Obarun : un nouveau concept, la non-distribution :)

J’avoue que j’aime me détendre les neurones le matin en allant sur les commentaires de la gazette de Distrowatch. Cela me permet de voir la bétise humaine enfermée dans l’idéologie et le « théorisme » le plus puissant s’exprimer.

Dans la gazette du 13 juin 2016 de Distrowatch, je suis tombé sur un commentaire (le 52) qui outre les classiques attaques en dessous de la ceinture concernant Red Hat, parle d’une distribution qui propose une version de son ISO avec l’init plus que confidentiel s6. Cf la capture d’écran ci-dessous.

obarunJe suis donc allé sur le site de l’Obarun qui m’a fait un peu penser à « Alice au pays des merveilles » ou plutôt à sa suite « De l’autre côté du miroir » avec l’idée du non-anniversaire.

On peut lire, outre le fait que le projet mené par Eric Vidal (dixit la page de contact) ne propose pas « le système d’init dont il ne faut pas prononcer le nom », que ce n’est ni une distribution, ni une pure Archlinux.

Obarun is neither a distributionof its own, is nor is it pure Archlinux. Obarun is based on Archlinux, but incorporates several changes.

Voulant rester avec un système d’init un peu plus répandu, j’ai récupéré l’ISO de la Obarun avec runit. La dernière version en date de cet article, le 15 juin 2016, étant la 0.5.3.

J’ai ensuite fait chauffer mon ami Qemu pour montrer le concept un peu bizarre derrière le projet Obarun. Ainsi que mon ami Kazam, car le mieux était de montrer l’ensemble depuis le premier lancement.

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Manjaro Linux 16.06 OpenRC : un an après, quel état des lieux ?

La dernière fois que je parlais de la Manjaro Linux OpenRC, c’était en juin 2015. Ma conclusion était des plus enthousiastes :

La Manjaro Linux OpenRC est une option plus qu’envisageable pour les personnes désirant une distribution à publication en continu sans systemd ni avoir à se farcir des heures de compilations comme avec une Gentoo Linux ou une Funtoo Linux.

Difficile de faire plus enthousiaste. J’ai pu apprendre l’arrivée de la version 16.06 OpenRC à la fois en version installation par le réseau et avec Xfce. J’ai donc récupéré la version la plus conviviale. Comme pour la version 0.8.13rc2 de juin 2015, l’ISO est toujours aussi légère. En gros, dans les 500 à 600 Mo de moins que la version classique.

Il faut dire qu’elle ne propose pas multilib et n’inclue pas certains logiciels comme Steam par exemple. J’ai donc fait chauffer mon ami wget pour récupérer l’énorme ISO :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjaro-openrc/16.06/xfce/manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso
–2016-06-12 11:09:34– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjaro-openrc/16.06/xfce/manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 790626304 (754M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso »

manjaro-xfce-openrc 100%[===================>] 754,00M 3,41MB/s in 3m 48s

2016-06-12 11:13:22 (3,31 MB/s) — « manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso » sauvegardé [790626304/790626304]

Pour contourner le méchant bug de VirtualBox qui part en cacahuète avec les noyaux linux 4.6.x (corrigé pour VirtualBox 5.1.x ?), je suis passé par Qemu.

Donc les lignes de commandes suivantes :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk-manja-openrc.img 128G
Formatting 'disk-manja-openrc.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off refcount_bits=16
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-manja-openrc.img -cdrom manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso -boot order=cd &

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre :

Côté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeable.

Côté musique ?

Bon week-end 🙂

Que devient l’Arquetype CRT, la Manjaro Linux KDE « retouchée » ?

Nous sommes en août 2015, et je parle alors d’une dérivée de la Manjaro Linux, l’Arquetype CRT. Je concluais l’article d’origine d’une manière un peu vacharde :

Après à vous de voir, mais c’est une distribution qu’on peut largement oublier. Autant préférer l’original, la Manjaro Linux KDE à cette copie. Quitte à rajouter à la main via Octopi les outils en fonction des besoins. Ce qui donnera un ensemble dont la pérénité sera meilleure.

