Et si le problème des distributions linux était la sur-popularité d’une seule d’entre elle ?

Une planche de geektionnerd reprise par le Framablog a eu un commentaire qui a montré une réflexion typiquement… fanboyesque :

C’est marrant cette tendance des gens à critiquer ce qui devient populaire. On aime bien la réussite, mais pas trop…

Dans un précédent billet, je parlais de la sortie de deux distributions ayant des racines anciennes, à savoir la Slackware Linux 13.1 et la Fedora 13.

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La sécurité passe aussi par des logiciels à jour.

Lisant le blog de Cyrille Borne, je m’aperçois qu’une nouvelle version de Dotclear est disponible. Bien qu’ayant fermé le blog propulsé par Dotclear il y a environ 9 mois (après plus de 6 mois sans la moindre mise à jour mineure, la version 2.1.5 sortie en février 2009 ayant été remplacé par la 2.1.6 en octobre 2009), j’ai décidé de faire une mise à jour du logiciel.

Pour une simple et bonne raison : maintenir à jour son équipement logiciel est une source de tranquillité. Spécialement dans le monde du logiciel libre.

Car il faut casser un mythe : le logiciel libre, comme le logiciel privateur, contient des failles qu’il faut combler. Contrairement au code du logiciel privateur conservé dans un coffre fort, le logiciel libre montre ses tripes.

Et donc, les failles ou autres erreurs de conception finissent par apparaître. Laisser un logiciel en version obsolète sur une machine, que ce soit en réseau local ou sur la toile représente un danger potentiel.

Il est vrai que de part sa conception, un système unix – droits, compte utilisateur à droit limité par défaut, dépots avec clé  de vérification – a moins à craindre d’une attaque virale comme celles qui empoisonne la vie du Window$ien moyen.

Cependant, même si un antivirus est encore la plupart du temps inutile sur une machine de bureau fonctionnant avec une distribution linux, sauf pour aider à détruire les méchantes bébêtes qui se transmettent par clé USB.

J’ai pu d’ailleurs plusieurs fois avec des live-CD basé sur Gnu/Linux dévéroler des machines sous Windows qui n’arrivaient plus à démarrer autrement. Le LiveCD de BitDefender est un outil à avoir sous la souris.

Tout cela pour dire : maintenez vos logiciels à jour. La sécurité ne se limite pas à installer un antivirus – gratuit ou payant – et le laisser pourrir sur le disque dur. L’idéal est de ne pas utiliser Windows pour des OS libres.

Mais il faut être réaliste, le formatage de l’utilisateur et le piratage plus que facile de Windows, malgré toutes les tentatives – volontairement faibles ? – de lutter contre les copies illicites n’incite pas à un apprentissage d’une informatique où la sécurité est active et non passive.

Alors, que vous soyez sous une distribution Linux, MS-Windows ou encore MacOS-X, protégez-vous en mettant vos logiciels à jour.

Sorties simultanées de la Slackware Linux 13.1 et de la Fedora Linux 13 : que du bonheur ;)

C’est surtout un bonheur pour montrer que le monde des distributions gnu/linux est largement moins monolitique que la sortie de la Ubuntu Linux 10.04 le laissait penser.

En ce qui concerne le tag « planet-libre », j’ai un peu hésité avant de le mettre. Si un modérateur ou un administrateur du Planet-Libre enlève ce billet, je n’y verrais aucun inconvénient.

J’ai déjà parlé de la Slackware 13.1 et de la Fedora Linux 13 dans des articles plus anciens, et mon but n’est pas le test habituel que certaines personnes auraient bien envie de voir partir vers /dev/null.

Non, la sortie de ses deux grands noms des distributions Linux montre que le dynamisme du logiciel libre est encore bien présent et que la concurrence entre distributions existe encore.

Evidemment, elles visent deux publics différents.

La vénérable Slackware Linux (17 ans au compteur) est destinée aux personnes qui veulent une distribution simple à administrer, tout en restant stable. D’ailleurs, j’avoue que c’est grace à une Slackware Linux en 1996 que j’ai découvert Linux 🙂

J’ai donc gardé une certaine tendresse pour cette distribution. Orientée plus KDE et Xfce, elle propose aussi un des systèmes de gestion de paquets assez simples, dont le gros défaut est la manipulation des dépendances 🙁

La Fedora Linux, plus récente, est aussi le « banc d’essai » de la RHEL.

Cependant, c’est une distribution qui se veut assez « bleeding edge », avec des technologies récentes, et c’est aussi une distribution qui a permis le murissement de certaines technologies, comme Plymouth, ou encore PulseAudio, et même de tester pour les plus courageux ext4fs avant sa stabilisation.

La Fedora Linux 13 permet, pour les plus courageux – de tester btrfs, le futur système de fichiers qui équipera les distributions linux.

