Lire des auteur(e)s auto-édité(e)s ? J’arrête.

J’avoue que c’est le genre de billets doux et amer à la fois que je n’aime pas vraiment écrire.

Je croyais naïvement que le monde de l’auto-édition était moins vermoulu que le monde de l’édition classique. Que le copinage, les dessous de tables, les échanges de bons procédés n’avaient pas encore touché le monde de l’auto-édition.

Je me trompais lourdement. Outre l’existence de comptes plus ou moins corporatistes sur des réseaux sociaux, qui prétendent représenter d’une manière ou d’une autre l’auto-édition francophone et qui ressemblent plus au final à des « honeypots » et qui attirent toutes les personnes grattant du papier avec plus ou moins de réussite, plus ou moins de bonheur et plus ou moins de talent, et surtout plus ou moins de chance, car il y a quelque chose comme 300 000 sorties chaque trimestre sur Amazon.

Outre le fait qu’on trouve à boire et à manger, comme dans cet article au titre « Bruno Masuresque », j’avoue que j’ai perdu le goût de farfouiller dans ce gigantesque comité de lecture pour « grosses écuries » qu’est l’auto-édition.

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L’auto-édition : vraie opportunité ou piège à con(ne)s ?

Depuis quelques années, l’auto-édition dans le domaine de l’écrit a le vent dans les voiles. Que ce soit via des plateformes comme celle que propose Amazon, In Libro Veritas, Atramenta ou encore Lulu, il n’y a jamais eu autant de publications écrites.

Évidemment, comme partout, quand l’auto-édition arrive, il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie. Cela m’a permis de découvrir principalement – honneurs aux dames – des auteur(e)s comme : Isabelle Rozenn-Mari, Christelle Morizé, Anna Khazan. Pour ces messieurs ? Jérome Dumont, Wendall Utroi, Xavier Delgado, Philippe Saimbert ou encore Didier Acker.

Il faut cependant ne pas oublier que l’auto-édition est du pain béni pour les maisons d’édition classique. Cela leur permet de faire leur marché, de voir les auteur(e)s qui arrivent à bien vendre.

On peut prendre ici l’exemple d’Alice Quinn qui est désormais signée par une major de l’édition papier et qui profite ainsi de la puissance de feu médiatique qui en découle, et les « facilités » en terme de correction, de mise en page, de relecture. Tout ce qu’un(e) auteur(e) auto-édité doit faire par soi-même.

Dans un billet coup de gueule récent, Agnès de Destination Passions disait ce qu’elle pensait des auteur(e)s incapables de sortir du « mode promotion » de leurs oeuvres, oubliant le reste du monde. Je cite un passage du billet en question qui est parlant selon moi :

Je profite donc de cet article pour pousser un gros coup de gueule contre certains auteurs qui ne savent rien faire d’autre que se regarder le nombril et gonfler un peu le torse au moindre propos positif les concernant. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce genre d’auteur est plus fréquent qu’on le croit et quand vous regardez dans l’autoédition, c’est une invasion.
[…]
Qu’espèrent-ils tous ces nombrilistes de la capsule ? Que toute personne avec laquelle ils rentrent en contact se mettra à genoux devant eux et se précipitera sur leur prose ? Moi j’en ai rien à foutre de leur prose ficelée de façon intestinale et qui ne vous vaudra qu’une bonne visite chez le toubib. Pourquoi s’acharner si certains en ont rien à faire de ce que vous pensez de leur crotte ? Es-ce utile de dépenser de l’énergie à faire de nombreux emails aux uns et aux autres pour les informer de telle ou telle chose avec au passage quelques petits conseils d’”amis” ? Ils ne semblent avoir rien compris et un seul conseil s’impose pour eux : retourner à la case départ et tout réapprendre à l’exception des cas désespérés…

C’est une attaque violente et pourtant très réaliste du petit monde de l’auto-édition. Quoique la version musicale de l’auto-édition n’est pas meilleure. Je dois dire que j’adore Bandcamp, et que c’est devenu ma source principale d’approvisionnement en terme de musique. Mais pour un album que je présente sur le blog, j’aurais dû écouter dix sombres bouses pour trouver une pépite.

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« Il faut marier Bertrand » de Philippe Saimbert : mission impossible ? :)

J’ai été contacté il y a environ un mois par Philippe Saimbert qui m’a proposé de découvrir son deuxième roman, « Il faut marier Bertrand« .

J’ai donc lu ce livre avec un peu de retard, toutes mes excuses à l’auteur mais ma liste d’attente sur ma Kindle (oui, je sais, la Kindle ça pue, c’est pas libre… Allez donc vous raser, messieurs les barbus, vous allez marcher sur vos poils faciaux) était longue.

Je dois dire qu’en trois jours, la lecture était finie. C’est une comédie à l’humour parfois potache, mais qui dépeint bien l’ambiance d’un cercle de quadras, plus ou moins célibataires, plus ou moins fêtard, plus ou moins déjantés, dirigé par le grand chef du groupe, Philippe. Le tout se passant dans le Béarn, connu pour sa gastronomie généreuse…

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En vrac’ culturel

Etant donné que je vais partir en famille passer quelques jours, le blog sera au ralenti. Pour compenser ce ralentissement, j’ai voulu faire un en vrac’ culturel assez rapide.

Voila, c’est tout. J’aurais bien rajouté quelque chose, mais déjà, il y a de quoi faire 😉