Vieux Geek, épisode 245 : Lemmings… Quand des animaux bêtes comme leurs pieds deviennent cultes !

Nous sommes en 1991. Psygnosis, célèbre studio de développement britannique a déjà fait parlé de lui avec des titres ultra célèbres comme Shadow of the Beast (qui poussait l’Amiga 500 dans ses derniers retranchements en 1989) décide de prendre les petits rongeurs pour un casse tête apparamment simple : le joueur doit aider la troupe de lemmings à atteindre la sortie du niveau. Le jeu est créé par les écossais de DMA Design

On y trouve plusieurs spécialisations : creuser à l’horizontale ou à la verticale ou en diagonale, utiliser un parachute, construire un escalier, arrêter les autres, voire des kamikazes au besoin.

Ce n’est pas moins de 120 niveaux en quatre niveaux de difficultés qui sont présentés au joueur, les niveaux étant joignables par des codes. Le jeu est sorti d’abord sur Amiga et PC, même sur Amstrad CPC… Ce qui est peu dire de la popularité de ces petites bébêtes dès 1991.

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25 ans déjà… Quand les jeux vous donnent un coup de vieux…

Avant toute chose, pour les personnes qui liront ce billet durant le mois de janvier 2021, tous mes voeux.

Je me suis posé la question en jettant un oeil à des vidéos sur les jeux pour MS-DOS sortis entre 1981 et 1997. Quand l’année 1996 est arrivée, je me suis pris plusieurs coups de vieux.

Puis je me suis dit : il faut que j’en fasse profiter les personnes qui me suivent depuis parfois plusieurs années sur le blog. Je me contenterai du monde PC que je pratique depuis l’année 1995.

Voici donc les titres qui m’ont marqué en 1996 par ordre chronologique de publication. C’est bien entendu une liste qui sera tout sauf complète :

Janvier : Duke Nukem 3D. Oui, le seul, l’unique. Il poussa les doom-like dans leurs derniers retranchements. J’en ai parlé en février 2018 via LameDuke qui était une version de Duke Nukem 3D un an avant sa sortie… Et dire qu’on devra attendre 15 ans pour voir arriver Duke Nukem 4 Ever…

Février : Civilisation II. Je l’avais acheté à l’époque, et c’était le premier à tourner sous MS-Windows. Faudra que j’en parle un jour 🙂

Mai : Strife, mélange de fps et de jeu de rôles dont j’ai parlé en juillet 2017

Juin-juillet : Quake, premier du nom. Celui qui proposera un Doom-like réellement en 3D et finira par ringardiser les FPS à base de sprites, même si d’excellents Duke-like comme Blood ou Shadow Warrior sortiront en 1997.

Septembre : Death Rally, un jeu de voiture en vue du dessus complètement déjanté, où on peut devenir le temps d’une course Duke Nukem. Il faudra que j’en parle un jour sur le blog 🙂

Octobre : Tomb Raider, premier du nom. Le début des aventures de Lara Croft. Ou comment une pilleuse de tombe est devenue une des icones du jeu vidéo de la fin des années 1990.

Octobre / Novembre : Command & Conquer, Alerte Rouge. Je n’avais pas accroché à l’époque, mais après avoir été initié au RTS par Planet X3, sait-on jamais ? 😉

Decembre : Diablo, premier du nom. Même si le développement a été terminé en 1996, le jeu est officiellement sorti en 1997. J’en ai parlé en octobre 2019.

Pour les jeux dont je n’ai pas retrouvé la date de sortie exacte :

Évidemment, certaines personnes rajouteront d’autres titres, mais j’ai surtout parlé des jeux qui m’ont marqué et dont certains sont encore joués en 2021.

Et vous, quels sont les titres de 1996 – ou saga né en 1996 – auquel vous jouez encore ?

Vieux Geek, épisode 244 : Hexen II, fin de la trilogie de Raven Software.

Note préliminaire : je comptais publier cet article le 2 janvier 2021, mais je me suis dit que ce serait un bon billet pour finir 2020 en beauté. Donc acte !


Nous sommes en 1997. Quake est sorti l’année précédente quand Raven Software annonce puis sort Hexen II, l’ultime volet de sa trilogie entamée par Heretic et continuée par Hexen.

Après avoir combattu D’Sparil dans Heretic et Korax dans Hexen, nous allons affronter le dernier des trois chevaucheurs de serpent, Eidolon.

