En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce vendredi maussade de septembre 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Ça faisait longtemps que Manjaro n’avait pas fait un partenariat étrange. Cette fois, c’est l’inclusion de Vivaldi (la surcouche de Chromium ayant le vent en poupe) dans la version Cinnamon qui est communautaire. Plus d’infos sur le communiqué de presse de Vivaldi.
  • Pour les fans de FreeBSD, GhostBSD 21.09.06 arrive avec une nouveauté majeure : l’abandon d’OpenRC au profit du rc.d natif à FreeBSD. Tiens donc… Une technologie native fonctionne mieux qu’une importée ? Comme c’est étrange !
  • Pour naviguer en toute tranquillité, Tails 4.22 est sorti.

Côté culture ?

Pour finir, voici le clip du premier extrait du deuxième album d’Altesia, « Mouth of the Sky ». Et oui, ça dépote pas mal !

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 304 : Scott Adams, grand nom des jeux d’aventures textuels des années 1980.

Ce sera sûrement l’ultime épisode de la série Vieux Geek consacrés aux jeux d’aventures textuels. Après Microsoft Adventure et Zork I, il serait dommage de ne pas parler d’un grand nom du domaine, Scott Adams.

Comme pour les créateurs de Zork, Scott Adams découvre « Colossal Cave Adventure » en 1978. Conquis par ce genre de jeu, il est déçu que ce dernier ne soit jouable que sur un ordinateur central et non pas sur la débutante informatique personnelle.

Il décide de développer sur son TRS80 son premier jeu d’aventure entièrement textuel, « Adventureland ». Codé en BASIC, il n’est pas foudre de guerre, mais il a le mérite d’exister. Vendant d’abord son jeu par correspondance via des annonces dans les magazines dédiés, il finira par fonder avec son épouse Adventure International.

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Vieux Geek, épisode 303 : Ultima I sur Apple II, le premier d’une longue lignée.

Dans un épisode précédent, je parlais d’Akalabeth, World of Doom, développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot sur Apple II.

Richard Garriot se lança dans le développement d’un nouveau jeu, vu le succès rencontré par le premier, et ce fut « Ultima I : The First Age of Darkness ». Comme son prédécesseur, le jeu est développé en Apple Basic avec un peu d’assembleur pour avoir un rendu plus rapide.

Publié par California Pacific Computer Co., le jeu tenait sur une disquette 5,25 pouces. La face A contenait le jeu, tandis que la face B était celle où était stocké les données du joueur. D’ailleurs, il était conseillé de faire une copie de la face B et de l’utiliser comme disquette à part.

Le jeu a encore pas mal en commun avec Akalabeth. Les niveaux d’explorations reprennent les bases d’affichage fil de fer. On a des villes et des chateaux que l’on peut explorer. La première chose à faire quand on commence une partie, c’est d’aller dans le chateau de Lord British, lui demander la quête à effectuer, et aller dans le village voisin pour s’équiper pour se protéger et se défendre.

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L’installateur automatisé d’Archlinux ? Si vous n’êtes pas anglophone…

Passez votre chemin. Depuis le mois d’avril 2021 – et non ce n’était pas un poisson d’avril – l’équipe d’Archlinux propose un installateur automatisé, basé sur Python. Il y a quelques jours, je parlais des installateurs automatisés pour Archlinux. Il ne manquait qu’Archinstall à l’appel.

J’ai pu le tester, et il souffre de plusieurs petits problèmes :

  1. Il est assez rigide au niveau du partitionnement.
  2. Les locales définies ne sont pas prises en compte à l’installation
  3. Le fuseau horaire entré n’est pas pris en compte par défaut

L’outil est intéressant mis à part cela, mais je dois dire que ce genre de limitations, inhérentes à des outils automatisées, sont un brin irritante. Surtout quand on doit les corriger en post-installation.

Mais le mieux, c’est une vidéo d’une vingtaine de minutes où je montre l’installateur en action… La vidéo aurait pu être plus longue, mais comme j’ai accès à la fibre optique, ça permet de limiter le temps d’installation 🙂

Que dire pour conclure : c’est pratique pour une installation à l’emporte-pièce, mais il lui manque la souplesse des autres installateurs dont j’avais parlé dans l’autre article. Ce sera sans moi pour le moment, en cas d’une installation à faire sur du matériel récupéré.