Parlez de moi en bien, parlez de moi en mal, mais parlez de moi : le nouveau slogan de la FSF ?

Ah, la Free Software Foundation… Maître étalon auto-proclamé pour définir la liberté logicielle, c’est aussi l’antre de projets douteux pour ne pas dire foireux : GNU Sheperd (un énième système d’initilisation) ou encore le célébrissime GNU/Hurd, le noyau 100% libre. Sans oublier des projets comme GNU Gnash, implémentation libre d’Adobe Flash.

Bref, c’est méchant de tirer sur une fondation qui a apporté de bons trucs aussi comme GCC ou encore Grub. Liste non exaustive, bien entendue.

Mais je dois dire que le dernier délire en date de la Free Software Foundation, intitulé « Upcycle Windows 7 » n’est pas piquée des hannetons.

Pour résumer : la FSF demande à Microsoft d’ouvrir le code source de MS-Windows 7 pour que celui-ci puisse continuer à vivre, dans le but de limiter la casse et de ne pas laisser les utilisateurs de cette version dans la mouise.

J’ai exprimé rapidement mon point de vue dans cette vidéo :

Je vais donc rajouter cette simple question. Est-il imaginable que Microsoft ouvre le code de cette version de MS-Windows sachant qu’il contient entre autres choses :

  1. Une vieille version du noyau NT
  2. Une vieille version de DirectX
  3. Le code source du moteur de rendu Trident jusqu’à Internet Explorer 11, son ultime version.

Et encore je n’ai fait que penser aux technologies qui me sont venus à l’esprit immédiatemment. Il doit y avoir un sacré morceau du code source qui doit dépendre des brevets logiciels, qui bien qu’inexistant en Europe, font la loi aux États-Unis.

J’en viens à conclure que la Free Software Foundation a voulu faire du bruit médiatique, mais celui-ci va se retourner contre elle et faire passer le monde du logiciel libre pour une bande de clowns qui ferait mieux de partir à la maison de retraite.

OpenBSD 5.4 : Le retour du poisson globe.

Comme tous les 6 mois, je me livre à l’exercice parmi les plus inutiles et complètement délirant, qui est plus un concept de faisabilité qu’une solution clé en mains : faire d’OpenBSD une base pour une utilisation bureautique.

Avec la sortie d’OpenBSD 5.4, on apprend qu’on peut trouver entre autres Gnome 3.8.3, LibreOffice 4.0.4, Xfce 4.10, Mozilla Firefox 3.6.28 et 22.0, Chromium 28, un début du support du KMS pour les circuits Intel, et plein de petites choses plus ou moins branchées sécurité comme OpenSSH 6.3 🙂

J’ai donc récupéré l’énorme ISO (220 Mo environ) d’OpenBSD 5.4 en 64bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.4/amd64/install54.iso
–2013-11-01 13:27:32– http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.4/amd64/install54.iso
Résolution de ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)… 145.238.209.46
Connexion vers ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)|145.238.209.46|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 243050496 (232M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «install54.iso»

100%[======================================>] 243 050 496 3,48MB/s ds 72s

2013-11-01 13:28:44 (3,21 MB/s) – «install54.iso» sauvegardé [243050496/243050496]

Pour OpenBSD 5.3, j’avais utilisé Xfce. Pour cette fois, je vais essayer avec Gnome 3.8.3, car apparemment, le Gnome-Shell serait fonctionnel sous OpenBSD

OpenBSD 5.4 plantant au démarrage dans VirtualBox, je me suis replié sur Qemu 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom install54.iso -no-frame -boot order=cd &

J’utiliserais les bases jadis employées pour OpenBSD 5.2. Et si ça plante, je me replierais vers Xfce. On verra bien 🙂

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