Sur le plan technique, on a droit à une version améliorée du moteur de Quake (on peut s’accroupir), il y a des lumières colorées. Mais surtout, on a droit à un jeu de rôle mélangé à du FPS de haut vol. Ici, on a quatre mondes à visiter : un médiéval, un méso-américain, un égyptien antique et un dernier inspiré par l’empire romain.

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Mon bilan pour l’année 2020 : une année « blanche » ou presque.

Maintenant que l’année 2020 vit ses dernières heures, du moins lors de la rédaction de ce billet, j’ai eu envie de faire un bilan. C’est une année « blanche » ou presque en ce qui me concerne. En effet, je comptais prendre des cours de conduite pour réessayer de passer le permis de conduire après une première tentative vers 1995-1996.

C’est au moment où je comptais m’inscrire auprès d’une auto-école que le premier confinement est arrivé. Autant dire que cela repoussait automatiquement mon inscription. Quand le premier confinement se déclencha, je pensais aux personnes qui étaient prêtes à tenter leur chance à l’examen qui se prenait un arrêt sec de leurs démarches en pleine face.

Ensuite, le temps que les auto-écoles récupèrent un peu et que je puisse envisager une inscription – après avoir mis un peu d’argent de côté pour les premières leçons au coût moyen de 42 à 45 euros de l’heure – que le deuxième confinement pointait le bout de son nez.

Autant vous dire que je suis un brin écoeuré, même si je suis bien content que le code que j’ai décroché en juin 2019 ait une durée de validité maximale de 5 ans, loin des 2 ans que j’avais connu lors de ma première tentative de décrocher le permis de conduire. Ce qui me laisse encore une marge confortable. C’est déjà ça de pris !

Côté culture, ce fut une année d’un calme trompeur. En effet, je n’ai acheté cet année que quatre albums : « Paragon Circus » d’Altesia, « Plow » de Tarmak, « A Shadow of Memories » de Lethian Dreams et « 0110 » de Cosmic Ground.

Côté littéraire – si je peux parler ainsi – j’ai publié deux oeuvres en auto-édition via Amazon : « Les contes de Tonton Fred » (en avril 2020) et « Le Dragon et la Princesse » (en octobre 2020).

J’ai attaqué un nouveau projet, du nom de projet « M ». Pour le moment, je n’ai écris qu’une douzaine de pages, vous comprendrez que je préfère rester silencieux. Je pense que j’ai bien encore 4 à 6 mois de travail sur ce projet pour le faire aboutir. J’en reparlerai donc d’ici juin 2021. Tout ce que je peux vous montrer, c’est l’état d’avancement en cette fin d’année 2020.

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Vieux Geek, épisode 243 : Johnny Castaway, le premier économiseur d’écran vivant ;)

Pour cet épisode, j’ai dû plonger dans mes souvenirs vieux d’un quart de siècle. Oui, je me suis pris un coup de massue sur la nuque quand j’ai pu remettre la main sur ce logiciel qui a été un des rares souvenirs positifs de ma période de service militaire.

Né en 1974, j’ai eu droit au service militaire obligatoire. J’ai d’ailleurs fait partie des dernières années à devoir subir cette inutilité sociale. S’il y a des trucs que je garderai secret par obligation, sur d’autres la prescription s’applique.

Quand j’ai fait mon service dans les bureaux d’une base de l’aéronavale, j’ai vu pas mal de trucs peu légaux sur le plan informatique, comme recopier la totalité de MS-Office 4.2 qui tenait sur une vingtaine de disquettes. C’était début 1996, et par sécurité informatique, nous devions utiliser MS-Windows 3.11 sur des 486 qui avaient vu de meilleurs jours. Seul l’appellé « informaticien » avait droit à un Pentium.

C’est grace à lui que j’ai pu découvrir une étrangeté publiée par Sierra en 1992, « Johnny Castaway ». C’est un économiseur d’écran vivant. Au lieu des classiques économiseurs d’écran qui affichait soit un écran noir soit des logos ou des grille-pain volants, dès que l’écran était mis en veille, on avait droit à une nouvelle tranche des aventures de Johnny, perdu sur son île déserte à faire tout et n’importe quoi : pêcher, lancer une bouteille à la mer, avoir de la visite, etc.

Mais le plus simple est de vous le montrer en vidéo. Pour cela, j’ai pris PCem et j’ai créé un PC 486DX2 66Mhz avec 8 Mo de mémoire vive et l’économiseur d’écran installé sous MS-Windows 3.11.

Vous avez pu le voir, c’était du spécial. C’était amusant et je dois l’avouer, je jetais parfois un oeil pour connaître les dernières mésaventures du pauvre Johnny. Même si cela me valait parfois une petite remontrance en passant…