En vrac’ un brin vachard :)

Normalement, c’est le genre de billet que je sors le mercredi et en fin de semaine, mais comme hier j’étais en pleine vadrouille toute la journée… 🙂

Commençons par le monde qui travaille sous la forme d’une communauté sans vouloir l’admettre, je parle bien entendu du logiciel libre 🙂

Dans le domaine culturel ?

Voila, c’est tout et c’est déjà pas mal. Si vous considérez que j’ai été un brin vachard, je vous renvoie à la citation de Pierre-Augustin Caron dit Beaumarchais : « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »

Bonne journée !

Qui peut encore croire au mirage du linux sur le poste bureautique ?

Note préliminaire ajoutée le 20 octobre : commentaires clos avant l’heure, le débat tournant à la politique de caniveau.

Derrière cette question il y a un constat qui fait mal. Linux – métonymie pour les termes distribution GNU/Linux – est présent partout, sauf sur l’élément le plus important pour donner un visage visible au logiciel libre, le poste de travail bureautique.

Dans un article sobrement intitulé « La révélation », Cyrille Borne nous déclare :

[…]Nous sommes en train globalement d’écrire tous la même chose, on est en train d’assister à une radicalisation du propos du peu de communauté libre francophone restant avec une propension à faire fermer la gueule de son voisin qui aurait le tort d’exprimer une opinion contraire.

L’idée de ce billet n’est même pas de constater ceci, mais c’est tout simplement autre chose. Le point commun entre Cascador, Fred, Alterlibriste, Iceman et moi-même, c’est que nous sommes tous globalement mariés, pères de famille, la quarantaine ou pas loin, que nous sommes actifs et que notre quotidien n’est pas nécessairement fait d’informaticiens. Je peux vous garantir que de graviter au quotidien dans une sphère non technophile, ça change tout. On ne parle pas d’informatique de peur de passer pour un martien, on ne parle pas d’informatique car on ne veut pas ennuyer les gens avec des sujets qui ne les intéressent pas, on considère l’informatique comme ce qu’il est, un outil, pas une philosophie.[…]

J’ai eu déjà l’occasion de parler de ce sujet dans un billet récent sur lequel je ne reviens pas, mais qui montre l’aveuglement – et je serai traité de troll de service comme le précise justement Cyrille dans son article – d’une partie de la communauté mondiale du logiciel libre. Difficile de regarder les choses en face quand on se masque les yeux.

Pour cette partie de la communauté mondiale du logiciel libre, rien ne compte plus que le code et rien que le code. Et les humains, c’est quantité négligeable ? Ou les développeurs en question sont-ils dans un monde où la majorité des utilisateurs sont des technophiles, à l’opposé complet des utilisateurs d’informatique dans la vie courante ?

Fréquentant des « michus » au quotidien, même si je sais qu’une distribution GNU/Linux conviendrait à la plupart de leurs besoins, je n’en parle pas. Par égoïsme ? Non. Simplement car je sais que l’immaturité de certains logiciels clés sera un facteur de retour vers MS-Windows. Aussi car je veux conserver un minimum de temps libre pour me consacrer à mes autres passions comme l’écriture. Ben quoi, c’est mal d’avoir d’autres centres d’intérêt que l’informatique ? 🙂

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VeltOS : ite missa est ?

Que faire un dimanche soir quand on s’ennuie sec ? Que l’on a pas envie de penser à son projet professionnel en cours ? Qu’on s’est mis du metal symphonique à chant clair féminin ? Voir ce que deviennent les projets plus ou moins inutile et / ou redondants comme seul le monde du logiciel est capable d’en produire, par exemple.

J’ai donc fouiller mes archives, et je suis retombé sur une horreur, la VeltOS. J’en avais parlé en octobre 2015. Pour résumer à l’époque, c’était une Archlinux avec un Budgie Desktop revampé. Même pas de quoi casser trois pattes à un palmipède.

Je concluais l’article ainsi :

Sans être méchant ni pessismiste, je donne moins d’un an avant que le projet ne soit abandonné. Surtout comme je l’ai précisé plus haut, il entre en collision frontale avec Solus Project. Mais si des personnes veulent gaspiller leur temps à pondre un projet qui n’aboutira jamais, c’est leur problème, pas le mien.

