La blogosphère, outil de promotion à vil prix ou outil d’information ?

J’ai déjà parlé à de nombreuses reprises des propositions plus ou moins honnêtes concernant la mise en route de collaboration partenariats avec des régies publicitaires ou des agences média.

Dans une page dédiée de mon blog, il y a la liste des principaux articles « coup de gueules » que j’ai poussé au fil des années. La blogosphère de la mode est l’exemple parfait de la contamination jusqu’à la moëlle par les articles sponsorisés et autre publireportages à peine maquillés, comme le montre cet article satirique d’Actu-Seo sortit en avril 2014.

Aucune blogosphère n’est épargnée, spécialement pas la blogosphère informatique. L’idée de toucher quelques piécettes pour publier un contenu pré-rédigé (et pré-digéré aussi) est tentante. Certains blogs, tendant à se transformer en webzine, comme par exemple tousgeeks, qui utilise un WordPress plus que retouché, montre clairement qu’ils caressent les annonceurs dans le sens du poil.

Note : J’ai pris cet exemple car c’est le premier qui m’est venu sous la souris, mettant sur liste noire les blogs dont les articles semblent suspect.

Il suffit de lire la prose typiquement novlangue qui s’y étale :

Parce que nos rédacteurs sont des vrais passionnés et n’hésiteront pas à rédiger des articles de qualité autour de vos produits et services (Si ça mérite).

C’est vrai, surtout pas trop méchant. Pourquoi dire du mal d’un produit reçu gracieusement le plus souvent ? Pourquoi, hein ? 🙂

Parce que TousGeeks est une vraie communauté de geeks qui n’hésiteront pas à partager leurs feedbacks avec vous autour de vos produits et services.

Traduction ? Vous faire de la promotion pour une bouchée de pain.

Nos rédacteurs sont aussi disponibles pour tester vos produits qu’ils soient offline ou online.

Qu’est-ce que je disais plus haut ? 😀

Profitez alors de la popularité de TousGeeks pour lancer vos produits, faire de la publicité pour vos sites web ou encore publier un communiqué de presse.

Rien à rajouter ici, car c’est suffisamment explicite.

Après libre à chacun de monétiser son site s’il le désire. J’en reviens toujours au même point, basée sur mes presques 10 années d’expérience dans le domaine du blogging : dès qu’on met un doigt dans les articles sponsorisés, le bras est aspiré dans un laps de temps assez court.

Mais c’est un courrier que j’ai reçu récemment qui est à l’origine de ce nouveau coup de gueule.

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Comment je suis devenu publiphobe… Et que je n’ai pas honte de l’être !

Enfant des années 1970, j’ai été biberonné avec des publicités qui étaient souvent artisanales, pour ne pas dire remplies de clichés sexistes avec des stars en devenir : la bande du Splendid y fit ses premières armes pour payer de quoi se remplir son assiette. Ou encore un certain Michel Colucci !

Comme vous avez pu le voir, il y avait quand même du lourd. Au fil des années, la publicité est devenue envahissante. Vraiment envahissante. Ce mouvement s’est accéléré avec la privatisation pour le mieux disant culturel (du moins, prétexte employé à l’époque) de la première chaine de télévision française en 1987.

Si on fait un rapide saut dans le temps entre 1987 et 2015, sur certaines chaines de la TNT, les coupures publicités arrivent à intervalles réguliers, mécanique. Ce qui donne parfois des résultats « marrants ». Après la 1350ième diffusion d’un épisode de « La Petite Maison dans la Prairie », après que celui-ci soit terminé, le générique de l’épisode suivant est à peine fini qu’une coupure pub de cinq bonnes minutes arrive…

Faites donc l’essai, c’est pathétique. Mais c’est le lot des médias non-interactifs, comme la télévision ou encore la radio.

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Critique du livre « Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ? »

Étant un vieux blogueur dont l’influence serait tout sauf négligeable selon certaines personnes – tiens, des rires de baleine dans la salle ? – je suis souvent contacté, aussi bien par des promoteurs d’articles sponsorisés ou apparentés qui peuvent aller voir si on peut attraper des coups de soleil sur Pluton – que par certains éditeurs pour me parler de leur produits (livre, logiciels), voire même certains groupes ou artistes.

