Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ?

Il y a deux grands types de distributions GNU/Linux. Les distributions à publication en flux constant (alias rolling release) qui proposent régulièrement des images ISOs d’installation (généralement sur un rythme mensuel) et les distributions à dates déterminées, qui partent du principe du développement qui est gelé à une date donnée, puis stabilisé pour donner une version publique.

Dans la catégorie des rollings, on peut citer principalement : Archlinux et sa soeur jumelle libre Parabola GNU/linux, la NumixOS Antergos, la Manjaro Linux (qui est une rolling avec une période de temporisation), le duo Gentoo Linux / Funtoo Linux, la KaOS ou encore la Chakra.

Dans la catégorie des « dates déterminées », principalement : Debian GNU/Linux (et sa floppée toujours croissante de descendantes, dont la famille basée sur Ubuntu), Fedora Linux, Slackware Linux, Mageia ou encore OpenSuSE.

Il existe une catégorie qui a le cul entre deux chaises, ce sont les semi-rolling. Elle propose souvent une base définie, n’évoluant qu’au strict minimum (correctif de sécurité notamment), et propose une couche supérieure (environnement et logiciels finaux) en évolution lente mais constante, souvent via le biais de pack cumulatifs de mise à jour.

Ici, on trouve des distributions comme la LMDE, ou encore la SolydXK. Une variante est d’avoir une version rolling pure et dure en version de développement et une ISO stable de chez stable à intervalle plus ou moins régulier. C’est par exemple le cas d’une distribution qui n’a jamais su se vendre malgré son potentiel et ses qualités, j’ai nommé la Frugalware Linux.

Ce modèle atypique est cependant en équilibre instable. On ne peut pas garder éternellement la même base, même en corrigeant les inévitables failles de sécurité sans mettre à mal à terme la fiabilité de l’ensemble.

Ce qui peut apparaître comme une force peut aussi être une énorme faiblesse. On peut se dire : « C’est cool, j’ai une base ultra-stable, seul les couches supérieures bougent. » Ce qui n’empêche pas que le noyau, élément central s’il en est un, même en version support long terme ne sera pas maintenu ad-vitam aeternam.

Le noyau de la génération 3.x en version long terme le plus ancien encore supporté quand j’écris cet article, en mai 2015, qui est le 3.2 verra son support se terminer courant 2016 presque 4 ans après sa sortie. Il est vrai que c’est le noyau de la Debian GNU/Linux Wheezy qui sera débranchée techniquement en 2016. Et ensuite ? Une migration vers un nouveau noyau ou une réinstallation ?

Un des gros problèmes des distributions en semi-rolling, c’est justement le système des mises à jour cumulatives. Même avec des mises à jour cumulative trimestrielle, il suffit qu’un monstre comme LibreOffice soit mise à jour, la version 4.4.x pesant 219 Mo (pour la 4.4.3, dixit le site officiel) pour se retrouver avec des mises à jour qui sont presque plus grosse que l’image ISO qui a servi à installer le système.

LibreOffice 4.4.3 en téléchargement

Si on prend une SolydK qui propose KDE SC avec une mise à jour complète, même en compressant les logiciels, on doit rapidement arriver à une mise à jour qui doit frôler les 800 Mo au bas mot !

D’ailleurs, on peut prendre l’exemple du pack de mise à jour de la SolydXK d’octobre 2014 qui annonce la couleur :

Those who haven’t upgraded from the testing repositories, and depending on whether you’re a SolydX or SolydK user you will have between 500MB and 1GB of packages to download.

Qu’on peut traduire par :

Ceux qui ne l’ont pas mis à jour à partir des dépôts de test, et selon que vous êtes un utilisateur SolydX ou SolydK vous aurez entre 500 Mo et 1 Go de paquets à télécharger.

Autant dire qu’il faut croiser les doigts et les orteils pour que le téléchargement du paquets de mise à jour cumulative se déroule bien du premier coup !

Évidemment, le modèle semi-rolling apporte la force d’une distribution à date déterminé et on est sûr de la stabilité de l’ensemble. Mais faire bouger constamment les couches supérieures, même lentement créera un déséquilibre qu’il faudra compenser. En dehors d’une réinstallation, je ne vois pas de solution « propre ». Il suffirait d’avoir un périphérique ou un matériel un brin chatouilleux ou qui ne fonctionne qu’avec un noyau plus récent que celui déjà installé pour comprendre les limites du modèle.

Il n’existe en gros que trois ou quatre distributions utilisant ce modèle, cité un peu plus haut dans l’article. Est-ce vraiment une surprise ou une tendance qui va prendre de l’importance au fil des mois et des années ? J’aurais tendance à penser que la première option est la bonne réponse.