Cependant, être « bleeding edge », ne veut pas dire être complètement fou, et c’est pour cela que le grub fourni n’est qu’une version 0.97, et non une version de grub2, pourtant plus évolué, mais aussi plus complexe à configurer.

Un autre créneau, c’est la volonté des deux distributions de distribuer aussi longtemps que possible que du logiciel libre. Ainsi, il faut passer par un dépot tiers, RPM Fusion pour avoir le support de technologies propriétaire comme le mp3.

Lorsque j’ai fait mon article sur la slackware 13.1rc1, j’ai du passer par un paquet tiers pour avoir le support du flash.

Donc, ce sont des distributions plus pour des utilisateurs un peu dégrossis, et j’avoue que si je devais former une personne à un système linux, en dehors d’un dégrossissage « obligé » par une Ubuntu Linux, je conseillerais une Fedora Linux, plus en accord avec la philosophie du logiciel libre.

Mais chacun voit midi à sa porte finalement 😉

Encore un appeau à geek : html5test.com

Après les tests acid2 et acid3, voici le test html5test. C’est simplement un test qui affiche le niveau de compatibilité avec la norme html5 encore en définition.

J’ai donc testé Epiphany 2.30.2, Chromium 5, Opera 10.53 et une préversion de Mozilla Firefox 4.0 (à savoir une 3.7 pré-alpha5). Et le podium donne :

  1. Epiphany 2.30.2 : 138 / 160 = 86,25%
  2. Chromium 5.0 : 137 / 160 = 85,62%
  3. Opera 10.53 : 107 / 160 = 66,87%
  4. Mozilla Firefox 3.7a5pre : 106 / 160 = 66,25 %

Et les captures d’écran correspondantes :

L’installateur graphique de la Frugalware Linux 1.3pre1 : la route de l’Enfer est pavée de bonnes intentions.

La première préversion de la Frugalware Linux 1.3 est sorti il y a deux semaines environ. J’ai voulu voir ce que donnait l’installateur graphique, une des grandes nouveautés de cette mouture de la Frugalware Linux.

J’ai utilisé wget pour récupérer l’image d’installation.

[fred@fredo-arch download]$ wget -c http://www7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-testing-iso/frugalware-1.3pre1-i686-gui.iso
–2010-05-15 21:01:32– http://www7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-testing-iso/frugalware-1.3pre1-i686-gui.iso
Résolution de www7.frugalware.org… 88.191.250.131
Connexion vers www7.frugalware.org|88.191.250.131|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 49180672 (47M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «frugalware-1.3pre1-i686-gui.iso»

100%[======================================>] 49 180 672 697K/s ds 71s

2010-05-15 21:02:43 (679 KB/s) – «frugalware-1.3pre1-i686-gui.iso» sauvegardé [49180672/49180672]

Pour des raisons techniques, j’ai été obligé d’utiliser l’option « -vga std », sinon le xorg ne se lance pas, et donc pas d’interface graphique.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom frugalware-1.3pre1-i686-gui.iso -vga std -boot d &

Ensuite, c’est fwife qui nous accueille.

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Google fait-il du browser-sniffing ?

Alors que la part de marché mondiale de Microsoft Internet Explorer est en dessous des 60% ce qui est une première depuis en gros 1999 (et oui, plus de 10 ans, à l’époque de Windows 98Se et de la première guerre des navigateurs) Google semble revenir à une hérésie en cette période de croissance des moteurs de navigateurs respectueux des normes du W3C : le browser-sniffing.

Pour prendre une image simple, c’est comme deux chiens qui se reniflent mutuellement le cul. En fonction des infos données par le navigateur, le site donne une page adaptée aux limitations du navigateur en face de lui.

C’est une notice de Stemp sur identi.ca qui m’a mis la puce à l’oreille : http://identi.ca/notice/32388573 et sa suite qui montre la différence : http://identi.ca/notice/32389448

J’ai donc décidé d’installer Midori et de faire le test 😉


yaourt -S midori

Avec une recherche identifié en tant que Midori :

midori identifié comme midori

On change l’identifiant et on recommence…

on ment sur l'identité de midori

midori identifié comme safari

Si je connaissais pas la volonté de Google de faire de la pub pour son navigateur basé sur Webkit (tout comme Midori, Safari ou encore Epiphany depuis la version 2.28), je penserais presque que c’est accidentel.

Mais non, je ne suis pas paranoïaque 😀

Haiku Alpha 2 : c’est du rapide.

La version logiciel libre du trop mal connu BeOS vient de sortir en version alpha2. Cette dépêche sur LinuxFr.org parle des nouveautés intéressantes, dont un début de support du wifi.

J’avais déjà parlé d’une pré-alpha2, et voici donc un aperçu de la version alpha2, car c’est toujours plaisant de parler d’autre chose que de Windows, Linux ou MacOS-X 🙂

J’ai donc récupéré l’image iso avec l’outil wget.

