Mageia 4 alpha 3 : quoi de neuf pour la future 4ième mouture de la descendante communautaire de Mandriva Linux ?

La 4ième génération de Mageia est en cours de développement. Et 4 mois avant la sortie de la version finale, voici donc la 3ième alpha. Un court article sur le blog parle de sa sortie.

Les notes de publications sont claires : ne pas utiliser sur une machine en production, ni pour une utilisation quotidienne, et encore moins pour un « test » grand public.

Je vais m’affranchir de la dernière remarque, en précisant un point précis : j’ai volontairement utilisé une machine virtuelle. Une alpha est par définition non finie, casse-gueule au possible. Néanmoins, étant donné que la prochaine préversion sera la première béta de Mageia 4… 🙂

Sinon, que peut-on trouver pour le moment ? Un noyau linux 3.11.2, systemd 207, KDE SC 4.11.1, Gnome 3.10.0, LibreOffice 4.1.2. Bref, du très récent, du moins au 7 octobre 2013. Et les erratas sont encore assez long pour le moment.

J’ai récupéré l’ISO complète via bittorrent, que j’ai lancé dans une machine VirtualBox. Sur le plan de l’installateur, rien ou presque à signaler. C’est le vieil outil qui a fait ses preuves depuis des années… Pourquoi en changer ?

Pour cet article, j’ai choisi d’installer KDE SC, environnement mis en avant par Mageia et Mandriva Linux auparavant. Il faut se souvenir que la première Mandrake Linux était constitué d’une Red Hat Linux 5.1 et de KDE 1.0 en 1998. Ce qui ne rajeunit personne 😉

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Handy Linux : enfin une distribution GNU/Linux pour grands débutants.

J’ai appris l’existence de la Handy Linux sur le forum Terre-des-tux, via cet article : http://terre-des-tux.com/viewtopic.php?f=6&t=711#p4058. Je tiens à remercier Sam7 au passage.

Je suis donc allé sur le site de la Handy Linux, et j’ai voulu voir ce qu’était la distribution en question. En gros, et pour schématiser : une Debian GNU/Linux Wheezy avec Xfce et un outil « simplificateur » le Handy Menu.

Et la distribution se veut peu gourmande, je cite :

Handy Linux s’installe sur tout ordinateur moderne (à partir de 2001) pourvu de 512M de mémoire, nécessite 3G d’espace disque minimum pour le système et quelques données.

Sauf erreur de ma part – et sauf si ma mémoire me fait défaut – 512 Mo de mémoire vive, on les trouveraient plutôt sur des machines construite vers 2004 – 2005. Mais passons ce détail.

J’ai donc récupéré l’ISO (qui fait un peu moins d’un Go) et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour présenter et tester l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://handylinux.org/isos/handylinux-RC-wheezy.iso
–2013-10-02 16:32:00– http://handylinux.org/isos/handylinux-RC-wheezy.iso
Résolution de handylinux.org (handylinux.org)… 213.186.33.87
Connexion vers handylinux.org (handylinux.org)|213.186.33.87|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1051721728 (1003M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «handylinux-RC-wheezy.iso»

100%[====================================>] 1 051 721 728 3,38MB/s ds 4m 59s

2013-10-02 16:36:59 (3,35 MB/s) – «handylinux-RC-wheezy.iso» sauvegardé [1051721728/1051721728]

Et le lancement de la machine virtuelle, en sachant que kvm32 correspond à : qemu-system-i386 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -vga std --enable-kvm


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom handylinux-RC-wheezy.iso -boot order=cd &

Un menu apparait : lancement avec un ordinateur ancien (ne supportant pas la technologie PAE), un ordinateur moderne et lancer l’installation.

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En vrac’ rapide et libre.

Un en vrac’ de milieu de semaine.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Void Linux, elle en est où ?

Le 28 juillet dernier, je faisais un article sur une distribution GNU/Linux rolling release – dont pour élitiste et amateur de masturbation intellectuelle – la Void Linux.

J’ai eu envie de faire un point, surtout après l’annonce de la sortie de Gnome 3.10 pour cette jeune distribution. J’ai donc récupérer l’ISO 64 bits du mois d’août 2013, et j’ai lancé l’installation. Simple conseil. Avant de lancer l’installateur, utilisez donc cfdisk pour partitionner votre disque. Car parted est… non, pas de commentaires 😉

Ou mieux, d’utiliser SystemRescueCD pour éviter les mauvaises surprises.

L’installation est strictement la même, donc je vous renvoie à l’article de juillet pour les détails « gores ».

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Gnome 3.10 sur Archlinux via [gnome-unstable] : premier aperçu rapide :)

Comme tous les 6 mois, j’active le dépot [gnome-unstable] pour avoir un aperçu sur ma distribution GNU/Linux ArchLinux un aperçu de l’environnement Gnome. LinuxFr a consacré un très bon article à cette nouvelle mouture de Gnome, que je vous conseille de lire.