51 réflexions sur « Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ? »

  1. Salut Fred,
    Personnellement je me pose la question rolling ou pas? J’ai déjà essayé pas mal de distributions mais je n’arrive pas à me « stabiliser » sur une en particulier. Il y a des avantages et inconvénients dans les deux systèmes. Le plus gros désavantage du système à date déterminée étant le fait de devoir réinstaller tout les x temps. Après un test de xfce je retourne sur Mate que je préfère.Gnome j’ai des problèmes d’affichage et Kde est en migration… Je préfère attendre. Pour Kde le choix serait fait avec Chakra que j’affectionne beaucoup même si je n’ai pas réussi à l’installer en dur.
    Sinon mon choix est entre Arch ou Ubuntu Mate … Pour le moment c’est Arch mais le cycle permanent de Mise à jour me fait un peu peur sur la stabilité de l’ensemble … On est déjà au noyau 4 alors que Manjaro par exemple recommande encore le 3.16 il me semble … J’ai essayé Linux Mint Mate et c’est éventuellement une alternative même si le nombre de paquets installés de base est impressionnant…
    Un autre truc embêtant avec Arch est que mon firmware pour le wifi est sur Aur … Toi qui est un habitué de Arch est-ce que ça arrive souvent que des paquets deviennent obsolètes?

    1. Pour la stabilité d’une Archlinux, tant que tu restes avec les dépots stables, tu n’as pas grand chose à craindre. Le plus important étant de faire des mises à jour hebdomadaire pour éviter des centaines de Mo de mises à jour.

      Pour les paquets AUR, l’obsolescence des paquets dépend de la source en amont. Certains logiciels sont « plus vifs » que d’autres. Donc, c’est très variable. Et avec un peu de chance, le firmware de ton wifi sera porté sur les dépots stables.

    2. Salut,
      Je suis depuis 1 an sur Manjaro et je n’ai jamais eu de souci 😉 Oui le kernel 3.16 est proposé par défaut mais tu peux installer le 4.0.1 (avec la commande sudo mhwd-kernel -i linux40 qui installe le noyau + les trucs qui vont avec comme par exemple les pilotes virtualbox).
      Après le souci de Manjaro c’est qu’il n’y a que la version Xfce qui est bien aboutie. La version KDE est trop bordélique (oui c’est possible de faire pire que le foutoir de base de KDE…) et la version GNOME manque de finition. Les autres je n’ai pas testé.
      Je t’invite à tester Manjaro. Tout marche out-the-box, elle a la puissance d’une Archlinux avec la simplicité d’une Ubuntu.
      Autre chose : Manjaro n’est pas une éinième distribution qui se contente de package une Archlinux, non les mecs développent leurs outils comme mhwd et un nouvel installeur qui va bientôt arriver. Il y a vraiment une valeur ajoutée, c’est du sérieux.
      A bientôt.

      1. J’ai déjà testé Manjaro … Que je trouve nickel en net-install.Par contre les versions officielles et communautaires bof quoi … La seule que j’appréciais c’était la Openbox mais elle n’est plus suivie (dommage car je suis assez fan de Openbox et ce n’est pas facile d’en configurer une de A à Z depuis une net install).
        Sinon pour revenir à Manjaro je me dis juste autant prendre Arch qui tourne comme une horloge suisse …. Je suis impressionné à chaque démarrage et fermeture de voir la rapidité de l’ensemble mais j’y reviendrai peut-être à Manjaro si je vois que j’ai trop de problème avec Arch (Pour le moment ce n’est pas le cas) ou si je veux être plus tranquille car c’est aussi un peu ce que je cherche …

  2. La LMDE a abandonné le modèle de semi-rolling release pour sa version 2 d’ailleurs il me semble. Je me trompe ?

      1. Désolé c’était pas le bon lien mais je viens de voir le changelog ils ne le nomment plus mais c’est tout comme
        [i]There are no point releases in LMDE 2, except for bug fixes and security fixes base packages stay the same, but Mint and desktop components are updated continuously[/i]
        http://blog.linuxmint.com/?p=2781

