Vieux Geek, épisode 221 : Frodo, l’honorable ancêtre de l’émulation pour Commodore 64.

Dans le monde de l’émulation pour le mythique Commodore 64, il y a un roi, c’est Vice. Il est très difficile de le détrôner, tant la qualité de son émulation est incroyable. Mais le nombre d’options est aussi un peu étouffant au départ 🙂

Cependant, à la fin des années 1990 jusqu’au début des années 2000, le roi portait un autre nom. C’était Frodo. Aucun rapport avec un personnage sorti de l’imagination de JRR Tolkien. Non, c’était bien un émulateur multiplateforme pour Commodore 64.

Se concentrant uniquement sur C64, on pouvait le trouver sous Amiga, MS-Windows, Linux, BeOS, RiscOS, MacOS (avant MacOS-X), etc… Autant dire que c’était assez répandu. L’émulation était de qualité, mais attention, il ne fallait pas redimensionner la fenêtre d’affichage sous peine de voir les performances s’écrouler.

Mais le plus simple est de le montrer en action.

Vous avez pu le voir, mis à part le fait que je me suis planté pour lancer « The Great Giana Sisters », cet émulateur avait tout pour régner en maître durant encore longtemps. Mais la réécriture en utilisant la bibliothèque SDL, la concurrence avec d’autres projets du même développeur, font que le code n’a plus bougé depuis une petite éternité… Une dizaine d’années environ au moment où je rédige cet article, en juillet 2020.

Horreur, malheur, j’ai ouvert un compte chez le fesseur de caprins !

Oui, moi, le libriste – pas assez puriste selon certains parangons de vertu – que je suis a osé ouvrir un compte sur Facebook. Pourquoi ? Car je suis devenu pragmatique.

Diaspora* est un fiasco. On y retrouve tout ce qui me fait fuir actuellement : les personnes bienveillantes (au sens XXIe siècle du terme), la novlangue qui invente des formes neutres dans une langue qui n’en a pas, contrairement au latin ou à l’allemand, qui balance ses « il faut être bienveillant les uns envers les autres », des « les flics sont nos amis » (en 2015), et des « les flics sont des méchants pas beaux » (depuis 2017 en gros).

Bref, c’est une des raisons qui m’avait fait quitter Diaspora* en juin 2020.

Cependant, je ne partage aucune information sur ma localisation géographique actuelle, et je me limite à quelques connexions avec des connaissances musicales, ludiques ou réelles. Ce n’est pas pour rien – et oui, je vais encore vous casser les gonades avec – que je me suis inscrit au groupe « Planet-X3 for MS-DOS ». J’ai été aussi invité sur le groupe « Linux France & BSD ». Dont je suis membre même si je ne poste rien dessus.

Bref… En vieillissant, je laisse tomber mes vieilles lunes de dégafamisation complète. Je reste pratique et pragmatique. Je sauvegarde régulièrement mes données et c’est tout. Quant à Twitter, je pense de plus en plus à le quitter, vu que c’est devenu le royaume de la justice populaire qui porte un nom en bon français : du lynchâge.

Sur ce, je vous laisse, j’ai une vidéo vieux geek sur le feu !

Parfois, la rétro-informatique, ça tourne mal…

On m’avait fait don d’une tour assez ancienne (datant de 2004-2005 ?) avant que je déménage, en me disant qu’il n’y avait aucune garantie. Plusieurs mois sont passés depuis mon déménagement, et ce n’est qu’en ce vendredi de juillet que j’ai décidé de voir ce que je pouvais faire avec cette vieille tour.

Sur le plan technique ? Une chaudière… pardon, je voulais dire un Pentium 4 à 2,8 Ghz, 768 Mo de mémoire vive, un graveur de DVD, un lecteur de DVD, une carte ATI Rage Pro et un disque dur de 160 Go.

Mon but ? Me faire une mini station de jeu avec un double-démarrage Windows 98Se (pour les jeux MS-DOS) et MS-Windows XP pour des titres plus récents.

Autant l’installation de MS-Windows 98 se passait bien – si on virait la barette de 512 Mo – cf la photo ci-après, autant la mise en place de MS-Windows XP tourna au cauchemar.

À la quasi fin de la première étape, le couperet tomba : IRQL_NOT_LESS_OR_EQUAL…

L’écran bleu de la mort classique qui signifie – sauf erreur de ma part – que quelque chose au niveau matériel sent le moisi. Quand j’ai voulu lancer par curiosité un live DVD d’Ubuntu 14.04 et que j’ai eu droit à un kernel panic de toute laideur, j’ai tout de suite compris que la RAM était cuite…

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Déjà un an EndeavourOS ? Bon anniversaire alors !