10 mois sont passés, et j’ai voulu voir si elle existait encore et si son utilité avait pris du galon. Je suis donc allé sur le site de l’Arquetype Linux, et j’ai appris que la dernière version « Arquetype CRT_16_03 KDE » était disponible au téléchargement.

CRT ? Continuous Release Term qu’on peut traduire par « en publication continue » même si l’acronyme anglais ne semble avoir aucune signification dans la langue de Shakespeare.

On apprend aussi que l’ISO propose un noyau linux 4.4.3 et Plasma 5.5.4. Donc, en cohérence avec l’existant en mars 2016. J’ai récupéré l’ISO, et en utilisant mon ami Qemu, j’ai lancé l’ISO dans une machine virtuelle.

J’ai donc utilisé les commandes suivantes :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk-arque.img 128G
Formatting 'disk-arque.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off refcount_bits=16
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-arque.img -cdrom Arquetype-CRT_16_03-KDE-11.2-x86_64.iso -boot order=cd &

Pour mémoire, kvm64 est l’alias pour la ligne de commande suivante (2 CPUs virtuel, clavier français, 2 Go de mémoire vive, circuit son ac97 et le support de la virtualisation matérielle) :

qemu-system-x86_64 -smp cpus=2,threads=1 -k fr -m 2048 -soundhw ac97 -enable-kvm

D’ailleurs dès le démarrage, on voit que c’est une Manjaro Linux KDE à peine retouchée…

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Après Mate-Desktop 1.13.0, au tour de sa version 1.15.0 :)

Le 24 février 2016, j’ai rédigé un article concernant Mate-Desktop 1.13.0 et comment le compiler sur Archlinux.

J’ai bien une version 1.14.1 compilée maison sur mon disque dur, attendant qu’un mainteneur veuille bien reprendre le flambeau pour ma distribution quotidienne depuis la fin 2008.

Mate-Desktop 1.15.0 venant d’être rendu disponible, j’ai recommencé l’opération. En partant d’une machine virtuelle Archlinux avec Xorg dans Qemu – merci le bug 15439 de l’outil de suivi de VirtualBox – et j’ai suivi le protocole déjà appliqué. Après avoir récupération des PGKBUILDs et modifié les références numériques de chaque élement, j’ai utilisé le trio de commande suivante pour créer un Mate-Desktop 1.15.0. J’ai récupéré l’intégralité des codes sources disponible à l’adresse : http://pub.mate-desktop.org/releases/1.15/

makepkg -g >> PKGBUILD ; makepkg -s ; sudo pacman -U nom-du-paquet

La liste des paquets est assez longue, plus d’une trentaine de paquets étant créés lors du processus.

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Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 3 : juin 2015.

Voici donc le troisième épisode de la série qui sent bon les vacances d’été et les neurones de élèves de classe de terminale qui sont en train de surchauffer… J’étais à leur place en… 19.. Non, je ne le dirai pas, ça me donnerait un sacré coup de vieux.

Mais revenons-en au logiciel libre, et voyons ce qu’il se passait il y a un an, mois pour mois. Vous avez du café ou du thé dans votre tasse préférée ? Si oui, on est parti !

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Vieux geek, épisode 61 : Norton Commander, le vénérable ancêtre des gestionnaires de fichiers « à deux panneaux ».

Ici, c’est le vieil ArchLinuxien (bientôt 7 ans au compteur) – donc linuxien élitiste et fan de la ligne de commande, tiens un pléonasme – qui va s’exprimer le long de ce court article. Car je compte vous parler de l’ancêtre d’un de mes outils préférés en ligne de commande, Midnight Commander.

Le vénérable ancêtre de gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » a été developpé par une boite de sinistre réputation : Symantec. Oui, vous savez l’antivirus si léger qu’il fait fuir les virus par sa lourdeur 🙂

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique en 1988-1989, il n’y avait pas vraiment besoin d’un gestionnaire de fichiers. Sur un Amstrad CPC et des disquettes d’une capacité de stockage totale de 360 Ko sur deux faces, les commandes pour gérer les fichiers se résumait à save, |era (ùera pour les claviers azerty), |ren (ùren pour les claviers azerty), cat. Bref, pas de quoi se casser la tête.