        Donc Semi Rolling itoo

      1. Debian Sid, pour ma part (et utilisant les 2 systèmes) je la situe au même niveau qu’une Arch ,la fraicheur logicielle étant à l’avantage d’Arch (il doit y avoir 1 à 3 semaines de décalage ,selon les paquets et leurs importances dans le système, entre les 2)
        Ajoute le dépôt experimental à Sid et tu as l’équivalent d’une Arch et son dépôt testing activé
        C’est n’est pas une vérité absolue mais c’est la meilleure image que je puisse proposer pour avoir un ordre d’idée de la question  » Où placer Sid?  »
        Debian Testing sert juste version intermediaire en vue d’une stabilisation et une sécurisation « hard » du système.A noter que tu as beaucoup plus de problèmes en utilisant testing (et la longueur de traitement est parfois impressionnante) qu’en utilisant Sid (pour ma part, c’est le top,mais comme pour Arch ,il faut être raisonnable sur le nombre de paquets installés pour ne pas multiplier les risques d’instabilité: j’ai environ 1600 paquets installés dont deux DE, gnome et E-17 sur 46600 disponibles)
        Pour la question de la distribution stable:Je préfère Slackware à Debian (et ce n’est pas une question d’init, de stabilité ou de sécurité.C’est juste que je ne vois pas l’intérêt d’utiliser2 Debian ,je préfére la version que j’apparente « rolling » qu’est Sid à stable..)
        Bref que ce soit Arch ou Sid ,je n’ai pas de pbs depuis bien longtemps sur les 2.

  3. « Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ? »
    Et bien je dirais que pour le commun des mortels c’est certainement vrai, mais je pense que parmi tes visiteurs tu as des experts qui savent se sortir de certain problèmes qui pourrait en découdre.
    Je ne sais pas trop où me situer puisque je suis actuellement en « testing » et pour le moment je gère comme je peux.
    A pluche.

    1. Bah oui mais tu viens de lio donner raison en disant: « comme je peux ». La finalité d’un OS n’est pas d’être emmerdant et contraignant à administrer. A moins que le but ce soit de faire plus « g33k » 🙂

  4. Je suis assez d’accord avec toi….je suis d’ailleurs très déçu de ce qu’est restée la LMDE alors que j’en attendais beaucoup plus…

    Après pour moi, il est de toute façon plus efficace de gérer des micro updates en continu, plutôt qu’un gros paquet tous les x mois (à la fois pour l’utilisateur, mais aussi pour la stabilité de l’ensemble).

    C’est aussi ces mêmes arguments qui m’ont fait délaisser Debian pour le desktop (au profit de Arch et Manjaro) et le réserver plutôt pour le serveur (même si je conçois qu’une unstable avec le pinning qui va bien, ça fait très bien le job desktop).

    A propos de la Manjaro, je commence à être un peu plus partagé sur la question de son intérêt. Je me suis en effet rendu compte que certains débutants préfèrent apprendre une commande simple, plutôt que de cliquer sur plusieurs trucs dont ils ne comprennent pas forcément la signification…bien sûr ce n’est pas le cas de tous.

        1. Ceci étant, toujours pas de possibilité d’upgrade v1 => v2. Ils bossent dessus à priori. Ne doutons pas que ça devrait arriver assez rapidement…(ou pas ?)

      1. Oui, j’ai le choix. Mais du coup si je fais du CLI, les ajouts proposés par rapport à Arch ne me servent plus à rien. Et donc je m’interroge sur la pertinence de la distribution par rapport à un besoin émergent : l’utilisateur désirant comprendre sa machine.

        1. Manjaro fait le travail qu’a fait ubuntu à l’époque : rendre une Archlinux plus abordable par l’utilisateur moyen. On peut très bien utiliser la ligne de commande comme les outils, tout dépendant du niveau de céphallo-capture qu’on a envie de s’imposer !

        2. Je comprends mal ce raisonnement, on dirait l’inverse du Windowsien qui pense que la ligne de commande est dépassée. On peut toujours faire moins avec plus mais rarement l’inverse. Justement la Manjaro réconcilie potentiellement les différents types d’utilisateurs avancés ou débutants.

    1. Manjaro, je suis en train de préparer un rapport cinglant sur son intérêt pour les débutants.J’ai moi même était persuadé qu’elle était une alternative probable et probante à la distribution dont le nom africain signifie  » Je ne sais pas configurer ma Debian » .;Erreur énorme de ma part..3 machines équipées en 2 ans pour des personnes séduites par la perspective d’avoir une distribution fraiche et incluant Steam (par exemple, mais pas que) .La dernière est chez moi pour une éradication,les 2 autres ont tenu 6 et 14 mois .je me suis planté en beauté. Manjaro ,pour ma part peut être vu comme un échec par rapport au public visé à l’origine car elle ne peut être accessible qu’à une personne qui accepte et est capable de mettre les mains dans le cambouis.Autant utiliser la distro mère , elle est beaucoup moins chiante à maintenir

      1. Je devrais me relire avant de publier ,quand tu fais 10 trucs en même temps, tu ne peux faire que des fautes de francais …pffff

        1. Ca vaut le coup de perdre son temps si c’est pour rigoler un coup en regard à son rapport justement :). En plus merci la liberté de critique ce type ne comprend rien, ça ne m’étonne pas vu ses généralisations (sachant en plus que je suis sur une cinnamon et qu’elle ne fonctionne pas très bien sous Manjaro ou même Arch – comme dit Fred il vaut mieux faire tourner cinnamon sur une Mint – , mais je fais le tri MOI). D’ailleurs je vais passer sur une base Xfce qui a le mérite d’être très stable sous Manjaro.

