« 36-15 my life » : Être écrivain amateur, ce n’est pas une sinécure.

Comme vous le savez si vous me suivez plus ou moins sur cet humble blog, j’ai l’audace de me considérer comme un écrivain amateur, et je tiens à cet adjectif qualificatif. Je suis loin de l’image du professionnel qui peut passer la journée derrière son clavier à pisser du texte au kilomètre. Je passe souvent des périodes de grands creux, qui peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Ce qui explique parfois la profusion d’articles sur le blog 🙂

Pour tout dire, en dehors de mes écrits en libre accès et les deux premiers tiers de ma saga de science fiction dystopique auto-édité, j’ai au moins deux projets sur le feu. Les deux sont encore en brouillon, et arrivent à la terrible soixantième page.

C’est pour moi, quand j’ai la paix mentale et sociale, le résultat d’environ trois semaines de travail, tard le soir, soit sur mon ordinateur portable, soit sur mon eeePC. J’applique quelques principes tirés du NaNoWriMo, en le rendant plus vivable pour un écrivain amateur : 1000 mots par jour, 6 jours par semaine.

Essayez de faire cela sur une semaine, et vous verrez que cela n’est pas si évident qu’on pourrait le penser au premier abord. Outre le fait que cela demande une forte consommation de produits contenant de la caféine, il faut aussi pouvoir se poser, se mettre dans une ambiance de travail propice. Pour moi, c’est avec de la musique, parfois dans le plus simple appareil pour être à l’aise, avec du chocolat en quantité industrielle à portée de main.

La soixantième page est celle où on commence à se dire : où j’en suis ? Ai-je respecté les idées de départs pour mes personnages ? Est-ce que je prends du plaisir à rédiger l’histoire ? Dois-je la poubelliser sans autre forme de procès ? Ai-je besoin de rédiger un texte plus court pour me ressourcer ?

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Varions un peu les plaisirs avec ArchBSD…

Je parle essentiellement sur le blog de distributions GNU/Linux, mais plus rarement d’autre type d’OS libre. J’ai eu envie de parler d’un hybride, ArchBSD.

C’est un mélange entre ArchLinux (pour le côté publication en continu) et une base BSD. Donc, au lieu d’utiliser des outils GNU et un noyau Linux, nous avons un noyau de FreeBSD 10.0 (ou 10.1 ?) à la place.

Le mélange des deux me paraissant intéressant, j’ai voulu y jeter un oeil.

J’ai donc récupéré l’ISO et suivi le guide rapide d’installation pour obtenir une base autour de laquelle broder. La dernière ISO disponible date du mois de septembre 2014 et pèse environ 700 Mo.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.mirrorservice.org/sites/ftp.archbsd.net/iso/2014-09-04/ArchBSD-x86_64-20140904.iso
–2015-03-06 18:24:05– http://www.mirrorservice.org/sites/ftp.archbsd.net/iso/2014-09-04/ArchBSD-x86_64-20140904.iso
Résolution de www.mirrorservice.org (www.mirrorservice.org)… 212.219.56.184
Connexion à www.mirrorservice.org (www.mirrorservice.org)|212.219.56.184|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 605364224 (577M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « ArchBSD-x86_64-20140904.iso »

ArchBSD-x86_64-2014 100%[=====================>] 577,32M 1,18MB/s ds 7m 30s

2015-03-06 18:31:35 (1,28 MB/s) — « ArchBSD-x86_64-20140904.iso » sauvegardé [605364224/605364224]

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Ma quête pour une distribution GNU/Linux idéale pour un Asus eeePC 1005, épilogue.

Voici donc arrivé l’épilogue de cette mini-série d’articles pour donner une deuxième vie au Asus eeePC 1005 dont j’ai hérité. Après le premier et le second épisode de la série, attaquons sa conclusion.

Le tout s’est passé en deux temps. Durant près de 24 heures, j’ai utilisé la Viperr 06 sur le notebook. Cependant, le thème trop sombre, et le conky un peu trop complet me mangeait de la surface à l’écran.

La SalixOS était aussi un choix à étudier, mais j’ai préféré prendre une base rolling release au final.

Après avoir réfléchi, j’ai « gravé » sur clé USB la dernière ISO d’ArchLinux en date et j’ai installé avec Xfce dessus. J’ai enlevé certains outils inutiles, comme Xfburn par exemple. J’ai cependant « commis » une gaffe, en ne créant pas de partition /boot séparé… Oups !

Étant donné que c’est un processeur 32 bits, j’ai du faire attention. J’ai rajouté sur la version de Xfce installé LibreOffice, Quodlibet (avec ma musicothèque), cheese (pour la webcam, mais il faudra que je trouve une solution plus légère), Mozilla Firefox.

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Fedorisons une Archlinux avec Gnome avec l’assistant de premier démarrage.

Tel un Monsieur Cyclopède, voici un article que j’ai eu envie d’écrire suite à l’arrivée en ce début janvier 2015 d’un paquet au nom évocateur : gnome-initial-setup, promu depuis peu dans le dépot Community.

Si l’anglais vous gène aux entournures, c’est l’assistant disponible dans la Fedora Linux version Gnome, alias Workstation depuis la Fedora Linux 21. Cela permet de définir les principaux réglages de Gnome dans un assistant graphique.

Bien que je le montre dans la vidéo ci-après, il vous suffit d’installer une Archlinux avec Gnome, en utilisant mon tutoriel par exemple, mais sans créer de compte utilisateur et sans activer GDM. La manoeuvre est simple, en deux étapes.

  1. Installer le paquet gnome-initial-setup avec un pacman -S gnome-initial-setup
  2. Lancer GDM sans l’activer (on peut l’activer par la suite si tout se passe bien) avec un systemctl start gdm

Complexe, non ? Quant aux petits problèmes graphiques, c’est sûrement lié à l’utilisation de VirtualBox.

Maintenant, c’est à vous de voir, mais je voulais vous montrer comment on pouvait encore simplifier un peu plus la configuration d’un Gnome préinstallé. Libre à vous de l’utiliser ou pas 🙂

Opération transparence : le retour du billet qui n’intéressa personne… ou presque :)

En juillet 2014, j’annonçais par volonté de transparence ce que m’avais coûté la section musicale de mon blog. Car quand je parle d’un album, je l’ai dans 99,99% des cas acheté sur mes fonds propres. En écho à un reportage jadis passé dans Capital où on voyait des blogueurs se faire acheter en échange d’un téléphone portable à 179 € pièce.

Voyons donc les dépenses à compter du 15 juillet jusqu’à décembre 2014 :

Juillet (du 15 au 31) :

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