Vieux geek, épisode 53 : Quand internet Explorer 5.0 existait pour… MS-Windows 3.1x !

Nous sommes en 1999. Alors que Microsoft travaille d’arrache-pied sur MS-Windows NT 5.0 – qui restera dans l’histoire sous le nom de MS-Windows 2000 – il est aussi obligé de travailler pour les personnes réfractaires qui utilisent encore – de gré ou de force ? – MS-Windows 3.1x.

En mars 1999, l’ultime version du navigateur maison de Microsoft sort pour l’ancestral MS-Windows 3.1x : j’ai nommé Internet Explorer 5.0.

Bien qu’à l’époque j’étais déjà sous MS-Windows 98 (ou 98SE ?), j’avais entendu parlé de l’existence d’un version pour MS-Windows 3.1x. Grâce au site Win3x qui est une bible pour la mémoire informatique, j’ai pu mettre la main sur les ingrédients indispensables : Le duo MS-DOS et MS-Windows 3.1x, Internet Explorer 5.0 et la couche réseau TCP/IP.

La recette pour mettre tout en place m’a été donnée par une page sur le forum de VirtualBox. Pour résumer ?

  1. Installer MS-Dos et MS-Windows 3.1x 🙂
  2. Récupérer et installer un pilote pour gérer les CD-Rom.
  3. Ajouter le pilote pour la carte réseau.
  4. Ajouter le support du son.
  5. Ajouter le support d’une résolution en 800×600 en 256 couleurs.
  6. Ajouter le support TCP/IP et l’activer par défaut.
  7. Configurer Internet Explorer 5 pour qu’il prenne en compte une connexion par réseau et non par modem.

Vu le nombre d’étapes, on peut se demander si c’était mieux avant l’informatique.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de février 2016.

Voici la vingt-huitième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de janvier 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une ISO intermédiaire créé avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er février vers 8 h 25, l’ISO de février 2016 n’est pas encore disponible.

Note importante : Pacman 5.0 est sorti en ce début février 2016. Pour le moment, il est déconseillé d’installer yaourt, car il y a une incompabilité avec pacman 5.0. Une note a été rajoutée dans le tutoriel, et jusqu’à nouvel ordre, yaourt est non fonctionnel. Ce qui bloque pour le moment l’addenda concernant LXQt, vu sa dépendance à yaourt.

Ajout à 13h31, le 1er février 2016 : Une mise à jour de package-query, dépendance de yaourt a été faite tôt dans la matinée du 1er février. J’ai donc modifié le tutoriel en question, et envoyé une version « allégée ». Merci à Greg pour l’info !

Côté environnements : Gnome 3.18.2, Plasma 5.5.4, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.12.1 et le duo Lxde « 0.99 » et LXQt 0.10.0.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

ZenWalk 8.0 béta : une distribution GNU/Linux basée sur Slackware Linux intéressante ?

La dernière fois que j’ai parlé de la ZenWalk, cela remonte à près de… 6 ans. En effet, mon dernier billet remonte à avril 2010. C’est à cause du – ou grâce au – billet proposé par Oliyeahh que j’ai eu envie de m’y plonger à nouveau.

Je l’avais abordé rapidement dans un en vrac’ de fin de semaine, dans une phrase plus que lapidaire : « Dans la série des distributions basées sur la Slackware Linux, je demande la version béta de la ZenWalk 8.0. »

Les notes de publication de cette Slackware Linux avec Xfce comme environnement graphique nous apprennent aussi la présence de LibreOffice, qu’elle est uniquement en 64 bits, et pour des raisons comme l’absence de support du multi-processus, Chromium remplace Mozilla Firefox. Super, la version libre de l’espiogiciel déguisé en navigateur internet de Google 😉

Quoique vu l’avancement d’electrolysis alias e10s dans Mozilla Firefox, ne serait-ce qu’au niveau des extensions les plus populaires, c’est pas la joie. Au 31 janvier, moment où je rédige le brouillon de cet article, electrolysis est prévu au mieux pour Mozilla Firefox 46 qui doit sortir en avril 2016.

J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai récupéré l’énorme ISO de la ZenWalk 8.0 béta pour voir ce qu’elle a dans le ventre.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://download.zenwalk.org/x86_64/8.0/zenwalk-8.0beta.iso
–2016-01-31 18:05:28– http://download.zenwalk.org/x86_64/8.0/zenwalk-8.0beta.iso
Résolution de download.zenwalk.org (download.zenwalk.org)… 91.121.50.95
Connexion à download.zenwalk.org (download.zenwalk.org)|91.121.50.95|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1055916032 (1007M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « zenwalk-8.0beta.iso »

zenwalk-8.0beta.iso 100%[=====================>] 1007M 4,01MB/s ds 4m 48s

2016-01-31 18:10:16 (3,50 MB/s) — « zenwalk-8.0beta.iso » sauvegardé [1055916032/1055916032]

Ensuite, j’ai lancé mon ami VirtualBox pour créer une machine « Linux 2.6 / 3.x / 4.x (64-bit) » avec 2 go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel et 2 CPUs virtuels. De quoi laisser de la place à la ZenWalk pour s’épanouir.