[fred@fredo-arch download]$ wget -c http://ftp.lip6.fr/pub/haiku/releases/r1alpha2/haiku-r1alpha2-iso.zip
–2010-05-10 21:20:14– http://ftp.lip6.fr/pub/haiku/releases/r1alpha2/haiku-r1alpha2-iso.zip
Résolution de ftp.lip6.fr… 195.83.118.1
Connexion vers ftp.lip6.fr|195.83.118.1|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 203767188 (194M) [application/zip]
Sauvegarde en : «haiku-r1alpha2-iso.zip»

100%[======================================>] 203 767 188 458K/s ds 5m 12s

2010-05-10 21:25:26 (638 KB/s) – «haiku-r1alpha2-iso.zip» sauvegardé [203767188/203767188]

Et l’habituel protocole de test a été appliqué 😉


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
[fred@fredo-arch download]$ kvm -hda disk.img -cdrom haiku-r1alpha2.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 équivaut à :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Bien qu’Haiku soit un système 32 bits, l’utilisation d’une machine virtuelle 64 bits n’a pas changé grand chose à la stabilité de l’ensemble.

Par rapport à mon précédent article, Haiku est vraiment plus équipé, et le navigateur basé sur Webkit, du nom de WebPositive – clin d’oeil au navigateur NetPositive fourni avec BeOS – bien qu’encore assez brut de décoffrage est intéressant à voir.

J’ai donc fait une petite vidéo en utilisant gtkrecordmydesktop. Le redémarrage est assez rapide (une grosse dizaine de secondes, la partie la plus longue étant du au chargement du bureau).

En tout cas, c’est du rapide.

Bon visionnage 😀

Fedora Linux 13 Release Candidate, que du bon :)

Ayant lu l’annonce de l’arrivée de la première RC de la Fedora 13 (alias Goddard) sur le site QuebecOS, j’ai récupéré l’image iso de la deuxième RC, sortie entre temps !

[fred@fredo-arch download]$ wget -c http://serverbeach1.fedoraproject.org/pub/alt/stage/13.RC2/Fedora/x86_64/iso/Fedora-13-x86_64-DVD.iso
–2010-05-09 12:26:48– http://serverbeach1.fedoraproject.org/pub/alt/stage/13.RC2/Fedora/x86_64/iso/Fedora-13-x86_64-DVD.iso
Résolution de serverbeach1.fedoraproject.org… 64.34.163.94
Connexion vers serverbeach1.fedoraproject.org|64.34.163.94|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 3629953024 (3,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-13-x86_64-DVD.iso»

100%[====================================>] 3 629 953 024 685K/s ds 85m 31s

2010-05-09 13:52:20 (691 KB/s) – «Fedora-13-x86_64-DVD.iso» sauvegardé [3629953024/3629953024]

Puis j’ai lancé la machine virtuelle habituelle :


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-13-x86_64-DVD.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

L’installateur Anaconda nous accueille dans un environnement des plus esthétique.

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Petit truc pour faire fonctionner un Xorg Server 1.8 dans une machine virtuelle Qemu / KVM

Grand « testeur » de distributions linux devant l’éternel, je suis souvent confronté à un problème récurrent : avoir une résolution exploitable avec Xorg-Server, en clair du 1024×768 au lieu du 800×600 habituel.

Même si dans un article récent, j’ai eu une partie de la solution au problème, c’est en lisant le wiki d’Archlinux que j’ai eu la réponse : voici le fichier 50-monitor.conf à insérer dans /etc/X11/xorg.conf :

Section "Monitor"
Identifier "Monitor0"
VendorName "Unknown"
HorizSync 30-70
VertRefresh 50-160
EndSection


Section "Screen"
Identifier "Screen0"
Device "Device0"
Monitor "Monitor0"
DefaultDepth 24
SubSection "Display"
Depth 24
Modes "1280x1024" "1024x768" "800x600"
EndSubSection
EndSection

Et au prochain démarrage de Xorg, une résolution en 1024×768 est disponible. Un petit truc à connaitre, surtout pour le logiciel de virtualisation libre qu’est Qemu / Kvm.

Pino 0.2.8 est sorti.

Pour cette nouvelle version mineure de Pino – en attendant une version 0.3 explosive – l’accent a été mis sur l’ergonomie et la correction de bogues :

  • Correction de bogues importants
  • Intégration plus complète au niveau d’indicate (intégration dans Ubuntu)
  • Une option pour les liens en couleurs (pour éviter de laisser passer un lien, que j’ai traduit par « Couleur de liens natifs »

L’installation ? Il suffit de lire cette page du site du logiciel pour savoir comment faire 😉

Pour l’installer sur Frugalware ?

Il suffit de prendre le FrugalBuild et de l’adapter pour la version 0.2.8. Quoique cette version arrivera après la reconstruction du « monde » en cours sur Frugalware actuellement.

Et les inévitables captures d’écran :

Pino 0.2.8 en action

Nouvelle fonctionnalité de pino 0.2.8