Soyons geeks et curieux : Peut-on passer d’une Manjaro Linux 0.8.13.1 à la version 15.09 en mode graphique ?

Membre du forum manjaro.fr, j’ai pu apprendre que la branche stable était passée en version 15.09 alias Bellatrix. Grand curieux, et un brin fou furieux, j’ai voulu voir s’il était possible de passer d’une Manjaro Linux 0.8.13.1 fraichement installée depuis l’ISO officielle vers la 15.09.

Ayant une connexion VDSL qui est assez véloce – entre deux désynchronisations – j’ai donc tenté cette expérience inutile donc indispensable.

Elle a été aussi motivée par un commentaire de Eddy sur mon article concernant les installateurs conviviaux pour Archlinux.

Moi je pense que si on veux une Arch toute prête il faut faire la promo de MANJARO point final.[…]La seule chose c’est la simplicité d’installation des applications dont ils auront besoin. […]Quand le monde linux aura compris cela , les gens ne se poseront plus de questions.

Dans ce but, j’ai créé un machine virtuelle VirtualBox avec 2 CPUs virtuels, 128 Go de disque, 2 Go de mémoire vive. J’ai enregistré le tout en vidéo avec Kazam, en voyant combien de temps cela prenait, et si cela était bien entendu possible.

Ce n’est pas un concours de vitesse, mais c’est surtout une preuve de faisabilité.

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HandyLinux 2.2 : Un retour en fanfare de la distribution GNU/Linux à destination des grands débutants ?

Le 6 septembre, Arpinux, papa de la HandyLinux a annoncé la sortie officielle de la version 2.2 de sa distribution GNU/Linux, basée sur la Debian GNU/Linux 8.2.0, plus connue sous le nom de code de Jessie.

Après une annonce postée sur la framasphere*, j’ai été sur le blog de la distribution qui annonce en grande pompe les nouveautés.

Outre les habituelles montées en version de logiciels, le menu Handy a été réécrit depuis une feuille blanche pour en améliorer son ergonomie. On apprend aussi l’existence d’une première version en 64 bits, ce qui est somme toute logique. Le premier processeur 64 bits pour PC, c’était l’Athlon 64, sorti en septembre 2003. Déjà 12 ans !

Quand j’avais rédigé un article sur la HandyLinux 2.0 en mai 2015, j’étais déjà content du résultat.

Ce qu’on peut dire, c’est que la distribution profite vraiment de sa base Debian GNU/Linux. Le HandyMenu est toujours aussi pratique et plus facilement modelable que je ne le pensais au départ, le thème d’icones est sympathique. La frugalité de l’ensemble est idéale pour des machines équipée au minimum de 512 Mo. En dessous, j’avoue que j’ai quelques doutes.

Pour lutter contre le gaspillage en informatique, et dans le but de recycler quelques vieilles machines, la HandyLinux est une option que j’envisagerais pour deux raisons : la première, sa base. La deuxième l’interface du HandyMenu qui rend pas mal de services.

J’ai donc fait chauffer mon exemplaire de Transmission, et j’ai récupéré les deux images ISO de la Handy Linux 2.2. Oui, inutile de préciser que pour Archlinux, côté torrent, c’est de la folie furieuse 🙂

J’ai ensuite lancé mon ami VirtualBox, en installant les versions 32 et 64 bits en parallèle. Les deux étant chouchoutées : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur virtuel. L’installateur est le même que pour la HandyLinux 2.0. C’est l’installateur graphique de la Debian GNU/Linux Jessie. Austère mais plus que fonctionnel. Pas la peine de s’apesantir dessus.

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Les installateurs conviviaux pour Archlinux, c’est la fête du slip à la taille XXL ?

Étant un  vieil utilisateur d’Archlinux – j’ai commencé à utiliser la distribution GNU/Linux qui est devenu synonyme d’OS en mise à jour en flux constant, largement avant que Microsoft ne reprenne ce principe pour son espiogiciel géant MS-Windows 10.

En octobre 2014, j’exprimais tout le bien que je pensais de cette idée d’un installateur graphique pour Archlinux. J’ai depuis décidé de revoir un peu ma position, en la modérant très légèrement, même si je considère que cela cache le côté « technique » de la Archlinux.

Je tiens que pour écrire ce billet, j’avais besoin d’un album bien couillu, j’ai nommé « My Arms, Your Hearse » (« Mes bras, ton corbillard », tout un programme) d’Opeth sorti en 1998, l’album le plus dur de la discographie du groupe avec « Deliverance ». Fermons cette parenthèse rapide.

Pour mémoire, l’expression « fête du slip » désigne : un comportement sans-gêne, une situation qui dégénère ou devient absurde, un relâchement total. Merci au Wiktionnaire pour la définition.

Il y a deux méthodes principales pour installer une Archlinux. La traditionnelle, qui veut qu’on utilise les scripts d’installation. C’est la plus longue, et celle qui laisse le plus de maîtrise à l’utilisateur. C’est celle aussi qui demande le plus de connaissances.