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HandyLinux 2.3 : c’est une évolution ? Non Sire, c’est une révolution !

En reprenant et détournant une phrase célèbre attribuée à François XII de La Rochefoucauld accessoirement Duc de Liancourt (1747-1827), j’ai voulu introduire ainsi l’article sur la HandyLinux 2.3. Après avoir parlé de la HandyLinux 2.2 en septembre 2015 qui introduisait une image ISO en 64 bits, la 2.3 qui est sortie le 22 janvier 2016 pourrait correspondre à cette citation.

Sur l’article de blog annonçant la sortie de la Handy Linux 2.3, nom de code « Ian » pour Ian Murdock, fondateur de la Debian GNU/Linux, mort fin 2015, on apprend que nombre de nouveautés répondent à l’appel : nouvel handy menu, un gestionnaire de logithèque simplifié, un nouveau thème, un outil d’assistance avec une série de guide à suivre en cas de problème, un gestionnaire de mise à jour maison, et surtout le passage à une base Debian GNU/Linux 8.3 et un rétroportage du panneau, depuis la Debian GNU/Linux testing, de Xfce 4.12 (pour améliorer l’accessibilité). Sans oublier la migration de Slim vers LightDM. Autant dire que les notes de migration sont les bienvenues.

Un autre changement est le remplacementt de l’équipe fondatrice par un grand nombre de membres de la communauté HandyLinux. On peut interpréter ceci comme un signe de maturité de la part de ce projet encore assez jeune.

Autant dire qu’avec autant de changements, une numérotation en 3.0 aurait été justifié. Quoiqu’il n’y a rien de plus arbitraire qu’une numérotation de distribution après tout, et qu’une HandyLinux 3.0 collera mieux avec une base Debian GNU/Linux Stretch qui sortira courant 2017.

Bref, j’ai mis en route mon client de tipiakage torrent préféré pour aider à la propagation de la HandyLinux 2.3… Même si sur la capture d’écran, c’était pas la joie 🙁

Pour voir la HandyLinux 2.3 en action, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec l’image ISO 64 bits.

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Profitons de l’annonce de la béta de la Slackware Linux 14.2 pour avoir un aperçu de la future MicroLinux Enterprise Desktop.

L’annonce de la sortie de la Slackware Linux 14.2 béta 1 m’a donné une idée un peu farfelue pour compenser la nullité monstrueuse de l’actualité des distributions GNU/Linux : Tenter d’installer la MicroLinux Entreprise Desktop 14.2, du moins dans son état d’avancement en cette fin janvier 2016.

Oui, la méta-distribution basée sur la Slackware Linux 14.1 dont j’ai déjà parlé en janvier 2015.

Je tiens à préciser ceci :

  1. Je n’ai pas contacté l’auteur de la méta-distribution avant de faire cet article.
  2. C’est un travail en cours, utilisant le guide d’installation que j’ai adapté pour le faire fonctionner avec la Slackware Linux current, en version 14.2 béta en ce mois de janvier 2016.
  3. Ce n’est en rien définitif. C’est à l’image des distributions en alpha ou en béta que je présente parfois.
  4. Si vous voulez installer la MLED, il est FORTEMENT CONSEILLÉ de rester avec la version 14.1 à moins que vous ne vous sentiez une âme de CASSE-COU. Je suis clair ? 🙂

J’ai donc pris le guide d’installation en le modifiant pour le faire coller au but de cet article. J’espère que le créateur de la MLED ne m’en voudra pas trop ! J’aurais bien voulu voir ce que donnerait une SalixOS avec une base de Slackware Linux 14.2, mais au 23 janvier 2016, y a rien de disponible 🙁

Je suis parti d’une ISO de la Slackware Linux « current », datée du 17 janvier 2016, en partant d’un des miroirs des images d’Eric Hameleers alias Alien Bob pour gagner un peu en vitesse de récupération 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://seattleslack.ryanpcmcquen.org/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
–2016-01-23 20:11:16– https://seattleslack.ryanpcmcquen.org/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
Résolution de seattleslack.ryanpcmcquen.org (seattleslack.ryanpcmcquen.org)… 104.24.103.14, 104.24.102.14
Connexion à seattleslack.ryanpcmcquen.org (seattleslack.ryanpcmcquen.org)|104.24.103.14|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2750414848 (2,6G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « slackware64-current-install-dvd.iso »

slackware64-current 100%[=====================>] 2,56G 2,63MB/s ds 10m 25s

2016-01-23 20:21:42 (4,19 MB/s) — « slackware64-current-install-dvd.iso » sauvegardé [2750414848/2750414848]