En septembre 2019, j’écrivais un article où je précisais que j’étais un des membres de l’équipe de modération du forum d’EndeavourOS, un installateur pour Archlinux de très bonne qualité. Au point d’avoir été cité à l’époque dans un article qui parlait des « héros cachés » du projet.

Fred Bezies – For bringing out bug reports on our ongoing work on the Github page.

Ce qui m’a valu une place de modérateurs et la confirmation que le surnom que je me suis auto-attribué – et qui fait toujours rire – de BugMan est justifié. Je me suis aussi impliqué à mon niveau – mais moins qu’à l’époque Tux’n’Vape – dans le projet. J’ai une machine virtuelle qui me permet de compiler des images ISO quand j’en ai besoin qui est vieille de plusieurs mois et qui est toujours en excellent état.

Mon implication la plus forte reste sur le forum où je donne des coups de main de temps à autres, et surtout à la traduction des annonces – fortement aidé par Deepl.com pour gagner du temps – et de l’outil d’accueil « Welcome » dont Florent (ou Florian ?) alias FLVAL avait commencé la traduction et que j’ai repris.

Si je me suis approché du projet, c’est qu’il a compris dès le départ ce qui avait été l’échec d’Antergos, en dehors d’un installateur en éternelle version bêta : vouloir trop en faire.

Dans les notes de publication de l’image ISO du premier anniversaire, la plus grande annonce, c’est l’arrivée d’une version pour ARM.

C’est logique après tout. Mais ce qui est bien avec ce projet dont les serveurs sont financés pour les deux ans à venir, c’est qu’en cas d’arrêt total, les installations pourront continuer d’être mises à jour, car c’est une Archlinux pure et dure qui est installée, avec les petits inconvénients que cela entraine.

Mon cadeau à ce premier anniversaire, c’est une vidéo pour montrer en action les nouveautés de l’outil Welcome en version 3.0 et de l’excellent AKM.

On se dit – pour ce sujet – rendez-vous dans un article pour juillet 2021 et le deuxième anniversaire d’EndeavourOS ? 🙂

Vieux Geek, épisode 220 : The Great Giana Sisters, le clone de Super Mario Bros sur C64 !

Il y a une règle non écrite dans le monde du jeu vidéo : dès qu’un titre a du succès, il est cloné jusqu’à la nausée. La plupart du temps, c’est le fondateur d’un genre, comme Doom, Space Invaders, PacMan, Dune II puis Starcraft (pour les RTS), et je pourrais continuer la liste assez longtemps.

Certaines entreprises voient en cela un hommage, d’autres une violation de leur propriété intellectuelle, surtout quand les ressemblances sont un peu trop évidentes.

Il y a un cas célèbre que j’ai envie d’évoquer rapidement dans cet article, c’est celui du jeu « The Great Giana Sisters » sorti sur C64 et développé par Rainbow Arts, à qui l’on droit la série Turrican entre autres.

S’il y a un jeu de plateformes dont tout le monde connait le premier niveau, c’est bien Super Mario Bros sorti sur NES en 1985. C’est devenu au fil du temps une référence en terme de concepts de jeu de plate-formes. Cependant, Nintendo veillant jalousement sur ces jeux refusent un quelconque port.

Cela n’empêcha pas les allemands de Rainbow Arts de n’en faire qu’à leurs têtes, et de sortir en 1987 un clone assez poussé aussi bien sur le plan jouabilité que graphique de Super Mario Bros. Les héros sont deux frères ? On va prendre deux soeurs. À la place du champignon qui donne des pouvoirs, ce sera une balle magique. Sans oublier une publicité qui vise directement le jeu de Nintendo avec un petit « The brothers are history ».

Mais le plus simple est de vous montrer le jeu en action.

Vous l’avez vu, on est très proche du jeu d’origine. Nintendo tapa du poing sur la table et le jeu à peine sorti fut enlevé des rayonnages. Un port pour ZX Spectrum était presque prêt, il ne verra jamais la lumière du jour. Il paraîtrait qu’il existe des ports pour Amstrad CPC et Amiga entre autres, mais je ne les ai pas vus.

Le jeu est d’un bon niveau de difficulté. Je vous le conseille si vous ne le connaissez pas !