Depuis plus d’un an et demi, je suis contacté régulièrement par le service de presse de l’éditeur Eyrolles, qui me présente rapidement des livres qui doivent sortir, avec la même question à la fin : « Souhaitez-vous découvrir le livre ? »

Presque à chaque fois, je réponds par la négative, le sujet ne me parlant pas. Je n’ai répondu que par 3 fois de manière positive. la première, c’était pour un livre sur le Raspberry Pi premier du nom en février 2014, la deuxième, c’était pour un livre concernant la création d’une boutique en ligne, sujet auquel je m’intéressais à l’époque – et qui me parle toujours – en mars 2015.

Et la troisième ? C’est plus récemment, quand un bouquin intitulé « Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ? ». Je tiens à remercier Marion Marin Dubuard pour m’avoir envoyé gratuitement un exemplaire. Il est disponible sur le site de l’éditeur et vaut la modique somme de 12,90€, en dehors des frais de ports.

Au moins avec cette longue introduction a le mérite de mettre les points sur les « i », je ne violerai pas l’article 20 de la LCEN (Loi pour la Confiance de l’Économie Numérique) du 21 juin 2004. Mais revenons-en au livre publié par les éditions Eyrolles.

Écrit par Fabrice Mattatia (Docteur en droit et expert en confiance numérique), ce petit ouvragee au format poche d’un peu moins de 250 pages, apparaît à première vue un peu court pour aborder un aussi vaste sujet que l’application du droit sur internet. En tout cas, il dépasse largement le simple cadre des réseaux sociaux : Facebook, Google Plus, Twitter, Diaspora*, Instagram, etc.

Il se base sur un principe juridique simple : « nemo censetur ignorare legem », qu’on peut traduire par « nul n’est censé ignorer la loi ».

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Les « natifs du numérique », une appellation galvaudée ?

Il y a un sketch du trio Bernard Campan, Pascal Legitimus et Didier Bourdon, alias « Les Inconnus » datant de la fin des années 1980 qui commence ainsi, de mémoire : « La révolution, époque vachement troublée. Il y eu l’an I, puis l’an II et puis l’Empire. »

Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille, c’est un petit bijou, même si sur certains plans, il fait son âge.

Si on prend un parallèle avec la notion sociologique des générations, il y a eu la génération X (1960-1980), la génération Y (1980-2000) et la génération des « natifs du numérique » (2000 à 2020 ?). Né en 1974, je suis un exemple même de cette génération X qui a connu la fin de la guerre froide, l’avènement de la micro-informatique personnelle, et qui a commencé sa vie intime avec un morceau de plastique pour éviter de se chopper une saloperie du nom de VIH.

La génération Y, c’est celle qui a vu débouler Internet au milieu des années 1990, pile au moment où ses premiers membres arrivait à l’adolescence. C’est aussi une génération marquée pour sa fin par les Skyblogs et le mythique « Lache tes comms » à chaque érucutation écrite. C’est aussi, pour les enfants de la génération Y qui arrivent sur le marché du travail, un sacré boulet qui montre que le grand « nain ternet » a une mémoire d’éléphant… 🙁

Si on prend la génération des ados actuels, la plupart ont été biberonnés avec de l’informatique personnelle à peu près utilisable, et qui sont souvent des adorateurs des réseaux sociaux, que ce soit l’ancestral fesseur de caprins, le SMS à la mode 2.0 alias Twitter ou encore des services de vidéos comme Youtube.

Comme pour les skyblogs de la génération qui l’a précédé, ceux-ci ont une mémoire d’éléphant et dans quelques années, la génération des « Natifs du numérique » s’en mordront sûrement les doigts jusqu’au coude à cause des traces laissées.

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36 heures sans connexion ADSL : un dur et court sevrage numérique…

Tout en écoutant « Blackwater Park » d’Opeth, je m’apprète à faire le récit des 36 dernières heures d’un accroc du numérique sans sa dose. Car il faut être honnête : la connexion aux outils du numérique est une drogue dure, à l’image de l’alcool, du tabac (pour rester dans les substances licites) ou des opiacés.

Évidemment, on ne met pas sa santé en jeu avec l’addiction au numérique, mais il suffit d’avoir un incident de connexion ADSL pour comprendre à quel point « l’homo numericus » est un être fragile. Tout commence le 23 juin 2015. Alors que je me lève pour prendre ma dose quotidienne d’informations avant d’attaquer mon petit déjeuner, je tombe sur le cauchemar absolu de « l’homo numericus » : ma box est bloquée au tout début de sa connexion au réseau. Pour les utilisateurs de Free, cela correspond à l’étape 2 : en clair, le routeur cherche en vain à accrocher une connexion au grand réseau mondial.