Mais elle est considéré comme rébarbative, ce que je comprends aisément. Même si je propose régulièrement des tutoriels, je peux comprendre que des personnes voulant passer à Archlinux préfère avoir quelque chose de plus automatisé à se mettre sous la souris.

C’est ici que le bât blesse. C’est une fête du slip monstrueuse, car on trouve tout et n’importe quoi.

Un des premiers projets d’installateurs conviviaux dont je me souvienne, c’est le projet jadis connu sous le nom de CinnArch dont je parlais en août 2012, devenu depuis l’Antergos, dont le dernier billet que j’ai fait dessus n’était pas des plus tendres. C’était en décembre 2014. Faudra que je vois si des progrès ont été fait sur la NumixOS, car c’est plus une vitrine commerciale pour ce jeu d’icones qu’autre chose.

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En vrac’ de fin de semaine.

Un minuscule en vrac’ pour finir la semaine. On commence par tout ce qui est informatique, libre ou pas.

Sur le plan culturel ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end 🙂

Ah, les numérotations de logiciels… :)

S’il y a bien un domaine où le grand n’importe quoi règne en maître, c’est la numérotation des logiciels. Car il n’y a pas vraiment de règles bien établies. Il y a un mème qui circule sur la toile où on voit Bill Gates qui nous apprend à compter jusqu’à 10.

Bill-Gates-Count-to-10-Windows-Meme

On peut y lire : « Je suis Bill Gates et je vais vous apprendre à compter jusqu’à 10 : 1, 2, 3, 95, 98, NT, 2000, XP, Vista, 7, 8, 10 ».

Vous l’aurez compris, ce sont les principales versions de Microsoft Windows en 1985 et 2015. Vous riez aux larmes, je vous comprends. Mais le logiciel libre n’est pas mieux loti.

Il y a deux grandes écoles. Celle qui suivent une série croissante, en partant de 1, avec des intervalles de publications plus ou moins réguliers. Parfois avec une révision mineure dans l’appellation.

Dans cette école, on trouve des distributions comme la Debian GNU/Linux, la Fedora, la Slackware, ou encore la Mageia et la Linux Mint. Liste non exhaustive, bien entendue !

Dans la deuxième école, on trouve une idée plus pragmatique : utiliser un duo année (sur 2 ou 4 chiffres), suivi du mois sur 2 chiffres.

L’exemple le plus connu ? Ubuntu et sa famille croissante de dérivées officielles (appelées saveurs). Depuis octobre 2004, et tous les 6 mois (sauf en 2006 où les deux versions se sont succedées en l’espace de 4 mois), deux publications sortent en avril et octobre. Donc, la Ubuntu 15.10 (version à venir quand je rédige ce billet) pourrait aussi s’appeller Ubuntu 23, car c’est la 23ième génération de la distribution.

Mais c’est plus facile de se souvenir que c’est la version d’octobre 2015, non ? 😀

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Guide d’installation d’Archlinux, version de septembre 2015.

Voici la vingt-troisième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’août 2015.

Côté environnements : Gnome 3.16.2, Plasma 5.4.0, Cinnamon 2.6.13, Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.10.2. Comme je l’avais indiqué dans l’article concernant la tutoriel du mois d’août, KDE SC 4.14.x est désormais de l’histoire ancienne.

Au niveau des modifications, j’ai rajouté des infos sur Wicd, modifié les lignes de commande pour l’installation de Cinnamon, Xfce et Mate Desktop. Plus quelques simplifications au passage. Un petit nettoyage donc 🙂

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

PC-BSD 10.2 : pour les BSDs comme base de bureau libre, on verra dans quelques mois ou années ?

En mars 2015, je poussais une gueulante à moitié philosophique, liée à l’état d’immaturité d’une partie de la communauté du logiciel libre. Le billet s’intitulait « L’avenir du bureau libre sera-t-il à terme basé sur du BSD ? ».

Près de 6 mois sont passés, car je rédige cet article le 31 août 2015. Depuis, on a eu droit coup sur coup à la sortie de FreeBSD 10.2 et de son « ubuntu » – dans le sens « version simplificatrice offrant de l’utilisable dès l’installation »PC-BSD 10.2.

GhostBSD ? Sa version 10.1 est encore en plein développement en cette fin août 2015, un article dédié à cette dérivée de FreeBSD lui sera consacré en temps et en heure.

J’aurai très bien pu partir d’un FreeBSD 10.2 et ajouter l’environnement à la main, comme l’indique le tutoriel sur cette page. Mais cela demandait au bas mot une demi-heure de recopie de fichiers, d’installation de logiciels, en évitant de faire des fautes de frappe. J’ai donc choisi l’option de « facilité ».

J’ai donc installé PC-BSD avec plusieurs environnements.