Une dizaine de minutes pour environ 2,6 Go, ça c’est du miroir qui envoie du pâté ! 🙂

Mon ami VirtualBox a donc été mon allié dans cette quête pas franchement des plus utiles…

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque samedi ou dimanche, en un vrac’ mixte pour terminer la semaine. Commençons par le monde des théoriciens enfermés dans leur tour d’ivoire, j’ai nommé le logiciel libre.

  • La distribution GNU/Linux au nom sternutatoire sort une version révisée de sa dernière mouture. La Kwort Linux 4.3.1 est disponible au téléchargement.
  • Puisque la mode est au rolling release, la Kali Linux spécialisée dans la sécurité informatique propose sa première version pour 2016. Plus d’infos sur le site officiel.
  • Vous aimez les distributions GNU/Linux lourdingue qui n’apporte rien au schmilblick ? Alors la ExTiX 16.1 fera votre bonheur.
  • Dans la série, « tiens elle est encore en vie ? », je demande la ZorinOS 11 béta basée sur la Ubuntu 15.10… Riche idée à moins de 3 mois de la sortie de la prochaine Ubuntu LTS… 🙂

Passons à la culture. Non, je ne parlerai pas de mes deux projets en cours de production, n’étant pas comme certain(e)s auteur(e)s auto-édité(e) incapables de comprendre leurs erreurs. Parlons musique.

  • Vous aimez le piano-jazz comme à la grande époque de Norah Jones (avant qu’elle ne tombe dans la daube musicale avec son troisième opus ? Alors Julia Barry pourra vous parler.
  • Si vous aimez le blues-rock avec des voix féminines, alors le premier EP éponyme des Elephant Bone Blues pourra vous plaire.
  • Si c’est la folk acoustique qui vous parle, alors laissez donc traîner l’oreille du côté des créations d’Angharad Drake.

Voila, c’est tout. Bon week-end 🙂

Les projets un peu fous du logiciel libre, épisode 5 : ECWolf.

Pour ce cinquième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de ECWolf. Comme pour le premier billet de la série, j’ai voulu rester dans le domaine ludique. Après avoir abordé FreeDoom, je me suis dis que j’allais parlé de la continuation de l’ancètre le plus connu de tous les FPS, Wolfenstein 3D.

Note en passant : le billet était prévu pour le 22 janvier 2016, mais comme il squattait mon disque dur… 🙂

Est-il besoin de présenter Wolfenstein 3D ? Vraiment ? Alors très rapidement.

Sorti en 1992, ce premier FPS développé par la toute jeune société id Software pour Apogee Software nous mets dans la peau de BJ Blazkowicz, un prisonnier de guerre américain durant la deuxième guerre mondiale.

Dans le premier épisode, on doit s’évader de la prison où est détenu BJ Blazkowicz, avec pour seule arme un couteau, un pistolet, une mitraillette et un mitrailleuse portative qui ressemble à la Gatling, symbole de la guerre de Secession. Inutile de préciser que le jeu fut interdit à la vente en Allemagne à cause de l’utilisation de symboles nazis : la swastika, le portrait d’Adolf Hilter ou encore le drapeau à croix gammée.

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La Manjaro Linux 15.12 avec i3, une autre raison de vouloir ignorer les versions communautaires de la fille d’Archlinux ?

Je ne suis pas un grand amateur des versions communautaires de la Manjaro Linux qui sont souvent des horreurs surchargées avec des goûts de toilettes publiques plus que prononcés. Il y a quelques rares exceptions, mais j’avoue qu’en dehors de la version avec OpenRC, je ne vois pas.

Dans un commentaire sur la atrocity Apricity OS, Steph m’a fait la demande de présenter la Manjaro Linux avec i3.

J’ai donc été sur la page officielle de la Manjaro Linux à la recherche de la version avec le tiling window manager i3. Un tiling window manager, ou gestionnaire de fenêtre à base de pavé permet de gérer les différentes fenêtres en les redimensionnant dynamiquement à un endroit précis. Bref, l’opposé des autres gestionnaires de fenêtres qui laisse les fenêtres se balader sur l’écran. Donc un gestionnaire des plus légers dans sa conception et qui a ses adeptes.

