En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Court mais costaud 🙂

Je le poste tard vendredi soir, au lieu de samedi dans la matinée. Faut savoir profiter de l’inspiration 🙂

Côté logiciel libre et informatique :

  • Vous aimez la Slackware Linux, mais vous ne la trouvez pas assez « libre » au sens de la FSF ? Essayez donc la FreeSlack !
  • Comme s’il y en avait besoin… Un nouvel OS libre est disponible. Son nom ? MinocaOS. Plus d’infos sur le site officiel du projet.

Côté livres ?

  • Marylise Trecourt vient de sortir son quatrième roman, « L’ombre du papillon ». Une invitation pour voir différemment les voyages temporels ?
  • Lann Stereden a sorti son dernier roman policier qui est franchement inspiré de l’actualité, car l’action se passe durant… une campagne présidentielle ! Son nom ? « Le dernier contrat ».

Côté musique ?

Bon week-end !

Zombie Kebab : de la zombicalypse débordante d’humour.

Je ne suis pas un grand fan des récits de zombie et d’apocalypse à base de zombie. On présente souvent les zombies comme des monstres idiots, obnubilé par la volonté de se « reproduire ». Un peu comme les vampires du film « The Last Man on Earth » avec Vincent Price.

Ici, Olivier Saraja nous propose un récit où le héros Hakim, qui joint les deux bouts pour nourrir sa famille, est contaminé par un produit chimique suite à un incident dans un laboratoire souterrain. Oui, ça fait un peu penser au scénario du premier Half-Life sur certains plans 🙂

Le produit chimique zombifie Hakim qui nous raconte par le détail ses aventures.

Continuer la lecture de « Zombie Kebab : de la zombicalypse débordante d’humour. »

En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine. Il sera relativement court, car il ne faut pas abuser des bonnes choses 😀

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livres ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

Peut-on encore accorder du crédit à la blogosphère littéraire ?

Cet article est la suite d’un précédent rédigé il y a quelques jours sur la propagation des écrits de complaisance.

Alias m’a fait remarqué dans les commentaires de l’article en question ceci :

En même temps, l’auteur de l’article que tu cites a l’honnêteté d’annoncer la couleur: elle connaît l’auteure du bouquin, reçu gratuitement.J’ai déjà vu passer des chroniques où on doutait du fait que leur auteur avait lu (ou écouté) la chose chroniquée et reproduisait ce qui ressemblait fort à un dossier de presse.

Là, ouais, il y a de l’abus.

Il ne pouvait pas savoir à quel point la phrase sur l’abus était en plein coeur de la cible. J’ai récupéré pas plus tard que le 29 octobre au soir l’extrait du bouquin, comme propose de faire Amazon pour qu’on puisse avoir un premier aperçu.

J’ai été malheureusement surpris de voir un livre dont la composition donnait envie de fuir à grande enjambées. Pour citer mon propre commentaire :

[…]
Il y a aussi l’utilisation mal placée des virgules, comme au premier chapitre :

« Ils n’entendent pas, ce que je leur explique ». Quel intérêt de mettre une virgule ici ? Et c’est ainsi tout le long du premier chapitre qui rend la lecture hachée et pénible.

C’est dommage que l’auteure n’ait pas consacré un peu plus de temps à relire son texte et surtout à le faire relire par des personnes qui auraient pu lui explquer que les virgules, cela obéit à certaines règles.

Bien entendu, j’ai eu droit à une série de réponses pour essayer d’éteindre l’incendie. Mais apparemment, la réaction de l’auteur ne s’est pas fait attendre, s’étant fendue d’un billet sur son blog, auquel je vous renvoie et dont je cite le morceau de choix :

[…]Je suis sincèrement désolée de vous dire que je me suis fait avoir par un(e) correcteur(trise) dit pro. Par conséquent, j’ai pris la décision de retirer provisoirement mon roman de la vente.[…]

Quelle réaction épidermique. Cela me fait poser quelques questions sur lesquelles je vais revenir dans la suite de l’article.

Continuer la lecture de « Peut-on encore accorder du crédit à la blogosphère littéraire ? »

Si la blogosphère francophone est en train de mourir, c’est à cause des articles de complaisance.

Outre le fait qu’il y a de moins en moins de blogueurs et de blogueuses sur la toile qui tiennent le choc sur la durée, il y a un fléau qui frappe de plus en plus : les articles de complaisance. Dans un langage plus fleuri, le léchage de popotin pour des produits qui ont toutes les qualités et aucun défaut 🙂

D’ailleurs, quand je vois ce genre d’article, ce titre de Nine Inch Nails sorti sur l’excellent « The Downward Spiral » en 1994 me vient à l’esprit :

À la source des articles de complaisance, on retrouve le service presse : « envoi des ouvrages d’une maison d’édition aux journalistes » (dixit reverso.net). On peut l’étendre aux blogueurs et blogueuses de nos jours.

Je tiens à préciser qu’accepter les services de presse ne veut pas dire qu’on perd toute forme de neutralité, mais j’arrive à penser – est-ce mon esprit mal placé ? – qu’on a moins tendance à être méchant avec un article gratuit (album ou livre) que pour un article qu’on a payé. Peut-être est-ce faux ?

C’est le principe du « Qui mordrait la main qui vous nourrit ? » que j’invoque ici.

Continuer la lecture de « Si la blogosphère francophone est en train de mourir, c’est à cause des articles de complaisance. »