Entre temps, le projet VeltOS a sortie une deuxième image ISO – toujours non installable, en mars 2016. La grande nouveauté est de proposer une interface fortement pompée inspirée du Budgie Desktop, Graphene Desktop. Et oui, encore un environnement de bureau.

Étant donné qu’il n’y a pas d’ISO installable, mais qu’un guide existe, je suis parti d’une base Archlinux minimale, en rajoutant juste Network Manager (avec son applet) et un utilisateur avec des droits pour accéder au compte root. Juste au cas où 🙂

Ce que je n’ai pas vraiment apprécié, c’est qu’il faut utiliser un script et l’exécuter avec des droits root. Côté sécurité informatique, on a vu largement mieux. Bref. Heureusement, qu’ils conseillent de vérifier le sha1sum…

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique :

Côté livres ?

Côté musique ?

Bon week-end !

De l’immaturité d’une partie de la communauté mondiale du logiciel libre…

Cela faisait longtemps que je n’avais pas exprimé mon exaspération envers une partie de la communauté mondiale du logiciel libre.

C’est une nouvelle fois l’occasion pour moi de passer pour le connard de service, mais je m’en contrebats les steaks. Il faut dire les choses comme elles sont : une partie non négligeable de de la communauté mondiale du logiciel libre est plus qu’immature, et / ou bloquée une dizaine d’années en arrière.

Je ne vais pas revenir sur la liste sans fins des guerres techniques comme celle des systèmes d’initialisation, de Gnome contre KDE contre Xfce contre Cinnamon, de celle de Vi contre Emacs et autres guerres qui n’intéresse qu’une minorité de technopĥiles.

Si je devais prendre un parallèle parlant pour les personnes ayant un minimum de culture musicale, cela reviendrait à nous refaire la guerre des Rolling Stones contre les Beatles dans les années 1960. Voyez le niveau d’utilité des dites guerres. Si tant est qu’une guerre puisse être utile.

Non, ce qui m’exaspère le plus, c’est les attaques sous la ceinture contre une distribution qui a aidé une partie non négligeable des linuxien(ne)s actuel(le)s a migré vers Linux pour le long terme. Oui, je parle de la distribution de Canonical.

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Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 7 : octobre 2015

Ah, octobre, ses feuilles mortes qu’on ramasse à la pelle… Et ses températures enfin supportables après des mois d’été d’une chaleur étouffante… Oui, je suis un enfant de l’hiver, et j’aime pas les grosses chaleurs !

Que se passait-il donc dans le monde du logiciel libre en ce dixième mois de l’année 2015 ?

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En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine, ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait un ! Il y a de quoi se mettre sous la souris ! 🙂

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livres ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

PCLinuxOS 2016.07 – Mate édition : faut-il redéfinir le terme de rolling release ?

J’ai été contacté pour me demander de faire un test sur la PCLinuxOS. Je connaissais cette vieille dérivée de la Mandrake ou déjà Mandriva Linux. Rolling release, elle propose – au moment où je rédige cet article, début octobre 2016 – trois versions principales : une basée sur un KDE 4.x allégé, une autre avec un KDE 4.x ultra complet et une version avec Mate-Desktop.

Il n’existe qu’une préversion basée sur Plasma, et comme je voulais une image ISO légère, j’ai récupéré depuis l’adresse miroir http://ftp.heanet.ie/pub/pclinuxos/pclinuxos/live-cd/ la version Mate sortie en juillet 2016.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.heanet.ie/pub/pclinuxos/pclinuxos/live-cd/64bit/pclinuxos64-mate-2016.07.iso
–2016-10-06 13:48:26– http://ftp.heanet.ie/pub/pclinuxos/pclinuxos/live-cd/64bit/pclinuxos64-mate-2016.07.iso
Résolution de ftp.heanet.ie (ftp.heanet.ie)… 2001:770:18:aa40::c101:c140, 193.1.193.64
Connexion à ftp.heanet.ie (ftp.heanet.ie)|2001:770:18:aa40::c101:c140|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1214251008 (1,1G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « pclinuxos64-mate-2016.07.iso »

pclinuxos64-mate-20 100%[===================>] 1,13G 2,10MB/s in 7m 46s

2016-10-06 13:56:15 (2,48 MB/s) — « pclinuxos64-mate-2016.07.iso » sauvegardé [1214251008/1214251008]

Je comptais faire faire un article classique, avec sa vidéo, mais je ne la ferai pas. Pourquoi ? Pour une série de raison que je vais développer, capture d’écran à l’appui. L’installateur est fonctionnel, c’est celui jadis utilisé par la Mandrake ou Mandriva (?) Live, première capture d’écran à l’appui.