Pour des raisons pratiques, j’utilise mon ordinateur portable, qui est moins « sensible » que mon ordinateur fixe pour ce genre de tests. J’ai donc sur mon ordinateur portable utilisant déjà une ArchLinux avec le dépôt testing activé rajouté en haut de la liste [gnome-unstable] en rajoutant simplement :

[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

J’ai ensuite effectué dans un terminal l’habituel yaourt -Syu (ou sudo pacman -Syu pour les puristes).

La liste est assez longue, et son traitement se passe sans encombre.

Un redémarrage complet plus tard, il y avait aussi un nouveau noyau installé auparavant, on arrive dans GDM et on se connecte.

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Les occasions manquées des distributions GNU/Linux.

Cyrille Borne, grand consommateur d’Orangina rouge à l’orange sanguine ou de Nutella (??), a déposé dans un commentaire sur un billet posté par Cep une vision assez sombre pour les distributions GNU/Linux. Voici la partie du commentaire en question qui parle justement de cet avenir.

Compte tenu du public qui va s’orienter dessus, je pense que les distributions grand public sont condamnées, on aura debian pour les gens comme moi, Arch pour les gens comme toi qui remplace Gentoo il y a quelques années, peut être une distribution grand public comme Ubuntu et encore. Moralité, Manjaro, trop petit, finira par crever. Les distributions en rolling release ça continuera à faire marrer les gens qui ont du temps à consacrer au paramétrage fin de la machine, jubiler d’avoir la dernière bibliothèque.

J’adore la pique sur les rolling releases, mais passons. Et je pense que Manjaro Linux a les reins plus solides que Cyrille ne l’estime.

Cependant, cela m’a fait penser à plusieurs occasions manquées plus ou moins récente dans le domaine des distributions GNU/Linux. Et précisément trois d’entre elles. Plus ou moins chronologiquement, Gobolinux, Frugalware Linux et la Linux Mint Debian Edition.

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Slackware Linux 14.1 beta : le retour de la vénérable ancêtre ? :)

Lisant distrowatch, j’ai eu le plaisir de tomber sur l’annonce de l’arrivée de la version béta de la Slackware Linux 14.1 beta. Comme quoi, distrowatch est utile par moment 😉

Parmi les morceaux de choix : noyau linux 3.10.12, lilo et grub2 en embuscade (dommage, j’aurais bien aimé grub2 par défaut), Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird 24, et la glibc 2.17.

J’ai donc récupéré une image ISO de développement pour tester cette distribution GNU/Linux qui existe depuis… 1993. Donc une des trois plus vieille avec Debian GNU/Linux (née en 1993) et Red Hat (née en 1994). Autant dire les vétérantes dans ce domaine hautement agité 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://taper.alienbase.nl/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
–2013-09-18 15:24:09– http://taper.alienbase.nl/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
Résolution de taper.alienbase.nl (taper.alienbase.nl)… 98.158.153.254
Connexion vers taper.alienbase.nl (taper.alienbase.nl)|98.158.153.254|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2443948032 (2,3G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «slackware64-current-install-dvd.iso»

100%[====================================>] 2 443 948 032 1,75MB/s ds 24m 51s

2013-09-18 15:49:01 (1,56 MB/s) – «slackware64-current-install-dvd.iso» sauvegardé [2443948032/2443948032]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle Qemu pour tester la Slackware Linux 14.1 beta.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom slackware64-current-install-dvd.iso -no-frame --boot order=cd &

Inutile de présenter ce bon vieux installateur texte qui existe à peu près depuis la première Slackware Linux, qui est teinté années 1980, mais qui est fonctionnel. C’est le principal, non ? 🙂

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Faut se méfier des annonces dithyrambiques… Spécialement dans le monde du logiciel libre.

J’ai toujours tendance à me méfier des annonces dithyrambiques, ce qui se définit comme, dixit la Neuvième édition du dictionnaire de l’Académie Française comme : « Qui marque de l’exagération, de l’excès dans l’éloge, dans l’enthousiasme. »

Et l’exemple parfait est l’annonce de sortie de la OS/4 OpenLinux 14… C’est du grand art, même Aragon qui encensait Staline n’aurait pas fait mieux.

Today we are announcing the new release of OS/4 OpenLinux 14. With this release we bring many new enhancements to the OS/4 line. OS/4 OpenLinux 14 is the result of a years worth of beta testing, kernel enhancements and has easily outnumbered the teams current record of 57 beta builds with 135 beta builds that we delivered to our beta testers. The results have been astounding.

