant qu’elle soit audible. Désolé pour la faiblesse de ma voix, j’ai eu du mal à régler le micro de mon casque 🙁

Je sens que je vais me faire encore incendier, mais une mesure de prophylaxie indispensable sous Microsoft Windows, en complément d’un antivirus, pour éviter de se retrouver avec des véroles : un bloqueur de pub. Je vous renvoie au passage de la vidéo où je montre la différence entre la page « nettoyée » et la page d’origine.

Je dois dire que j’ai été aussi déçu par la politique de Sourceforge et des saloperies potentiellement récupérée si on ne fait pas attention.

Et j’en ai tiré un leçon de plus : ne pas utiliser bing mais Google ou DuckDuckGo, ne serait-ce qu’au niveau de l’inondation publicitaire 😉

Microlinux Enterprise Desktop : une méta-distribution slackwarisée.

Pour introduire cet article, je vais paraphraser Usul Master dans sa série de vidéos hautement recommandée et caustique, 36 15 Usul.

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, il y a deux catégories. Les distributions classiques, et les méta-distributions.

Les distributions « classiques » proposent un ensemble de logiciels sous formes de paquets binaires, ou de recettes de code source à faire recompiler à partir d’une base donnée.

Je mettrais dans cette catégorie : Debian GNU/Linux, Ubuntu (et sa descendance pléthorique), Red Hat Linux, OpenSuSE, Mageia, OpenMandriva (ou ce qu’il en reste), ArchLinux (et ses dérivées), Frugalware Linux, Slackware Linux, en gros 90 à 95% des distributions existantes. Je rajouterais dans cette catégorie aussi les cousines Gentoo Linux et Funtoo Linux.

Les méta-distributions ne sont pas disponibles à proprement parler directement en version installable et utilisable en un claquement de doigt. Dans ce cadre, on peut citer les livres Linux From Scratch et Beyond Linux From Scratch pour installer à partir de zéro une base, puis les outils complémentaires d’une distribution.

Dans les méta-distributions moins « puristes », il y a la Microlinux Enterprise Desktop ou MLED. Développée par Nicolas Kovacs, un développeur autrichien vivant en France depuis le début des années 1990, elle prend comme base la Slackware Linux, et propose un environnement personnalisé basé sur Xfce. Distrowatch en avait parlé en décembre 2013. J’ai pris un peu de temps pour en parler 🙂

Par défaut en multilib (en gros, vous avec un support natif des applications 32 bits dans un environnement en 64 bits), elle s’adresse à un public ayant déjà un bon niveau dans le domaine des linuxeries. Autant dire que quand j’en ai entendu parler, je me suis dit : « Tiens, un truc qui va surement m’intéresser ». Même si j’ai mis plusieurs mois pour m’y pencher.

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Gigastrand OS : il faudrait savoir dire non à l’acharnement thérapeutique ?

J’avoue que l’inventivité des développeurs de distributions GNU/Linux ne cesse de m’étonner. Surtout quand il s’agit de copier l’existant dans un but d’amélioration…

Gigastrand OS est un vieux projet, même si sa dernière version officielle date de fin janvier 2014. Si on regarde sur la page d’information sur la distribution, on peut lire que c’est un vieux projet :

In 2007, when Linspire was sold to Xandros, Gigastrand International was left in a lurch. Gigastrand’s business model revolved entirely around Linspire and with Linspire gone, Gigastrand was forced to look for an alternative.

Ce qu’on peut traduire par :

En 2007, quand Linspire a été vendu à Xandros, Gigastrand international a été laissé de coté. Le modèle économique de Gigastrand tournait entièrement autour de Linspire et Linspire disparu, Gigastrand a été contraint de chercher une alternative.

Si Linspire ne vous dit rien, c’était à l’origine une distribution commerciale basée sur Debian GNU/Linux, qui reproduisait l’apparence de MS-Windows. En août 2006, je parlais rapidement de FreeSpire, une dérivée gratuite de Linspire qui accumulait des retards qui feraient honte à la Debian GNU/Linux stable.

Le projet est reparti en 2012, en partant comme référence la Linux Mint, mais en poussant le concept plus loin :

The areas that we feel Linux Mint does not cover are areas for improvement and areas that fit well into the Gigastrand model.

Ce qu’on peut traduire par :

Les domaines qui nous paraissent que Linux Mint ne couvre pas sont les points à améliorer et les zones qui correspondent bien au modèle Gigastrand.

En gros, tel Iznogoud, être calife à la place du calife ? Les zones d’amélioration sont somme toutes classiques : une compatibilité avec les logiciels MS-Windows (avec CrossOver, la reprise commerciale de Wine), une installation simplifiée des logiciels (oh, le beau serpent de mer) ou encore être complètement utilisable dès l’installation (oh, un autre serpent de mer).