Avec un nom comme « DrakLive install », le doute n’est pas permis 🙂

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Ubuntu Mate 16.10 à une semaine de sa sortie : Mate-Desktop en version GTK3 ? C’est possible ! :)

Comme les autres déclinaisons de la Ubuntu 16.10 auront droit à des billets ad-nauseam (spécialement le trio Ubuntu / Kubuntu / Xubuntu) d’ici la fin octobre 2016, j’ai eu envie de parler ma petite « chouchoute » – je sais c’est mal – à savoir la Ubuntu Mate.

J’ai utilisé l’outil préféré des tipiakeurs sous linux pour récupérer en toute sécurité l’image ISO de la Ubuntu 16.10 béta 2, la dernière officiellement disponible.

Dans les notes de publications publié le 28 septembre 2016, on apprend que la version de Mate-Desktop proposée est la 1.15.1 en gtk3 tout en promettant la 1.16.0 rapidement.

Mis à part cela, il y a les points commun avec la Ubuntu officielle : noyau linux 4.8, LibreOffice 5.2, GTK 3.20, le dernier Mozilla Firefox. Que du classique. En bref, tout ce que j’ai l’habitude d’utiliser au quotidien sur mon Archlinux avec testing activé, même si au moment où je rédige cet article, GTK 3.22 est disponible pour les cramés du cerveau au troisième degré dont je fait partie 🙂

J’ai donc voulu voir comment se comporte la Ubuntu Mate. Après tout, c’est la distribution qui m’a donné envie de me réintéresser aux Ubuntu-based après avoir eu la souris une tripotée de « forks » plus mauvais les uns que les autres.

J’ai utilisé mon ami VirtualBox avec l’environnement habituel : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs, 128 Go de disque dur.

Pour gagner un peu de temps, j’ai directement lancé l’installation 🙂

Comme c’est Ubiquity, l’outil classique des Ubuntu officielles et d’une partie des officieuses, inutile de s’attarder dessus. Il fait son boulot et bien 🙂

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Archlinux OpenRC : une idée généreuse desservie par une mise en oeuvre lourdingue ?

J’ai pu discuter, suite à l’histoire du bug de systemd lié à un déni de service en local dont vous trouverez la version technique sur l’outil de suivi de systemd, avec l’équipe de Devuan qui sabrait une nouvelle fois le champagne. Leur faisant remarquer qu’il n’y avait pas de version avec OpenRC, la réponse me fit comprendre qu’une image ISO était envisageable, du moins, une fois certains problèmes techniques corrigés.

En faisant quelques recherches, je suis tombé sur ce fil sur la liste de publication de la Devuan, en date du 11 septembre concernant les mésaventures avec OpenRC.

Ayant déjà pu apprécié Manjaro Linux OpenRC, j’ai voulu voir où en était la maison mère, Archlinux avec l’outil d’init en question. Fin 2015, j’avais « OpenRCisé » une Archlinux avec Mate Desktop. J’ai voulu partir cette fois directement de l’ISO proposée pour finir avec une session en Mate Desktop gtk3.

Grace à mon moteur de recherche préféré, je suis tombé sur le projet Arch-OpenRC qui propose une image ISO qui intègre directement OpenRC.

Apparement, le complément d’instructions pour l’installation est fourni par le site systemd-free.org, déjà utilisé dans mon article de décembre 2015.

J’ai donc récupéré l’ISO du mois d’octobre 2016 via wget. En gros, l’ISO sortie la veille de la rédaction de l’article.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/archopenrc/arch-openrc/archlinux-openrc-2016.10.01-dual.iso
–2016-10-01 22:09:22– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/archopenrc/arch-openrc/archlinux-openrc-2016.10.01-dual.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 825229312 (787M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « archlinux-openrc-2016.10.01-dual.iso »

archlinux-openrc-20 100%[===================>] 787,00M 2,95MB/s in 5m 37s

2016-10-01 22:15:00 (2,33 MB/s) — « archlinux-openrc-2016.10.01-dual.iso » sauvegardé [825229312/825229312]

Puis VirtualBox a été mon allié dans cette quête.

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