La Parabola GNU/Linux est-elle dans une mauvaise passe ?

Dans le monde des distributions GNU/Linux 100% libre, il n’y a que deux distributions qui soient vraiment utilisables : la Trisquel et la Parabola.

La Trisquel, c’est la Ubuntu à la sauce Free Software Foundation. Le problème vient de la petitesse de son équipe de développement qui a entrainé la sortie de sa version basée sur Ubuntu 16.04 une petite semaine avant la sortie de la Ubuntu 18.04…

Pour la Parabola, c’est « simplement » une Archlinux à la sauce FSF. Cependant, quand on regarde l’âge de certains paquets et leur durée d’obsolescence – j’y reviendrais plus tard – on est tenté de dire que la Hyperbola alias la ArchBian est en train de l’étouffer.

Si on regarde les images ISO disponibles sur la page de téléchargement, la dernière en date est une image CLI proposant OpenRC… Désolé de le dire aussi directement, mais pour moi le duo Archlinux et OpenRC, c’est Artix Linux et rien d’autre.

J’ai donc récupéré la dernière image ISO, et j’ai évité comme la peste les scripts automatisés. J’ai préféré installer une Parabola GNU/Linux à la mimine en utilisant mon guide pour Archlinux comme base.

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Révision du guide d’installation pour Archlinux d’octobre 2018 : merci Plasma 5.14.0…

Décidément, la tradition des mises à jour des guides vers le milieu du mois de publication continue.

Cette fois, la mise à jour est due à l’arrivée de Plasma 5.14.0. J’avais fait une vidéo rapide pour présenter cette version de Plasma le 10 octobre 2018.

Donc la révision du guide d’octobre 2018 est principalement modifié pour cette arrivée. C’est la seule grosse nouveauté au passage.

Comme d’habitude, mes guides sur github et framagit sont à jour. Il ne restait plus que la version « hors ligne ». C’est donc fait en cliquant sur ce lien qui contient le trio version odt, mobi et epub.

Bonne lecture 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Désolé, il sera court, n’ayant pas eu grand chose à me mettre sous la souris cette semaine.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • L’Enfer vient de geler… À nouveau. Après Haïku R1 bêta 1 fin septembre 2018, voici que la version de rafraîchissement de Mageia 6, alias 6.1 vient de sortir. On se dit rendez-vous dans un an pour Mageia 7 ? 🙂
  • Vous avez un ordinosaure que vous chérissez ? Alors la Antix 17.2 – qui est vraiment légère – sera pour vous !
  • Encore un projet plus ou moins dérivé d’Archlinux, qui reprend certaines base de KaOS : une base Linux From Scratch et Pacman… Son nom ? Minitena. Durée de vie avant son extinction ? Ne se prononce pas 🙂

Côté culture ?

    Le compositeur espagnol Roger Subirana vient de sortir un nouveau titre, « The Other Way », qui figurera sur son prochain album.

Bon week-end 🙂

Le distro-hopping en 2018, expression d’une insatisfaction chronique ?

Je dois l’avouer, mais je ne comprends pas pourquoi le distro-hopping existe encore dans le monde linuxien en 2018. Autant j’ai été une grenouille sautant de distributions en distributions dans les années 1998 à 2006, autant avec l’arrivée de produits assez mûrs comme la Ubuntu 6.06, j’ai largement moins senti le besoin de changer de distribution comme de chemise.

J’ai écrit un article en septembre 2012 sur la Ubuntu Dapper Drake qui m’avait permis de me poser et d’arrêter de jouer la sauterelle. Ensuite, j’ai atterri sur Archlinux que j’utilise sans discontinuer (ou presque) depuis mi-2009. Ce qui fait dans les 9 ans au moment où je rédige ce billet début octobre 2018.

Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».

Cela me fait penser à une réplique de Jack Nicholson dans « Les Sorcières d’Eastwick » concernant les hommes cocufiant leurs femmes… Mais je vous laisse découvrir ce film de 1987 où il donne la réplique à Cher, Michelle Pfeiffer et Susan Sarandon.

C’est à peu près la même chose avec les distributions GNU/Linux modernes, à savoir celle sortie depuis le milieu des années 2010.

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Flatpak, l’avenir de mon arrière-grand-mère pour l’empaquetage logiciel pour Linux ?

Avant que des personnes hurlent au « putaclic » avec le titre de l’article, je tiens à rappeller que je n’ai aucune régie publicitaire qui affiche des panneaux en 4 par 3 😀

Donc, l’appat du gain n’est pas derrière cet article sur lequel j’exprime mon point de vue sur ce format de paquet universel en ce début octobre 2018. Format universellement reconnu par les principaux acteurs du monde linuxien, sauf un, Canonical. Comme d’habitude, devrait-on dire ?