Pour récupérer l’ISO, nul torrent. Uniquement le téléchargement sur un serveur un peu asthmatique. Il faut patienter environ une demi-heure pour récupérer les 1,8 Go de l’ISO…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://gigastrandos.com/download/gsos1x.iso
–2014-03-20 10:14:58– http://gigastrandos.com/download/gsos1x.iso
Résolution de gigastrandos.com (gigastrandos.com)… 50.63.73.1
Connexion à gigastrandos.com (gigastrandos.com)|50.63.73.1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1869611008 (1,7G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « gsos1x.iso »

100%[====================================>] 1 869 611 008 1,05MB/s ds 32m 51s

2014-03-20 10:47:49 (926 KB/s) — « gsos1x.iso » sauvegardé [1869611008/1869611008]

Quand à savoir quelle est la base utilisée par la distribution, il suffit de fouiller dans la section « Gigastrand OS Support and Software Repository » pour la deviner sans trop de problème. On peut penser à une base Debian GNU/Linux… Squeeze, en clair au moment où j’écris cet article, la « oldstable« …

Mais ne soyons pas trop négatif, et attendons de voir quelles sont les versions des logiciels proposés pour avoir la confirmation ou l’infirmation de cette intuition 🙂

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Archlinux et Unity : où en est-on ? Le retour ;)

La dernière fois que je parlais du port de l’environnement développé par Canonical pour sa distribution Ubuntu, c’était en février 2013.

J’ai donc voulu voir les progrès effectué par le port qui est essentiellement le travail de Xiao-Long Chen.

Apparemment, seul le port pour Archlinux est maintenu. Le port entamé pour Fedora Linux semble être un brin mort. La dernière modification remontant au… 4 mai 2013 ! Des infos sur ce port pour Fedora Linux ?

Je concluais le précédent article ainsi :

Que dire pour conclure ce rapide article : que l’environnement est vraiment très avancé dans l’utilisation qu’on peut en faire quotidiennement. Mis à part Mozilla Firefox qui m’a fait un gros caca nerveux, et modulo les lenteurs liés à la carte graphique peu véloce, Unity sur Archlinux est très proche d’être utilisable sans soucis.

Je suis donc parti d’une Archlinux avec Gnome, LibreOffice, Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird. Ensuite, j’ai simplement suivi le wiki proposé par Archlinux.

En clair ? J’ai commencé par ajouter les dépots suivants à mon /etc/pacman.conf


[Unity-for-Arch]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://dl.dropbox.com/u/486665/Repos/Unity-for-Arch/$arch


[Unity-for-Arch-Extra]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://dl.dropbox.com/u/486665/Repos/Unity-for-Arch-Extra/$arch

Ensuite, j’ai rentré les lignes de commandes magiques pour installer unity et ses extras.


yaourt -Syu
yaourt -S $(pacman -Slq unity)
yaourt -S unity-extra

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Paldo GNU/Linux… Le retour :)

Ah, la Paldo GNU/Linux. La dernière fois que j’en avais parlé, cela remonte à novembre 2012. Cette distribution qui se rapproche des idéaux d’Archlinux, à savoir en publication continue, avec le minimum de « rustines » appliquée, et surtout avec son gestionnaire de paquet en mono, j’ai nommé upkg. Apparement, elle aurait comme base une Linux From Scratch, surtout quand on lit :

« We have virtually no local changes, means every patch is one which will go upstream anyway (e.g. compile fixes) or one needed by the LFS build system to enable us to boostrap correctly. »

Ce qu’on peut traduire par :

« Nous avons pratiquement pas de modifications en local, signifie que chaque patch est celui qui va être appliquer en amont de toute façon (par exemple, des correctifs de compilations) ou un utilisé par les compilations de la LFS et nous pemettre de démarrer correctement. »

D’ailleurs, au moment où j’écris cet article, le 15 mars 2014, on peut voir que la fraicheur des paquets est assez intéressante. La distribution propose systemd dans sa version 210… Pour mémoire, systemd 211 est sorti le 11 mars 2014

J’avais envie de voir ce que devenait cette petite distribution atypique. Il n’y a en effet que 1022 paquets supportés officiellement. Avec un seul environnement de bureau supporté, ça limite le nombre de paquets à gérer.

J’ai donc récupéré la dernière ISO stable en 64 bits, celle du 10 mars avec mon ami wget. Bon point, les ISO sont désormais hybrides et peuvent être utilisée aussi bien sur un CD que sur une clé USB.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.paldo.org/paldo-live-cd-x86_64-stable.iso
–2014-03-15 13:08:51– http://www.paldo.org/paldo-live-cd-x86_64-stable.iso
Résolution de www.paldo.org (www.paldo.org)… 176.9.46.218
Connexion à www.paldo.org (www.paldo.org)|176.9.46.218|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 770703360 (735M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « paldo-live-cd-x86_64-stable.iso »

100%[======================================>] 770 703 360 2,62MB/s ds 6m 40s

2014-03-15 13:15:31 (1,84 MB/s) — « paldo-live-cd-x86_64-stable.iso » sauvegardé [770703360/770703360]

Ensuite, j’ai utilisé Qemu dans sa configuration habituelle pour voir la distribution en action.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom paldo-live-cd-x86_64-stable.iso -boot order=cd &

Après le démarrage, nous nous retrouvons avec un environnement Gnome 3.10. On trouve l’installateur quand on affiche l’ensemble des logiciels disponibles. Par défaut, il est configuré pour les utilisateurs Suisse. Les réglages au premier écran permettent de choisir les réglages qui conviennent aux principaux pays. La première chose à faire étant de définir un clavier francophone, sinon, on va galérer pour la suite. Les réglages pour le clavier se trouvant dans « Regions & Languages » des paramètres de Gnome.

