Du sérieux dans les noms des outils dans le petit monde des distributions GNU/Linux.

Le monde du logiciel libre est connu pour jouer sur les mots, souvent de manière humoristique que seul un geek initié peut comprendre. Il y a le célèbre acronyme récursif GNU pour GNU is Not Unix 🙂

Ou dans le genre alambiqué, GNU Hurd (le noyau libre à la sauce Free Software Foundation) qui a deux niveaux d’acronymes récursifs.

D’abord « Hird of Unix-Replacing Daemons » et au deuxième degré « Hurd of Interfaces Representing Depth ». On peut se demander s’il reste encore de la moquette dans les locaux de la Free Software Foundation 🙂

Il y a l’exemple parfait du gestionnaire de logiciels pacman sous Archlinux pour Package Manager. Ce qui n’empêche pas l’option « ILoveCandy » que l’on trouve dans le /etc/pacman.conf pour avoir un énorme clin d’œil au jeu des années 1970.

Mais je dois dire que récemment je suis tombé sur une pépite pour les jeux de mots dans les utilitaires système. Allons donc dans le petit monde de SerpentOS, l’OS développé depuis la feuille blanche par Ikey Doherty dont une première version alpha a été rendu disponible à quelques jours de Noël 2024.

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En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en cette fin du mois de janvier 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Alwaid, groupe de metal progressif français est dans la dernière ligne pour le financement participatif de son troisième album sur Ulule. Le financement s’arrêtera le 29 janvier 2022.

Sur ce, bon dimanche !

Au secours, les apprentis sorciers reviennent sur Archlinux…

À moins que cette engeance putride fut toujours présente et qu’elle était restée sous le niveau de détection de mon radar ?

Dans un précédent article, je parlais de la migration douloureuse de Pacman envers certains outils enrobant soit pacman, soit la libalpm qui contient le coeur du gestionnaire de paquets. La victime la plus visible étant pamac-aur (le port de Pamac sur Archlinux) qui est désormais inutilisable jusqu’à ce que le développeur rende disponible une version compatible.

Mais cela n’a pas empêché des personnes qui auraient besoin de réfléchir et de lire un peu la documentation abondante d’Archlinux de proposer des solutions qui flingueront à coup sûr une installation.

J’avais déjà parlé de la solution complètement conne de bloquer la version de pacman proposée sur le forum de la Garuda Linux.

Mais c’était sans compter que le même conseil a été donné sur le forum de la RebornOS, un autre projet dérivé d’Antergos et aussi imbuvable que l’original. Avec des solutions un peu plus intelligentes comme l’utilisation de tkpacman (si vous voulez une interface qui fait penser à celle de MS-Windows 95), voire Bauh.

Mais le comble de la connerie – et je ne m’excuserai pas pour la crudité du terme utilisé – j’ai pu le voir sur le rapport de bug que j’ai ouvert.

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Vieux Geek, épisode 250 : Pacman et ET pour Atari 2600, les boucs émissaires du krach du jeu vidéo de 1983

En 1983, le jeu vidéo connait une crise sans précédent et les dégats sur les pionniers du domaine sont immenses. Atari qui avait mené la course des consoles avec son Atari 2600 sortie en 1977 ne se relèvera jamais vraiment de cette tornade qui a secoué le petit monde du jeu vidéo en 1983-1984.

Il y a deux jeux qui sont souvent considérés comme responsables du krach, ce sont les ports de PacMan et le jeu E.T. pour la console Atari VCS aussi connue sous le nom d’Atari 2600. C’est un peu facile. Ce sont des mauvais jeux, car ils ont été codés très rapidement – on parle de 5 semaines pour E.T. alors qu’il aurait fallu plutôt 3 ou 4 mois. Mais il ne fallait pas rater le marché de Noël, donc…

Mais ce n’était pas les seuls responsables et selon moi, ce sont des boucs émissaires. Entre 1977 et 1983, n’importe quelle entreprise pouvait porter un jeu sur la console d’Atari sans qu’un niveau de qualité minimale soit accepté.

On a ainsi eu droit à des jeux scandaleux, comme « Custer’s Revenge » où le personnage du général Custer viole allègrement une amérindienne. Il est vrai que de tels titres ont provoqué des scandales à l’époque. Il y avait aussi le fait que les jeux présents sur les étagères devaient être vendus avant que de nouveaux titres arrivent.

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Quand EndeavourOS montre sa vraie nature, ça peut faire mal.

Depuis que j’ai mis de côté les articles de tests de distributions – qui finissent par toutes se ressembler – et que je me suis réorienté vers tout ce qui est logiciel de plus haut niveau, j’ai senti un certain soulagement.

En septembre 2019, j’écrivais un article au titre évocateur : « EndeavourOS, un outil bien pratique pour les archlinuxien(ne)s ne voulant plus se prendre la tête. »

Mi-novembre 2019, un article avait été posté sur le site d’EndeavourOS s’excusant de devoir annuler la publication prévue pour le mois de novembre, le travail n’étant pas terminé, spécialement en ce qui concerne la partie installation en ligne. Étant « dans le secret des Dieux » (en tant que modérateur) je peux confirmer que l’installation en réseau, ce n’était pas encore tout à fait ça.

Durant la deuxième quinzaine d’octobre 2019, pacman 5.2 a été rendu disponible, cassant certains outils, dont Kalu qui était utilisé par EndeavourOS, comme je l’ai précisé dans un article du 23 octobre 2019. La loi de Murphy s’exprimant à fond, l’ISO qui devait sortir en novembre 2019 ne contenait plus Kalu, remplacé par un outil maison, eos-update-notifier.

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