        1. T’en as de la chance…. Après,je comprends que tu défendes ta chapelle ,j’ai utilisé Manjaro aussi,j’ai adoré au début,j’ai vite déchanté avec les retours.Et quand je me suis trompé,ben je n’ai aucun complexe à le dire..Manjaro reste une distro hors de portée de monsieur et madame Michu et sa progéniture, que tu le veuilles ou non…Les utilisateurs lambda n’ont déjà aucune discipline sous Windows, c’est pas pour en avoir sous Gnu/linux,
          Puis ,tant qu’à faire, autant utiliser Archlinux,

          1. A moins qu’un technicien de surface, fonctionnaire communal, soit un génie informatique oublié. Il s’en sort très bien en graphique sous Manjaro. J’ai d’autres exemples mais celui là est le plus percutant. Je ne défends pas spécialement ma chapelle. Il y a, par exemple, un bug sur l’AMD Turbo core qui m’empêche de l’utiliser bien que actif dans le bios et ça m’emmerde et se genre de chose est, pour moi, REDIBITOIRE (le mode turbo fonctionne très bien sous Winblowjob).

  5. Bonjour,
    Perso, j’ai une utilisation de Manjaro à l’opposé de ce que je peux lire ici a priori. Pour moi, c’est la distrib « parfaite » pour mon utilisation de pseudo-geek. Et surtout : en production ! Je m’explique : certes, Manjaro est bleeding-edge (interrogation sur la stabilité, j’entends, comparé à Debian, par exemple), mais déjà, il y a une étape de test et d’implémentation supplémentaire par rapport à Arch. Ce qui fait que la plupart de des MAJ passe sans besoin de s’informer plus avant (je dis bien « la plupart » pour l’exhaustivité, mais pour moi, c’est toute, en fait).

    Effectivement, je ne l’installe jamais pour des « michous » (Ubuntu/Mint uniquement) et sur mes pc, c’est uniquement net-install + bureau souhaité (à savoir que sur mon pc principal : 2 ans 1/2 sans réinstall pour l’instant !). Et si un problème apparaît (très rarement), je peux facilement m’en sortir à coup de terminal. Selon mon utilisation, Manjaro est précisément l’anti-Ubuntu : je l’administre comme une Arch, sauf que quand j’ai plein de taf à côté, j’ai besoin d’un système plus que fiable et jusqu’ici, Manjaro fait le job (je ne troll pas ici, mais fais simplement part de mon expérience perso…).

    Les différences fondamentales pour moi (les avantages, je rajouterais) d’avec Arch sont : mhwd-kernel (certes ils maintiennent beaucoup de noyaux (trop), mais ça m’a bien souvent servi !! contrairement à arch (linux ou linux-lts only)). Et les MAJ que je fais (quasi) les yeux fermés (à intervalles espacés mais raisonnables : ce que je trouve très réussi pour les grosses migrations : KDE par exemple).

    Et c’est là que mon commentaire (trop long?) résonne avec le sujet de cet article : finalement, je vois Manjaro presque comme une semi-rolling aboutie (ou dont le concept fonctionne, tout du moins) : d’ailleurs, ils numérotent eux-même leurs update à la LMDE1 !! :

    Donc (pour ma part encore), à « tant qu’à faire, autant utiliser Archlinux », je réponds « Non, pas pour moi ! Parce que Arch (déjà testée) m’a demandé un entretien de mon système à des moments clefs où je n’avais pas de temps à lui attribué, mais où j’avais un besoin fonctionnel (et impératif) de mon pc ! » 🙂

    Signé : un utilisateur de Manjaro satisfait (vous l’aurez compris, non ?)

  6. Oups, j’ai loupé mon coup dans l’insertion du lien (il n’était censé intégré le dernier paragraphe et la signature : seulement une petite source-lien pour après « update à la LMDE1 !! : »)…
    Désolé :/

    1. Qu’OpenSUSE existe encore est déjà un petit miracle, vu la qualité de certaines versions de la distribution et son cycle de publication complètement atypique.