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Debian GNU/Linux Jessie : un premier aperçu, dix mois après la sortie de la Debian GNU/Linux Wheezy.

Il y a un peu plus de 10 mois, la Debian GNU/Linux Wheezy sortait officiellement. Le cycle de développement est maintenant plus simple : 18 mois d’évolution de la prochaine version stable en tant que testing, puis un gel technique et une durée d’environ 9 à 10 mois de stabilisation.

En effet, sur les trois dernières versions, à savoir Lenny, Squeeze et Wheezy, la période de gel a été respectivement de 6 mois et 23 jours (203 jours), 6 mois et 4 jours (184 jours), et 10 mois et 4 jours (308 jours).

J’ai donc voulu avoir un premier aperçu de la Debian GNU/Linux Jessie, l’actuelle version en testing. Et surtout voir la facilité de migration de son système d’initilisation à la sysVinit vers systemd, annonce fracassante ayant eu lieu il y a environ un mois.

Tout en se souvenant que la version finale de Jessie ne sortira pas avant le premier voire le second trimestre 2015, le gel arrivant début novembre 2014.

J’ai eu l’idée de reprendre le tutoriel publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne. Mais au lieu d’aller directement sur la version « unstable » alias sid de Debian, je me suis contenté de testing.

Après avoir récupéré l’énorme image ISO minimale (une vingtaine de Mo !), et avoir vérifié qu’elle était correcte, j’ai lancé une machine virtuelle qemu avec l’équipement habituel : 128 Go de disque virtuel, et 2 Go de mémoire vive.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom mini.iso -boot order=cd &

Apparemment, par défaut, et on peut le voir en allant dans les options avancées, l’ISO minimale propose l’installation de Xfce, au lieu de Gnome. Mais comme je voulais avoir un Gnome, j’ai choisi l’installation de Gnome en mode texte. Le mode graphique d’installation ne semblant pas disponible avec les ISO minimales. C’est moins convivial, mais c’est aussi plus « rapide » à l’utilisation 🙂

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Mate Desktop 1.8 : Papy fait de la résistance ?

J’ai pris un peu de retard dans cet article pour des raisons diverses et (a)variées. Quoiqu’il en soit, depuis la sortie d’un article sur la publication de Mate Desktop 1.8 sur La Vache Libre, j’avais envie d’écrire l’article qui suit.

Comme l’a souligné Laurent, le code n’a pas entièrement migré vers gtk3. Mais quand on voit le nombre d’outils à transposer, on peut se dire qu’un cycle de développement supplémentaire, ce ne sera pas de trop. Et il ne faut pas oublier que Mate Desktop 1.6 n’est sorti qu’en avril 2013, après tout !

Dans les notes de publications
, outre les habituelles corrections de bugs, on trouve entre autres :

  • La possibilité d’afficher les fenêtres en mosaïque
  • L’ajout d’un guide utilisateur
  • Des améliorations au niveau des appliquettes
  • L’utilisation de Blueman pour gérer les périphériques bluetooth
  • de la simplification de code et l’abandon de paquets par des technologies plus modernes
  • Un compte à rebours sous forme de barre de progression dans le menu de déconnexion.

J’ai donc décidé de voir ce que propose Mate Desktop 1.8 dans une Archlinux virtualisée. Etant donné que désormais, Mate Desktop est supporté par les développeurs d’Archlinux, l’installation est franchement simplifiée.

Elle se limite à un simple sudo pacman -S mate mate-extra ou yaourt -S mate mate-extra… Difficile de faire plus simple, non ? Je vous passe les détails techniques bien sales, vous les trouverez dans l’onglet documentations du blog, et j’ai donc installé une Archlinux avec Mate Desktop 1.8.0 dessus.

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Le mieux est l’ennemi du bien… Pourquoi ne pas s’en souvenir ?

Dans le domaine de l’informatique libre, on ferait bien par moment de se souvenir de ce proverbe. Depuis quelques jours, dans plusieurs billets, dont un qui à fait couler beaucoup d’encre électronique, où je parlais de certains défauts dérivant des qualités de la distribution à l’origine de plusieurs dizaines d’autres, la Debian GNU/Linux.

Que ce soit Ubuntu (et sa floppée de dérivées officielles et non-officielles) ou encore des projets comme l’excellent HandyLinux, on voit que Debian GNU/Linux, c’est de la qualité.

Outre un billet très bien écrit par Cep sur le blog de Cyrille Borne qui expliquait certaines arcanes de la gestion des paquets sur une Debian GNU/Linux, qui exigent parfois certaines contorsions techniques, les commentaires sur un autre billet sur le financement participatif du logiciel de retouche vidéo Pitivi ont mis en lumière certaines limites liées à la volonté d’avoir une distribution aussi solide que du granite.

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