Vieux Geek, épisode 278 : Apple II Desktop, un OS graphique pour les Apple IIe et IIc.

Apple est connu pour ses environnements graphiques. Bien entendu, depuis 1984, il y a eu les divers MacOS (qui s’appellèrent Système jusqu’à la version 6), GS-OS pour l’Apple IIGs.

Cependant, les vénérables Apple IIe/IIc ont eu aussi son environnement graphique, dénommé Mouse Desk, puis Apple II Desktop pour devenir le premier OS graphique du IIGs avant que GS/OS ne prenne le relai. J’ai d’ailleurs parlé rapidement de GS/OS dans l’épisode 225 de la série vieux geek sorti en juillet 2020.

C’est en cherchant sur un moteur de recherche bien connu « mac like interface apple 2 » que je suis tombé sur le projet Apple II Desktop.

Même si la dernière version officielle, la 1.1 date de 1986 et avait été développé par une entreprise française du nom de Version Soft. En 2017, le projet a vu son code désassemblé pour être récupéré et amélioré. Au moment où je rédige cet article, le 14 juin, la version la plus récente est la 1.2 alpha 30.

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Vieux Geek, épisode 277 : la S3 Virge, ma première carte accélératrice en 3D…

1996 et 1997 ont été des années phares dans le domaine ludique avec l’arrivée des premières cartes accélératrices pour la 3D, même si l’envol ne se fera véritablement qu’à partir de l’arrivée de la première Voodoo de 3Dfx, fin 1996 début 1997.

Il y avait plusieurs circuits qui se disputaient le marché de l’accélération 3D : le circuit Rendition V1000, le premier circuit Nvidia du nom de NV1, la PowerVR de Nec, les ATI Rage de l’époque, et la S3 Virge. Ce fut la carte que j’achetais. De mémoire, c’était la Diamond Stealth 3D 2000.

Vous pouvez voir à quoi elle ressemblait sur le site VGA Legacy Mark 3. Sortie en mars 1997, j’ai dû l’acheter quelques semaines plus tard, avant de pouvoir me payer une vraie carte accélératrice 3D, une Voodoo 1 équipée de 4 mo de mémoire vive.

Les CD-Roms « offerts » avec les magazines de l’époque débordaient de rustines pour faire prendre en compte l’accélération avec la carte A pour le jeu B.

Le seul jeu dont j’ai pu apprécier l’accélération 3D avec ma carte S3 Virge, ce fut Terminal Velocity dont j’ai déjà parlé en abordant l’histoire de son petit frère Microsoft Fury3 en février 2016.

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Vieux Geek, épisode 276 : H.U.R.L ou comment rater complètement un FPS pour enfants.

S’il y a un domaine qui a connu de sévères étrons logiciels – en dehors des distributions GNU/Linux bien entendu – c’est celui des FPS.

En mai 2017, je parlais de l’infâme « Depth Dwellers ». En juin 2020, c’était au tour de l’infâme « Terminator Rampage ». Bien que le genre FPS fut à destination d’un public d’adolescents ou de jeunes adultes au minimum, cela n’empêcha pas l’arrivée de l’excellent « Chex Quest » en 1996 dont j’ai parlé en juillet 2016.

Un an plus tôt, un autre titre plus inspiré Wolf3D dans l’apparence générale sortait de la part d’un studio qui ne fit plus parler de lui par la suite, « Deep River Publishing ». Le nom de l’étron en question ? H.U.R.L.

Dans ce jeu, le but est simple : nettoyer les niveaux après que Bob the Slob ait laissé traîner des ordures partout. Le jeu est simple. On récupère les ordures qui nous donne de l’argent, puis on échange cette argent contre des bombes à eau, savons et autres déodorants que l’on balance sur les ennemis pour les immobiliser.

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Vieux Geek, épisode 275 : 1999, année de démocratisation des FPS multijoueurs en ligne.

Le genre du FPS remonte au début des années 1990, avec des titres comme Hovertank 3D, Catacomb 3D, Wolfenstein 3D, Doom et Doom II.

En 1999, deux titres mythiques des FPS orientés multijoueurs voient le jour… À ma gauche, Quake 3 Arena, développé par id Software. À ma droite, Unreal Tournament qui sera renommé par la suite UT99 pour éviter d’être confondu avec les titres Unreal Tournament 2003 et 2004.

Même si les vitesses de connexion n’étaient pas des plus rapides – on était encore à l’époque de la porteuse, le FPS multijoueur avec des titres dédiés commençait à apparaître.

Après le succès d’Unreal en 1998, Epic MegaGames qui deviendra Epic Games lors de la sortie d’Unreal Tournament en reprenant l’univers développé par le jeu de 1998.

Outre les classiques deathmatch et capture the flag, on a plusieurs styles de jeu que l’on peut débloquer au fur et à mesure qu’on est en mode « joueur simple ». J’avoue que le style de jeu « domination » est un de mes préférés.

Pour Quake 3 Arena, on a droit aux personnages mythiques d’id Software : on a droit au Doomguy, au Ranger de Quake et au Bitterman de Quake 2. Le jeu se divise en plusieurs parties, avec trois à quatre cartes, suivi de la carte du boss. Même si les premiers bots sont bêtes comme leurs pieds, dès qu’on atteint la quatrième partie, le boss est assez casse bonbon.

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Vieux Geek, épisode 274 : le standard MSX, précurseur oublié ?

Nous sommes en 1983 et l’informatique personnelle est éclatée dans de nombreuses marques dont les modèles sont parfois incompatibles entre eux.

Il y a – liste non exhaustive bien entendu – des fabricants comme Apple, Atari (qui a fait des machines 8 bits, moins connues que les ST, TT et autres Falcon), Commodore, Tandy, IBM et je dois en oublier un certain paquet.

Le problème est que chaque marque est incompatible avec les autres. Pour contourner ce problème, un standard est mis au point pour que plusieurs fabricants proposent des ordinateurs compatibles. En juin 1983, le standard MSX voit le jour. Les ordinateurs qui sont fabriqués en suivant ce standard sont produits par Canon, Casio, Panasonic, Sony, Toshiba, mais aussi des marques européennes comme Philips ou Schneider.

Le cahier des charges comportent les pré-requis suivant :

  • Un processeur Zilog Z80 (comme la série des ZX80/81/Spectrum de Sinclair)
  • Une mémoire vive allant de 8 à 64 ko
  • Une rom avec un Basic développé par Microsoft
  • Un processeur vidéo Texas Instruments TMS9918 (qui proposait des sprites hardware, une résolution maximale de 256×192 pixels en 16 couleurs maximum)

Par la suite, les normes 2, 2+ et Turbo-R sortiront améliorant à chaque fois l’offre. Mais il y a un problème de taille : les ordinateurs produits en suivant les normes en question sont quasi-inexistante en dehors du Japon. Quelques ordinateurs de la norme 2+ seront distribués en France, Espagne et Pays Bas…

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