      Vu les emmerdes que j’ai eu avec cette distribution, aussi bien en dur qu’en virtuel, je ne télécharge plus la moindre ISO.

  7. Ah ouais tant que ça !?
    Dommage il n’y à pas l’air d’y avoir beaucoup de tests d’OpenSUSE en français sur le web.

  8. ‘LLo,
    Privée de yaourt (ce dont les nouveaux arrivants ne s’apercevront même pas) manjaro gagne en stablilité/longévité/légèreté, ce qui est plutôt mieux pour une ‘rolling’.
    & les Archers français qui lisent attentivement les PKGBUILD (& les man interminables, aussi..) sont quasi bilingues, mais à l’impossible, nul n’est tenu, en l’occurence décrypter de l’anglais technique.
    L’errAUR du staff de Manjaro, amha, est d’avoir désactivée l’édition des PKGBUILD durant les yaourtesques complilations ‘on the fly’.
    J’ai d’ailleurs banni le yaourt (& les man de même, aîe pas sur la tête, les pileux !) de mes bricolages pErsos 😉

  9. Il y a aussi 0linux que l’on peut lire sur la page d’accueil.

    « …◦Distribution « semi-rolling »  »

    Pour frugalware (mais pas seulement elle), je crois c’est plus un manque de volonté de la part des mainteneurs qu’un choix arrêté . Personne ne veut plus mettre à jour toutes ces libs qui « cassent » tous les binaires qui en dépendent.Et donc devoir se taper la mise à jour des 500 paquets en aval.
    Résultat:
    On se retrouve avec des librairies crussiales (parce que quasi dans toutes les applis graphiques) totalement obsolètes et probablement ayant des failles de sécu.

    1. Pour la « 0linux », j’avais pas fait gaffe. Mea culpa…

      Pour la Frugalware Linux, il y a aussi un autre facteur : la petite taille de l’équipe de développement derrière.

  10. Sur les 15 derniers jours, je compte une dizaine de packagers ayant intervenu sur les commits de current:

    J’appelle pas cela une équipe de petite taille. Si tel est le cas à part les principales distributions, on peut toutes les mettre dans le même panier…

    Pour moi la taille d’une équipe n’a rien à voir. Chez 0linux, avec 2 gaillards, ils arrivent à proposer 6 ou 7 interfaces graphiques alors que leur recettes et leur outils sont loin d’être du niveau de frugalware qui dispose d’une vrai infrastructure.

    1. En ce moment à ce que j’ai pu lire, ils sont en train de récupérer les paquets d’anciens développeurs qui ont quitté le navire depuis.

      La taille d’une équipe peut influer, mais il est vrai que 0linux est une sacrée exception. Si tu n’arrives pas à « vendre » ta distribution auprès des utilisateurs, tu n’auras pas à terme suffisamment de développeurs pour avancer sereinement.

  11. Je me suis arrêté sur la linux mint ( 14.04 ) , une fois la date de maintenance proche de sa fin ( Avril 2019 ) , je réinstalle le tout en utilisant encore une LTS. Celà me permettra de trier mes fichiers correctement et repartir sur une nouvelle base, même si c’est un peu lourd de se refaire une config aux petits oignons. Le maître mots : adaptation.

  12. Je suis passé sous manjaro en lisant ici meme les retours sur cette distrib.
    Maintenant il est vrai qu’il faut un peut tripatouiller meme si a contrario de certains ici avec la Plasma 5 en 5.3 des petits aller retour unstable, testing fut necessaire, et quelques repertoires a nettoyer, je n’ai pas a trop me plaindre meme par rapport a des distros dites plus stables.
    Quand a la gueguerre rolling ou fixes il me semble que les distros sont aujourd’hui assez matures (hormis quelques apaches) pour que tout se passe au mieux et de maniere simple.

    Reste que pour les distros fixes un outil fiable et abordable de réinstallation-configuration (a partir d’iso ou autre sans avoir a tout renoter) reste a inventer car d’une version a l’autre les liens ou dependences changent, et on est souvent confronté a de droles de gymnastiques afin de retrouver tous ses bebes, surtout si on utilise de nombreux logs. (certes la console est la mais…), idem pour purger son home des scories de vieilles gloires.

    Sinon j’ai hésité longtemps pour arch mais j’avoue que je vais faire un bout de chemin avec la Manjaro.

  13. Voilà un sujet que j’attendais, les rolling, semi-rolling, dates déterminées, pas toujours facile d’y voir clair, pour exemple le cas LMDE.
    En tous cas je souhaitais te féliciter de publier tous les commentaires là où d’autres blogueurs ne publient rien ou juste ceux qui leur brossent le poil, c’est courageux tout de même!

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