Au début des années 1980, l’informatique personnelle commence à devenir une réalité. Même si l’année 1977 et sa trinité ont été marquantes, le krach du jeu vidéo de 1983 permet à l’ordinateur qui est plus versatile, pouvant servir de base pour jouer ou faire ses comptes, de se développer.
En 1984, outre la sortie du premier MacIntosh d’Apple, il y a un titre vidéoludique proposé sur le Commodore 64 qui montre que ce petit ordinateur en a dans les tripes. Je parle bien entendu de « Impossible Mission » d’Epyx.
On a droit à un jeu de plateformes classique avec un côté aventure à cause des énigmes qu’il faut résoudre pour arriver à la fin du jeu. Le scénario est bateau et tient presque sur un ticket de métro : on joue le rôle d’un agent secret qui doit empêcher le professeur Elvin Atombender de pirater les ordinateurs de la sécurité nationale. Un grand classique avec le savant fou voulant réduire la planète en cendres donc.
Le jeu a plusieurs particularités :
- Les niveaux sont générés aléatoirement. Les parties sont donc différentes à chaque fois.
- Les effets sonores sont numérisés. On a droit à quelques phrases aussi, ce qui est impressionnant pour 1984.
- On a 6 heures de jeu pour arriver à la fin, en sachant que chaque chute ou électrocution rajoute 10 minutes au compteur.
J’ai donc fait chauffé mon ami l’émulateur Vice pour montrer le jeu en action. Désolé, le son du micro est un peu bas.
Je dois dire que la première fois que je l’ai lancé, j’ai été bluffé, surtout pour la voix du professeur. Le jeu sera un succès et sera porté sur Spectrum, Amstrad CPC, et d’autres machines de l’époque. Deux suites sortiront, « Impossible Mission II » (en 1988 et toujours sur Commodore 64 et d’autres machines de l’époque comme l’Atari ST par exemple). Le dernier de la suite, « Impossible Mission 2025 » sera une exclusivité pour l’Amiga en 1994.
Si vous n’avez jamais testé ce jeu, je vous le conseille, car c’est un petit bijou, même si un réglage est nécessaire pour avoir tous les sons, comme je l’ai indiqué dans la vidéo.
Coucou
Connu sur amstrad et adoré, je me rappel pas avoir cette interface avec la main dans celle du CPC.
La version C64 était plus avancée que celle du CPC. Le plus gros manque, c’est la voix numérisée.
J’ai joué a ce jeu sur CPC464 avec un moniteur vert je n’est jamais réussi a le finir.