  1. KDE SC, car c’est l’environnement de naissance de cette dérivée de FreeBSD
  2. Lumina, l’environnement maison, en version 0.8.6 (donc une « béta ») au moment où je rédige cet article
  3. Gnome, car il est disponible.
  4. Xfce, car c’est un environnement des plus portables
  5. Mate Desktop, car il le faut bien 🙂

Pour chaque environnement, j’ai rajouté : Mozilla Thunderbird et LibreOffice, histoire d’avoir des outils bureautiques installé. J’aurais pu rajouter Cinnamon, mais j’avoue que j’ai fait une overdose de cannelle informatique récemment…

J’ai dit un peu plus haut que KDE SC est l’environnement par défaut de PC-BSD : il suffit de le lancer dans une machine virtuelle (ou depuis une clé USB fraichement créé sur un ordinateur) pour avoir ceci au niveau des logiciels à installer.

Mais trève de bavardage, passons à l’installation 🙂

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En vrac de fin de semaine.

Pour finir ce mois d’août 2015 en beauté, un billet fourre-tout.

Commençons par le logiciel libre pour commencer.

Passons maintenant au culturel.

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end.

Microsoft et MS-Windows 10 : l’espiogiciel géant caché sous la forme d’un OS sera-t-il l’objet d’une prise de conscience ?

Il ne se passe plus une semaine depuis la sortie de MS-Windows 10 sans qu’un nouveau scandale ne vienne ternir le dernier né de Microsoft.

Voici une chronologie non-exhaustive des principaux « scandales » que j’ai pu trouver :

17 juillet 2015 : les mises à jour seront automatisées et obligatoires, sauf pour les versions Entreprises de l’OS.

Même si cela part d’un bon sentiment (vouloir limiter la casse), cela peut entrainer des situations cocasses en cas d’une mise à jour faisandée qui finira un jour ou l’autre par arriver. D’ailleurs, dès le 10 août, dixit ZDNet, ce fut le cas.

30 juillet 2015 : Il faut faire attention de bien configurer les options concernant l’envoi des informations auprès des serveurs de Microsoft. Ce dernier s’avérant être une commère de haut vol.

La CNIL a fait un article à ce sujet, que je vous conseille de lire.

18 août 2015 : selon les licences d’utilisation, textes que personne ne lit complètement, Microsoft se réserve le droit de désactiver des logiciels non légaux des ordinateurs sans prendre de pincettes. Simple reprise des conditions d’utilisation d’utilisation de la Xbox.

21 août 2015 : Microsoft annonce en tout tranquillité que les notes de publication ne concerneront que les mies à jour les plus importantes. En clair, circulez, il n’y a rien à voir.

Dernier « scandale » en date ? Certains sites de partages ont décidé de mettre à la porte les utilisateurs de MS-Windows 10.

Selon torrentfreak, certains sites de partage, vu les dérives concernant la gestion des données de l’utilisateur dans MS-Windows 10, ont décidé de ne plus accepter leur présence. Sûrement lié à l’histoire de la désactivation automatique de certains logiciels non légaux selon Microsoft. Ouille 😀

Cela doit faire partie à certains lobbys d’ayants-tous-les-droits soit dit en passant, qui n’auront bientôt plus besoin d’usine à gaz comme l’Hadopi pour combattre les méchants pirates qui les empêche de vendre de la pollution de trottoir à prix d’or.

Cela commence à faire beaucoup pour un OS sorti depuis moins d’un mois quand j’écris cet article.

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Le 24 août, date pas franchement reluisante du calendrier ?

En ce 24 août 2015, je me pose cette question. En effet, si on regarde les principaux 24 août célèbres de l’histoire humaine, il n’y a pas de quoi se réjouir.

24 août 79 : Pompéi, Herculanum, Oplontis et Stablies sont ensevelies par l’éruption du Vésuve. Cependant, des recherches plus récentes déplacent la date de l’éruption au mois de septembre ou d’octobre de la même année. La date du 24 août ayant été établie par l’étude des écrits de Pline Le Jeune (61 ou 62 – 113 ou 115)

24 août 410 : Rome est mise à sac par les Wisigoths d’Alaric 1er. L’empire romain n’est plus que l’ombre de qu’il a été, et chutera définitivement 66 ans plus tard, le 4 septembre 476 avec l’abdication de Romulus Augustule.

24 août 1572 : suite à la tentative d’assassinat de Gaspard de Coligny, les mouvements ultra-catholiques massacre à tour de bras les huguenots venus à Paris pour la célébration du mariage d’Henri de Navarre (héritier lointain à la couronne de France) et de Marguerite de France, dite Margot. On estime le massacre a fait 3000 morts au bas mot.

Une « légende » dit que quand Gustave Eiffel fit creuser les fondations de la future Tour Eiffel en 1887, des ossements avaient été trouvés : ceux des victimes du massacre de la Saint Barthélémy.

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