Dans un article dithyrambique, GnomeLibre.fr nous affirme que le format flatpak, c’est l’avenir…

Bien entendu, Gnome-Libre a défendu bec et ongles ce format qui est la réinvention du .app d’Apple en rajoutant une dose de « bac à sable » pour sécuriser l’ensemble.

En gros, on prend le logiciel, ses dépendances, on met le tout dans une répertoire. Non seulement, ça bouffe de la place – même en réinventant le principe des bibliothèques partagées via le principe des runtimes – mais ça revient à une énième réinvention de l’empaquetage classique… En beaucoup plus lourd… Mais sécurisé, c’est le plus important !

Dans cette vidéo où je parlais de la Fedora 29 Silverblue bêta – qui se veut être une démonstration du flatpak pour tous les logiciels – je me suis heurté à un problème de taille : le poids des logiciels à récupérer.

Une fois le runtime – vous savez la réinvention des bibliothèques partagées – téléchargé, les logiciels sont moins lourd à récupérer… Mais cela donne toujours des logiciels plus lourd qu’un paquet classique, compilé pour la distribution. Principe qui a fonctionné depuis le début des distributions GNU/Linux en 1992-1993.

Comme je l’ai dit en vidéo, sans une connexion qui envoie du pâté et un espace de stockage assez important, vous vous retrouverez vide à tirer de la langue pour gérer l’ensemble.

Mais il y a un autre gros problème, en ce début octobre 2018, c’est la faiblesse en nombre de logiciels disponibles dans ce format.

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Guide d’installation d’Archlinux, version d’octobre 2018.

Voici la cinquante-neuvième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de septembre 2018.

Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso. Au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er octobre vers 10 h 35 du matin, l’ISO d’octobre 2018 n’est pas encore disponible.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.30.1, Plasma 5.13.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.3 en gtk3, Cinnamon 3.8.9 et Deepin 15.7. Sans oublier le rajout des microcodes pour AMD et Intel.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… I

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Et c’est ainsi que meurt (?) un projet de démocratisation de GNU/Linux.

J’écris cet article de bon matin, alors que je n’ai pas encore pris mon petit-déjeuner. C’est juste le dernier épisode d’une longue saga qui montre que l’humain est capable du meilleur comme du pire… Mais c’est dans le pire qu’il est le meilleur.

Vous le savez, je participe au projet Manjaro Tux’n’Vape qui est une respin de Manjaro Linux : projet qui n’a jamais été indexé sur Distrowatch. Projet qui veut proposer aux francophones une Manjaro Linux entièrement francisée et fonctionnelle.

Ou devrais-je employer l’imparfait ? Car il faut dire que depuis des mois, le projet a été attaqué. Il faut dire que certains youtubeurs au nom d’une vision presque absolue de la liberté d’expression ont laissé les trolls prendre de l’importance.

Au point que cela a fini pour moi qui voulait remettre un peu d’ordre par le changement de mon numéro de téléphone suite à un harcèlement par coup de fil et SMS.

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Vieux Geek, épisode 136 : Phoenix 0.1, l’ancêtre de Mozilla Firefox

Nous sommes en septembre 2002, et quelques mois plus tôt, la Suite Mozilla 1.0 est sortie. Cependant, deux développeurs de la Fondation Mozilla ne sont pas satisfait et considère que la suite en fait trop.

Dave Hyatt et Blake Ross décident alors de lancer un projet qui récupère le coeur du logiciel en enlevant le surplus : client de courrier électronique, éditeur de pages HTML et Agenda. Le projet aura pour nom de code Mozilla / Browser pour bien montrer quel composant doit être mis en avant.

Contrairement à la suite, le projet est centré sur la volonté de créer une interface modulable en XUL, et surtout alléger l’ensemble. Un peu comme le projet Chimera – qui deviendra Camino – sur MacOS ou KMeleon sur MS-Windows, en prenant à chaque fois des spécificités des OS hôtes.

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Bilan d’étape de mes prédictions pour 2018.

Le 20 décembre 2017, je m’amusais à faire des prédictions pour l’année 2018. Étant donné qu’on est arrivé fin septembre, j’ai voulu faire un petit bilan d’étape avant le bilan final aux alentours de Noël 2018.

Sur le premier point évoqué – à savoir la popularisation du bureau linux – on est plus dans le running gag qu’autre chose. Donc passons.

Je voudrais revenir sur ce point précis pour analyser la situation en septembre 2018.

Pour les distributions GNU/Linux, certaines seront pour 2018 un long calvaire. Dans cette liste non exhaustive je mettrais par ordre alphabétique : Artix Linux, Devuan, Frugalware Linux, Mageia, OpenMandriva ou encore NuTyX et Trisquel.

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