Je suis donc tombé sur l’annonce sur le site officiel qui détaille les logiciels, avec quelques-uns pour compléter l’ergonomie d’i3 et l’étrange fork de Mozilla Firefox du nom de Palemoon (qui ne m’inspire pas confiance dans sa sécurisation et dans son support des technologies HTML5 et CSS3) ainsi que l’existence de deux versions, une avec systemd et l’autre avec OpenRC. Étant plus à l’aise avec systemd, c’est donc la version que j’ai récupéré via wget pour l’article que vous lisez.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://vorboss.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/i3/2015.12/systemd/manjaro-i3-15.12-x86_64.iso
–2016-01-11 21:35:37– http://vorboss.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/i3/2015.12/systemd/manjaro-i3-15.12-x86_64.iso
Résolution de vorboss.dl.sourceforge.net (vorboss.dl.sourceforge.net)… 5.10.152.194
Connexion à vorboss.dl.sourceforge.net (vorboss.dl.sourceforge.net)|5.10.152.194|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1221148672 (1,1G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-i3-15.12-x86_64.iso »

manjaro-i3-15.12-x8 100%[=====================>] 1,14G 2,97MB/s ds 8m 0s

2016-01-11 21:43:37 (2,43 MB/s) — « manjaro-i3-15.12-x86_64.iso » sauvegardé [1221148672/1221148672]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour voir ce que cette version communautaire a dans le ventre.

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Puisque l’actualité des distributions est aussi ennuyeuse qu’une journée pluvieuse, parlons d’ApricityOS.

Rien que le titre vous indique à quel point l’article sera potentiellement catégorisé « méchant Fred ». La seule et unique fois où j’ai parlé de la distribution dérivée d’Archlinux dans un billet en vrac du mois de juillet 2015.

Je n’y étais pas allé avec le dos de la cuillère à l’époque :

Dans la série, « oui, j’ai envie de faire une distribution pour astiquer mon ego », je demande l’Apricity OS, en gros une Archlinux (ou une Antergos au moins pour le jeu d’icones), avec une présentation à la Elementary OS / MacOS-X. J’aurais bien une idée du nom réel de cette distribution, mais je n’ai pas envie d’être cruel… Du moins, par pour le moment 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO de la dernière version en date. Si j’en crois le nom, elle a été produite en décembre 2015. Transmission m’a permis de récupérer via le réseau des tipiakeurs l’image ISO en toute sérénité. Apparemment, ce serait une version béta. L’ISO est assez lourde, elle pèse près de 1,8 Go.

Sur le plan technique, c’est une Archlinux avec un jeu d’icones à la Numix uniquement disponible en 64 bits, mais proposant une interface basée sur un Gnome Shell avec une présentation à la MacOS-X sans oublier les incontournables Wine via PlayOnLinux et Steam.

Cependant, il y a des outils spécifiques proposés, comme Sbackup (pour faire des sauvegardes), Ice (qui permet d’utiliser des « webapps » en toute tranquillité) ou encore PushBullet (qui permet de fusionner l’utilisation de vos appareils nomades). Bref, que du classique. J’ai tout aussi classiquement fait chauffé mon VirtualBox pour voir ce que la distribution propose.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 4 : FreeDOS.

Pour ce quatrième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de FreeDOS. C’est le pendant du projet ReactOS dont j’ai parlé dans l’épisode 2 de cette série de billet, le 17 décembre 2015.

Le but de FreeDOS est simple : proposer un clone de MS-DOS en logiciel libre. Vu l’énorme logithèque développée pour MS-DOS, le projet confirme son utilité. Il est né en 1994. Alors que Microsoft travaille sur la quatrième version majeure de son environnement MS-Windows à destination des particuliers pour succéder à MS-Windows 3.1 du nom de code de Chicago (alias MS-Windows 95), il annonce que MS-DOS ne sera plus vendu séparément. Un développeur, Jim Hall qui appréciait la simplicité de MS-DOS fut ulcéré.

Il se lança donc dans le projet de faire son propre MS-DOS. Appellé dans un premier PD-DOS pour Public Domain-DOS, il devint rapidement FreeDOS. Mais vu l’énormité du projet, il faudra 4 ans pour qu’une première version alpha sorte et 12 ans pour que la première version officiellement stable, dite 1.0 voit le jour. 6 ans de plus pour que sorte en 2012 la version 1.1 de ce DOS. Qui est largement meilleur que le MS-DOS d’origine : support des CD et du réseau, un shell amélioré (dont l’auto-complétion), le support des noms de fichiers dit longs (au dela du duo 8 caractères et 3 caractères pour l’extension) pour ne citer que les améliorations principales 🙂

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