Mon réflexe est de prendre mon téléphone portable et de prévenir mon fournisseur d’accès. En 5 minutes, l’incident est rapporté. 20 minutes plus tard, grace à la connexion 3G de mon smartphone (étrangement, la couverture 4G de mon opérateur mobile s’arrête à une centaine de mètres de mon appartement), j’ai un courrier électronique me confirmant de l’ouverture du ticket et qu’une enquête est en cours.

J’arrive à me connecter à mes réseaux sociaux, les fantômatiques Google+ et la Framasphère* pour grapiller quelques informations. J’acquiers une confirmation : un écran de 4,5 pouces n’est pas vraiment idéal pour faire de la navigation internet basique.

Quand on a l’habitude de pouvoir accéder au « grand nain ternet » avec un écran d’au moins 10 pouces de diagonale, ça pique vraiment les yeux.

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Quand certaines marques arrêteront-elles de se faire de la publicité « à vil prix » au mépris des lois ?

J’ai reçu ce matin un courrier de la part de Zamensia qui me propose de faire un article sponsorisé et rémunéré.

Je recopie ici l’intégralité du corps du message en question, en masquant les sites « peu scrupuleux », tout en mettant en relief les points litigieux pour ne pas dire délictuel :

Bonjour Frédéric,

Je me présente, je m’appelle Marion, je suis en charge du référencement du site http://www.zamnesia.fr/

Notre société est spécialisée dans la vente de toutes sortes de produits naturels, plus d’informations : http://www.zamnesia.fr/content/17-a-propos-de-nous

J’aimerais vous proposer un partenariat. Il s’agit en fait d’un article payant que vous rédigerez, mais celui-ci ne sera pas comme les autres.

Pour commencer, l’article en question abordera le thème de la santé ou du bien-être ou encore des huiles. À vous de choisir le sujet qui vous convient et qui convient le plus à votre site.

Voici quelques exemples :
[liste des sites peu scrupuleux]

L’article ne devra pas faire de la pub directement, cependant il faut qu’un lien y soit intégré de façon naturelle, et qui renvoie vers notre site . Il sera accompagné d’autres liens externes pour rendre la chose la plus naturelle possible.

Tout ceci sera bien évidemment rémunéré.
J’attends votre réponse,

En clair, on me demande de faire de la publicité pour des produits que je ne connais ni d’Éve ni d’Adam, et surtout sans dire que c’est un article qui est en fait une publicité masquée.

Merci au Maître Anthony Bem qui m’a permis de trouver toutes les références juridiques.

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PaleMoon, le fork de Mozilla Firefox, est-il à la hauteur de son parent « connu » ?

Suite aux derniers scandales sur Mozilla Firefox, certains zélotes – à côté de qui Richard Matthew Stallman serait un affreux promoteur du logiciel non libre – après avoir préparé le bûcher sacrificiel font la promotion d’une version dérivée du nom de PaleMoon, en parallèle GNU IceCat ou Debian IceWeasel.

Je concède que la politique de Mozilla Firefox est sujette à caution, mais il faut noter que certaines personnes tombent facilement dans le triptyque « On lèche, on lâche, on lynche » profitant d’une amnésie bien opportune.

À l’origine ce fork se résumait à une recompilation du code source de Mozilla Firefox avec des options d’optimisation agressives (j’ai toujours été dubitatif sur l’apport réel en vitesse). Palemoon est désormais plus développé : outre le fait qu’il exclut l’interface Australis (introduite pour Mozilla Firefox 29), il choisit le code à intégrer, dixit la page d’information dédiée du site :

Pale Moon will be released independent of Mozilla Firefox, as it uses a different source code and release plan, and is not affiliated with or subject to either code releases or publication plans of the Mozilla Corporation; the Mozilla rapid release schedule is not followed. Pale Moon is an independently developed product based on Firefox, but will most certainly not follow Firefox to the letter.

Ce qu’on peut traduire par :

Pale Moon sera publié indépendamment de Mozilla Firefox, car il utilise un code source et un suivi de publications différents, et n’est ni affilié ni soumise aux publications et au code source de la Mozilla Corporation ; le calendrier de publication rapide de Mozilla ne sera pas suivi. Pale Moon est un produit développé indépendamment basée sur Firefox, mais ne suivant absolument pas Firefox à la lettre.

J’ai donc voulu compiler le dernier code source disponible en ce 27 mai 2015, la version 25.4.1, version rendue disponible le 10 mai 2015.

Pour compiler cette version de Palemoon, j’ai simplement suivi, dans un premier temps, les instructions de compilation en prenant les conseils du wiki de Mozilla pour mon ArchLinux.