Lors de mon passage sur Amiga 1200 et donc aux GUI, avoir un gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » était bien pratique pour éviter de jongler avec deux fenêtres ouvertes en parallèle. Des pointures comme Directory Opus 4.0 que j’ai connu… Via un circuit parallèle 🙂

Autant dire que quand je suis arrivé sur PC en 1995 avec 486 et son duo MS-DOS et MS-Windows 3.1, j’ai été malheureux. Pour MS-Dos qui était encore fringant à l’époque, étant donné que je suis arrivé sur PC peu avant MS-Windows 95, mieux valait passer par MS-DOS pour gérer ses fichiers. Le roi en la matière était Norton Commander.

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En vrac’ dominical.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique en général :

Pour les archives, le voici 🙂

parabolaCôté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeables. Bien qu’ayant décidé d’arrêter de chercher les quelques rares pépites de l’auto-édition, vu l’offre plus que pléthorique et me méfiant comme de la peste des comptes twitter spécialisés dans le domaine, il pourra m’arriver d’en parler 🙂

  • Prenez une dose de policier, une dose d’humour bien léché sans tomber dans l’élephantesque, des personnages truculents sans tomber dans le lourdingue et un cadre rêvé : un lycée de classe préparatoire. Secouez le tout et vous obtiendrez « La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera. Pour info, j’ai dévoré près d’un tiers du bouquin en l’espace de deux heures. Merci à The SF Reader sur twitter pour le tuyau.
  • Après une comédie policière, Marylise Trécourt se lance dans une biographie mâtinée de suspense, « Otage de ma mémoire ». J’ai téléchargé l’extrait, on verra bien !

Côté musique ? Rien cette fois-ci.

Bon week-end 🙂

Deepin GNU/Linux 15.2 : 3 mois après la version 15.1, quoi de neuf ?

Il y a 3 mois de cela, en février 2016, je parlais de la Deepin GNU/Linux 15.1. Une personne m’a contacté par courrier électronique pour me demander si j’allais aborder la Deepin GNU/Linux 15.2 qui est sortie fin mai 2016. Ayant un trou dans mon agenda, j’ai décidé de m’y attaquer.

Toujours basée sur la Debian GNU/Linux, les développeurs ont décidés de faire un sacré bond en avant et de proposer le noyau Linux LTS 4.4 ! J’ai donc récupéré l’ISO de la Deepin GNU/Linux 15.2 pour savoir ce qu’elle nous propose. Je suppose qu’en 3 mois, il n’y a pas dû avoir des trillions d’améliorations, mais c’est une occasion de voir si ma conclusion précédente était toujours d’actualité :

Une bonne surprise donc. Comme des publicités informatiques le disait dans les années 1990, « À suivre… »

Après avoir récupéré l’ISO et vérifié la somme MD5, j’ai utilisé Qemu… Pourquoi pas VirtualBox ? Au moment où je rédige cet article, il a tendance à planter comme un MS-Windows Millenium sous amphétamine en conjonction avec le noyau Linux 4.6.0/4.6.1 🙁

Donc, utiliser les lignes de commandes suivantes :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk-deepin.img 128G
Formatting 'disk-deepin.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off refcount_bits=16
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-deepin.img -cdrom deepin-15.2-amd64.iso -boot order=cd &

Pour mémoire, kvm64 est l’alias pour la ligne de commande suivante (2 CPUs virtuel, clavier français, 2 Go de mémoire vive, circuit son ac97 et le support de la virtualisation matérielle) :

qemu-system-x86_64 -smp cpus=2,threads=1 -k fr -m 2048 -soundhw ac97 -enable-kvm

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Guide d’installation d’Archlinux, version de juin 2016.

Voici la trente-deuxième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de mai 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er juin vers 10 h 30 du matin, l’ISO de juin 2016 n’est pas encore disponible. Merci à Igor Milhit pour des remarques concernant la localisation.

Côté environnements : Gnome 3.20.2, Plasma 5.6.4, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.12.1 – en espérant que la version 1.14.1 soit présente pour le mois de juillet 2016. Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.5.4.

Il faut noter la présence d’un bug bien ennuyeux. Le bug 49426 oblige à l’utilisation d’un contournement expliqué dans le tutoriel.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !