Vieux geek, épisode 334 : À nos chers disparus, les ports séries et parallèles.

Après un article consacré au lecteur de disquette, autant parler maintenant de deux ports emblématiques : le port série et son cousin, le port parallèle.

Avant la démocratisation et l’utilisation intensive des ports USB, les cartes mères proposaient deux ports complémentaires. Le port série et le port parallèle, chacun dédié à une tâche plus ou moins précise.

Le port série proposait 9 broches et souvent c’était le port mâle par défaut fournie en direct sur la carte mère ou via une carte fille dédiée.

Ce port était utilisé principalement par les souris et par les modems à la grande époque des connexions à l’internet avec la ligne téléphonique, donc avant la démocratisation de la connexion ADSL.

Sauf erreur de ma part, les joysticks d’avant le port USB utilisait un port série fournie par la carte son. Oui, c’est bizarre mais c’était ainsi 🙂

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Vieux geek, épisode 333 : À nos chers disparus, le lecteur de disquette.

Alors que j’attendais qu’un MS-Windows 10 s’installe dans une machine virtuelle – on a besoin parfois de l’OS de Microsoft, même si on est un linuxien à poil dur comme moi – qu’il m’est venu une idée de billets consacrés aux périphériques et autres ports qui ont eu leur heure de gloire avant de disparaître.

Pour le premier épisode, j’ai pensé à la disquette qui est le symbole de la sauvegarde en terme d’icones d’interface graphique, même si son utilisation est à la baisse. Née dans les années 1970, elle n’a tiré sa révérence que dans la première décennie des années 2000.

À l’origine d’une taille de 8 pouces, elle est passée au classique format 5 pouces 1/4, puis au format 3 pouces 1/2.

On peut schématiser ainsi : milieu des années 1970 à début des années 1980, le format 8 pouces règne. Le format 5 pouces 1/4 prendra le relai jusqu’au début des années 1990, le format 3 pouces 1/2 commençant sa carrière vers 1985 avec l’Atari 520 ST et le Commodore Amiga 1000.

Je n’ai connu à leur époque de gloire que le format « bizarre » des disquettes 3 pouces, monopole des ordinateurs Amstrad et ZX Spectrum 128k et les disquettes 3 pouces 1/2 avec mon Amiga 1200, puis mes différents PCs jusqu’en 2002-2003.

Il faut dire qu’avec l’arrivée du format CD pour les jeux au milieu des années 1990, la disquette avait du mal à justifier son existence. Entre 1,44 Mo sur une disquette 3 pouces 1/2 et les 650 Mo d’un CD, le choix était vite fait, même si les premiers jeux sur CD tenaient plus du remplissage qu’autre chose.

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Vieux geek, épisode 332 : Les aventures de Pepito au Mexique, quel étrange sponsor :)

J’ai déjà eu l’occasion de parler de jeux sponsorisés par une marque, le premier exemple me venant à l’esprit étant « Chex Quest », un doom-like pour enfants basé sur une marque de céréales, dont j’ai parlé en juillet 2016.

Cependant, ce n’était pas le premier jeu à être supporté par une marque. En 1991, la marque Belin (filière de LU si je ne me trompe pas !) proposa en partenariat avec Microïds un jeu de plateforme mettant en avant la célèbre marque de biscuit chocolaté, Pepito.

On est face à un jeu de plateformes, avec ses sauts millimétrés, ses ennemis plus casse-bonbon les uns que les autres.

L’histoire est simple : des bandits ont dérobé un coffre remplis à ras-bord de boites du célèbre biscuit. À vous de les retrouver et de mettre la main sur le précieux trésor. Constitué d’une bonne vingtaine d’écrans, il y aura de quoi s’arracher les cheveux sur certains passages. Je me demande combien de joysticks ont fait des vols planés, mais je pense qu’avec la difficulté parfois poussée du jeu, le nombre doit être impressionnant.

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Vieux geek, épisode 331 : Visicalc, la première « killer app » de l’informatique personnelle.

Avant toute chose, il faut définir le terme de « killer app » que l’on peut traduire en français par « Application phare ». C’est un logiciel qui justifie à lui seul le fait de s’équiper d’un ordinateur précis.

Ce qui colle parfaitement avec Visicalc, le premier tableur de l’histoire de l’informatique personnelle. Publié en 1979 par Software Apps – qui est en réalité le duo Dan Bricklin et Bob Frankston – ce logiciel mythique a pour but de simplifier un besoin : la création de tableaux complexes sans passer par les archaïques craies et tableaux noirs.

Un ordinateur n’étant qu’une gigantesque calculatrice en son coeur – si on simplifie un peu ! – Dan Bricklin et Bob Frankston se sont dit qu’il était bête de ne pas exploiter la puissance de calcul de l’Apple II pour se simplifier la vie.

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Vieux geek, épisode 330 : Mozilla Firefox 1.0, celui qui relança la diversité dans le monde des navigateurs internet.

En ce mois de mai 2022, on a fêté la sortie de Mozilla Firefox 100. Son lointain ancêtre, Mozilla Firefox 1.0 est sorti en novembre 2004. À l’époque, Internet Explorer 6.0 règne en tyran sur le monde des navigateurs, avec une part de marché qui frôle les 95%.

La première guerre des navigateurs avait été gagnée par Microsoft grâce à l’encastrage d’Internet Explorer dans MS-Windows et aussi par la faible qualité de Communicator 4.x de Netscape.

Les choses ont commencé à changer avec la sortie de Mozilla Firefox 1.0 en novembre 2004. Ne me souvenant plus très bien de l’apparence générale du premier panda roux, j’ai voulu le faire revivre le temps d’une vidéo.

Après de nombreux déboires techniques, j’ai dû me replier sur un MS Windows 98SE émulé dans PCem. Mes tentatives d’utiliser MS-Windows XP s’étant toutes plantées. Mais trève de bavardage, place à une poignée de minutes nostalgiques avec Mozilla Firefox 1.0.

L’interface générale a bien changé en l’espace de 17 ans et demi. Mais au moins, les préférences étaient joliment présenté et le thème général avait son cachet. Pour les personnes qui comme moi on connut le premier Mozilla Firefox, la nostalgie a sûrement pris le dessus. Mais c’est la vie après tout !