De plus, j’ai pu apprendre via cette page quel était le fichier .mozconfig à utiliser.

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Prenez une pincée de Debian GNU/Linux, une pincée d’Illumos, vous obtiendrez Dyson.

Dyson est un projet hybride intéressant. En partant de la Debian GNU/Linux (qui propose aussi des noyaux autres que linux avec des projets comme Debian GNU/kFreeBSD ou pour les plus que barbus, la Debian GNU/Hurd), le projet Dyson a une approche différente : celle de proposer le noyau illumos.

Illumos ? C’est le descendant du projet OpenSolaris mis à mort par Oracle après le rachat de Sun Microsystems en janvier 2010. J’ai parlé rapidement plusieurs fois du projet OpenSolaris sur mon blog, dans les années 2008 et 2009.

Comme pour le monde linuxien, Illumos propose le noyau, et il existe plusieurs distributions. Dans le domaine des version grands publics, il n’y a pas énormément de choix en dehors de la Dyson : OpenIndiana, OpenSXCE et XStreamOS.

J’ai décidé de parler de la Dyson, car c’est un projet qui est sur la liste d’attente de distrowatch depuis pas mal de temps. Depuis juin 2009 pour être plus précis : « Dyson (submitted on 2009-06-05) »

La dernière ISO installable date d’octobre 2014, et j’ai donc récupéré l’énorme ISO (100 Mo environ) depuis le répertoire http://ftp.osdyson.org/iso/2014-10-08/.

Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle en utilisant le modèle « OpenSolaris 11.x » de VirtualBox.

Une fois la version « lacaille » lancée, on arrive sur l’installateur qui est en anglais du début à la fin.

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Bonobuzz : la promotion de la vente de contenus sponsorisés pour remplacer le financement par la publicité ?

J’ai reçu récemment un courrier d’un site qui s’appelle Bonobuzz qui me proposait de vendre mes services en terme d’écrits. Je recopie ici le dit courrier plus que standardisé, en anonymisant le nom de l’expéditeur :

Bonjour,

Je suis Xxxx, conseiller client chez bonobuzz.com

Après avoir consulté votre blog, j’ai remarqué qu’il avait un fort potentiel d’audience dans la thématique du High Tech. Il s’avère que certain de nos clients sont intéressés par des articles sponsorisés dans ce domaine et votre blog répond à leurs critères.

Le principe d’un article sponsorisé est simple : vous êtes rémunéré par le client pour poster son article sur votre blog ou écrire vous-même un article sur le sujet du client. Vous êtes libre de refuser les propositions et de fixer vos propres conditions.

Pour être visible par ces clients, il vous suffit de créer gratuitement votre annonce sur bonobuzz.com où vous définissiez votre prix et vos conditions pour un article sponsorisé.

Par la même occasion vous pouvez aussi créer des annonces pour chacune de vos pages sur les réseaux sociaux.

Pour plus de détail allez voir la vidéo de découverte : http://bonobuzz.com/comment-ca-marche/

J’espère voir rapidement votre annonce sur bonobuzz

N’hésitez pas à me contacter pour toute question sur mon adresse : xxxx.xxxxxxx@bonobuzz.com

Bonne année

Cordialement

Xxxx Xxxxxxxx
Conseiller clientèle
Bonobuzz.com

Une possibilité aurait été d’ignorer le courrier et de l’envoyer sans autre forme de procès chez /dev/null mais j’ai préféré en parler sur le blog pour aider les internautes qui me lisent de tomber dans le piège grossier des articles sponsorisés qui remplacent les encarts publicitaires dans les sites.

Il faut dire que la propagation nécessaire et justifiée des bloqueurs de publicités dans les navigateurs web obligent certains annonceurs à passer par d’autres moyens pour faire passer leur propagande commerciale auprès des consommateurs. J’aurais pu décomposer le terme consommateurs, mais ça faisait trop années 1990…

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Vieux Geek, épisode 28 : Netscape Navigator, le vénérable ancêtre !

En ce mois de décembre 2014, Netscape Navigator 1.0, l’honorable ancêtre des navigateurs internet fête ses 20 ans. Sorti sous Microsoft Windows 3.1x et MacOS de l’époque, il faudra attendre une version 1.11 pour que les distributions GNU/Linux aient une version dédiée.

Je n’ai pas connu cette version, mais le premier Navigator que j’ai utilisé, c’était la version 3.0. Sorti en 1996, elle est la dernière version en « solo » du navigateur. La version 4, alias Communicator a été une trousse comprenant le navigateur, le client courrier, un éditeur de pages HTML et un client IRC.

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