En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième vendredi du mois de juin 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bon week-end !

Les bugs à la con, la suite : le noyau qui ne retrouve plus les UUIDs, quelle plaie !

Les UUIDs, ce sont des identifieurs uniques pour chaque support de stockage en interne. Cela permet d’éviter des erreurs quand on manipule les supports en les changeant de place par exemple. C’est quelque chose de puissant et de pratique, sauf quand le noyau n’arrive pas à monter les partitions en UUIDs 🙁

C’est le genre de bug qui m’est arrivé aujourd’hui. Ce matin, je vois arriver le noyau 6.3.8. Je ne redémarre pas étant donné que je ne comptais utiliser l’ordinateur plus d’une quarantaine de minutes.

Hors, en revenant et en démarrant mon PC, j’ai droit à une erreur comme quoi ma partition root ne pouvait pas être détectée.

J’arrivais sur l’erreur suivante :

You are now being dropped into an emergency shell.
sh: can't access tty: job control turned off

J’ai appellé à l’aide BabaOrhum pour qu’il m’aide à débloquer la situation à distance. En démarrant depuis un live USB de Manjaro, il a été possible d’entrer dans le système installé via un manjaro-chroot -a.

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Parfois tomber sur un bug à la con, cela peut servir.

Vous le savez, je suis tombé sous le charme du Commodore 64, que ce soit avec un vrai datant de 1985, le C64Maxi (sa réplique moderne avec un clavier fonctionnel) ou encore via Vice dont je maintiens les version svn pour l’interface gtk3 et pour l’interface sdl2 sur AUR.

Alors que je faisais ma compilation quasi-quotidienne – c’est un logiciel au développement dynamique – de l’émulateur Vice, je tombe sur une erreur coriace qui me fait planter la génération de la documentation en pdf.

Dans un premier temps, j’ai désactivé la génération de la documentation et mis à jour les deux PKGBUILDs concernés, quitte à réactiver plus tard la création de la documentation quand le bug serait corrigé.

En gros, j’avais ce message d’erreur qui me faisait planter la compilation :

../../../vice.t2d/pdf/xtr/vicepdf.texi:123: epsf.tex not found, images will be ignored.

Message d’erreur franchement bizarre, puis j’ai regardé dans texlive-core – qui est une des dépendances de Vice – si je pouvais trouver ce fichier epsf.tex.

En utilisant la vue en liste, je retrouve le fichier. Encore plus bizarre. En effet, je me suis aperçu par la suite qu’il m’avait installé le paquet texlive-basic, une version minimaliste de texlive-core, qui est en ce moment sur le dépôt de test extra-testing.

Après avoir viré texlive-basic et l’avoir remplacé par texlive-core, tout est rentré dans l’ordre. C’est sûrement une mise à jour un peu chatouilleuse qui arrivera bientôt sur les dépôts stables d’Archlinux.

Tant que le paquet texlive-core n’est pas viré, ça ira très bien comme ça. Croisons juste les doigts. C’est juste les petites joies d’utiliser une Archlinux avec les dépôts de tests activés 🙂

En tout cas, j’ai bien fait de ne pas rapporter de bug sur l’outil de suivi de Vice !

Ajout à 20 h 10.

J’ai l’explication pour l’installation du paquet texlive-basic en lieu et place du texlive-core. Il est proposé à l’installation et on doit dire non par défaut pour éviter d’avoir des ennuis avec texlive.

La preuve avec une capture d’écran :

Comme quoi, tout s’explique 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième dimanche du mois de juin 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Le troisième album et le deuxième EP d’Alwaid, groupe de metal mélodiques à chant clair féminin, sont disponibles sur la page Bandcamp dédiée.

Sur ce, bon fin de week-end !

Message de service concernant EndeavourOS et mon implication dans le projet.

Sur les vidéos françaises qui paraissent sur Youtube, quand on évoque EndeavourOS, je suis parfois invoqué. Cependant, mon implication est plus que réduite.

Cela fait près d’un an que je n’ai plus posté le moindre sujet par moi-même, en dehors des traductions de notes de publication d’une nouvelle version.

Je ne participe plus aux bêta-tests du projet depuis 18 mois au bas mot. Cela reste un projet de haut vol pour découvrir le monde archlinuxien sans trop se prendre la tête et sans oublier une caractéristique : c’est centré autour du terminal et de la ligne de commande.

Pour la 50 000e fois – environ – je précise que les bases Archlinux pures se gèrent sur le long terme en passant par la ligne de commande. Même si des outils comme pamac sont bien pratique par moment 🙂

Vouloir ignorer ce point, c’est se condamner à de mauvaises surprises. J’ai pondu une vidéo il y a plusieurs années où je vous faisais prendre conscience de votre compatibilité potentielle avec le monde des archlinux pures :

Oui, c’est vieux, c’est sur peertube.fr 🙂

Il y a des points avec lesquels je suis en désaccord avec EndeavourOS : l’utilisation de dracut à la place de mkinitcpio et l’imposition de son dépôt tiers sur les dépôts officiels.

Mis à part ces deux points, c’est un projet que je conseillerai à une personne qui a vraiment envie de mettre les mains dans le cambouis et qui n’a pas peur de le faire.

Les autres ? Allez donc voir ailleurs si vous pouvez trouver votre bonheur. Il y a suffisamment de distributions sérieuses Ubuntu et ses dérivées et LinuxMint, Manjaro Linux (oui, même elle), OpenSuSE, Fedora Linux, Slackware, Debian GNU/Linux et ses dérivées comme MX Linux pour s’y retrouver. J’ai sûrement dû en oublier, mea culpa.

Inutile de prendre des projets perdus au fin fond du classement de curiosité de Distrowatch, vous serez immanquablement déçus.

Sur ce, je vous laisse, je retourne à l’écoute du deuxième album d’Opeth, « Morningrise ».