Ce qu’on peut traduire par :

Aujourd’hui, nous annonçons la nouvelle version de OS/4 OpenLinux 14. Avec cette version, nous apportons de nombreuses améliorations à la lignée d’OS/4. OS / 4 OpenLinux 14 est le résultat d’un années de béta-tests, des améliorations du noyau et a largement dépassé le record précédent de 57 versions bêta intermédiaires proposée avec 135 versions bêtas que nous avons livré à nos bêta-testeurs. Les résultats ont été étonnants.

Déjà quand je lis de tels propos, j’ai tendance à levé un sourcil. Voir même les deux. Car ce que l’on a, au final, c’est une version personnalisée d’une Xubuntu 12.04 LTS, avec un noyau 3.5 (celui de la génération 12.10 d’Ubuntu, sauf erreur de ma part), Chromium, Claws Mail, et quelques outils du même tonneau. Et il est simple de vérifier la base utilisée : avec une image ISO, un crash arrive au démarrage. Et si on veut des informations, la version est clairement notée.

Mais le plus marrant, c’est l’annonce pour se dédouanner de toute volonté de copier / mimer un certain Amiga OS… Entre le logo qui ressemble étrangement à celui de la balle rebondissante de la démo de l’Amiga 1000 et la présence sur l’ISO de l’émulateur pour Commodore Amiga FS-UAE, cela apparait comme étrange…

Mais ne soyons pas mauvaise langue, et allons plus loin que le premier coup d’oeil.

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La deuxième génération de distributions GNU/Linux simplificatrice pour démocratiser le logiciel libre ?

Comme chaque année depuis au moins les années 2002 – 2003, on annonce l’arrivée de l’année où les distributions GNU/Linux renverseront la table. Et chaque année, les experts qui prédisent cela repartent « la queue entre les pattes ».

Il y a eu bien entendu des occasions manquées, comme avec MS Windows NT 6.0 plus connu sous le nom de Vista qui s’est résumé ainsi : sur 100 utilisateurs déçus, 90 sont retournés vers MS Windows XP, 9 sont allés voir chez la Pomme si l’herbe était plus verte, et le dernier est allé du côté des distributions GNU/Linux.

A l’époque, et depuis fin 2004, Ubuntu a été un grand pourvoyeur de nouveaux venus. Qui sont soit restés avec Ubuntu ou ont par la suite été voir ailleurs, que ce soit chez Red Hat via la Fedora Linux, Debian GNU/Linux, ou pour les plus branchés de masturbation intellectuelle vers ArchLinux ou encore Gentoo Linux.

Cependant, ce mouvement a été limité, car il faut le dire, même si Ubuntu est une très bonne distribution pour aborder le monde merveilleux du logiciel libre, elle n’est pas entièrement fonctionnelle « out-of-the-box ».

A cause des contre-productifs brevets logiciels sources de procès sans fins – dont les seuls bénéficiaires sont les patent-trolls et les avocats spécialisés – l’utilisateur est castré dans les possibilités qui s’ouvrent à lui.

En effet, et même si cela défrise les barbus, on ne vit pas dans un monde où les formats ouverts sont la norme. Il faut – et faudra encore durant quelques années – avoir la possibilité de faire lire par les logiciels audio ou vidéo des formats aussi ouverts que l’esprit d’un intégriste religieux : mp3 ou flash par exemple.

Or, certains utilisateurs seront frustrés de ne pas pouvoir lire leurs mp3 directement, et ils vireront ce « Linux de merde incapable de faire quoi que ce soit. »

Depuis deux ou trois ans, LinuxMint a commencé à prendre le relais, et une des ses forces, c’est de pouvoir être utilisable dès le départ. Mais ce n’est pas le seul avantage.

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Semplice 5 : pour les fans de Debian GNU/Linux aimant l’austérité et la simplicité ?

Ah, l’austérité et la simplicité… Deux termes souvent unis pour le meilleur et pour le pire. En décembre 2011, j’avais rédigé un article sur la Semplice 2.0rc1.

33 mois sont passés, et la version 5.0 de la Semplice est sortie en ce début septembre 2013.

Pour cette Debian GNU/Linux Sid (qui sert aussi de base à Ubuntu, à Siduction ou encore à aptosid), on trouve aussi Openbox 3.5.0, un noyau Linux 3.10.7, le dernier Chromium (coeur libre de Google Chrome), Exaile (pour la musique), Gnome Mplayer (pour les vidéos), ainsi que le duo Abiword et Gnumeric. On apprend aussi que l’ISO supporte les machines UEFI, et que des applications « Web 2.0 » sont disponibles pour accéder directement à Fesse-bouc, twitter ou encore youtube, via un outil du doux nom de oneslip.

J’ai donc récupéré l’ISO en 64 bits (comme d’habitude) et j’ai utilisé VirtualBox. J’espère simplement que l’installateur est moins catastrophique que pour la version 2.0.

Au premier démarrage, on peut choisir la langue à employer, avec le clavier et le fuseau horaire qui vont bien.

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