« Otage de ma mémoire » de Marilyse Trécourt : un grand écart réussi.

J’avais connu Marilyse Trécourt avec son deuxième roman, un policier matiné de comique, « Le Bon Dieu sans confession ». Depuis, elle a sorti son troisième roman, « Otage de ma mémoire » fin mai 2016.

Après le très bon « 1974 » d’Arnaud Codeville, j’ai repris la lecture de ce thriller psychologique. Moi qui ne suis pas fan du genre, je dois tomber sur les bons exemples de ce genre surchargé. Devrais-je tenter ma chance au Loto ? 😀

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Où sont passés les trolls de qualité ? Ils semblent avoir disparu. Dommage :(

Je vais faire mon vieux con, mais j’ai fini par constater qu’au fil des années, le troll de qualité tel qu’élevé au rang d’art sur linuxfr.org a tendance à disparaître.

Le dernier exemple en date, je le dois à Agnès de Destinations Passions. Elle a parlé – à juste titre – d’un livre auto-édité au format électronique qui souffre de problèmes de fabrication.

J’ai pu vérifier les mêmes malformations aussi bien sur ma vieille Kindle que sur l’application idoine sur ma tablette. La plus visible et la plus classique, la table des matières qui est présente pour faire beau et non pour aider la personne qui veut lire l’histoire à avoir des points de repères et sauter à un chapitre donné au besoin.

Le problème venait du contenant et non du contenu. Dans la série des messages échangés – dont vous trouverez l’intégralité sur l’article – c’est presque un dialogue de sourds, comme c’est souvent le cas avec les auteur(e)s auto-édité(e)s qui ont tendance à avoir prendre un « Cucumis melo » de compétition.

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« L’Arlésienne » ou le retour en fanfare de la saga policière de Jérome Dumont.

S’il y a une saga policière matinée d’un humour toujours bien dosé, c’est celle écrite par Jérome Dumont. Dans le huitième tome de la série, nous sommes à la fin de l’été. En cette période de calme estival plus que trompeur, Gabriel Rossetti essaye de profiter du beau temps pour liquider les dernières affaires en cours.

L’ebook est disponible sur Amazon et chez Kobo Books.

Entre un client un brin ombrageux, et dont la masse des dossiers laisse penser qu’une facturation au kilo serait plus réaliste qu’un forfait horaire, une chanteuse de Jazz qui demande à divorcer et les ennuis de sa chère et tendre épouse Amandine MacLane qui doit gérer des travaux qui s’éternisent, il n’a malheureusement pas de quoi souffler.

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« Les enfants de Dana : Les éternels » ou la fin d’une quadrilogie en trois volumes :)

J’ai déjà parlé par deux fois de la saga de fantasy celtico-bretonne d’Isabelle Rozenn-Mari. C’était en février, puis en mars 2014.

Comme je le précisais dans l’article de mars 2014, au début, Isabelle Rozenn-Mari prévoyait une quadrilogie, finalement, c’est une trilogie avec le tome final « Les enfants de Dana : Les éternels » qui est sorti le 8 juillet 2016.

J’ai eu l’honneur de lire une version quasi-définitive du texte. C’est donc pour me rafraichir la mémoire en relisant le texte et pour soutenir l’auteur que j’ai acheté le dernier tome de la trilogie dès sa sortie. Au moins, vous êtes au courant de ce fait, rarement précisé sur les blogs qui parlent de livres ou de musique.

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« La tentation de la pseudo-réciproque » : dernière…

Voici donc le quatrième et dernier billet sur cette eptalogie en 9 tomes – Douglas Adams, sort de mon esprit ! – écrite par Kylie Ravera.

Après un billet sur le premier tome, puis un deuxième sur les tomes 2 et 3, puis sur les tomes 4, 5 et 6, voici donc le billet avec les tomes 7, 7,5 (oui !) et 8.

J’avais fini mon précédent billet ainsi :

Si vous ne connaissez pas la saga, foncez, vous ne serez pas déçus !

Je dois dire que cette phrase s’applique très bien aux ultimes tomes de la saga. Commençons donc par le tome 7, « Là où les tortues luttent« .

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« La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera : suite et pas encore fin :)

Il y a une semaine jour pour jour, je parlais des tomes 2 et 3 de la saga de roman policier de Kylie Ravera. En l’espace d’une semaine, j’ai pu dévorer les tomes 4, 5 et 6. Voici donc mon retour.

Arrive donc le tome 4 de la série, « L’abominable canard des neiges ».

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« La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera : les tomes suivants tiennent-ils leurs promesses ?

Après le premier tome de la saga « La Tentation de la pseudo-réciproque » dévorée en 48 heures, j’ai décidé de m’attaquer à la suite des aventures de Peter Agor et d’Eléanore Marolex.

Je vais donc parler rapidement des tomes 2 et 3 de la saga, respectivement « À l’X, le bicorne est incontournable » et « Carrément à l’OUEST ». Commençons donc par la deuxième partie des aventures de Peter et de son nouveau camarade, le chat Perpilopette.

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« La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera… Ou comment l’auto-édition remonte un peu dans mon estime.

Je dois dire que récemment l’auto-édition était tombé très bas dans mon estime, vu les magouilles que j’avais pu constater et qu’Agnès de Destination Passions a listé.

Suite au conseil de « The SF Reader » sur twitter, j’ai téléchargé gratuitement le premier tome de l’eptalogie de Kylie Ravera, « La tentation de la pseudo-réciproque ».

L’histoire commence en un froid mois de février par une disparition mystérieuse du côté d’un lycée prestigieux qui accueille les classes préparatoires aux grandes écoles, Pépin-Le-Bref. Dès le premier chapitre, nous voyons le pauvre Peter Agor en train d’attendre avec une douloureuse impatience sa note du dernier contrôle de maths… Qui est aussi cultivé que sadique.

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Lire des auteur(e)s auto-édité(e)s ? J’arrête.

J’avoue que c’est le genre de billets doux et amer à la fois que je n’aime pas vraiment écrire.

Je croyais naïvement que le monde de l’auto-édition était moins vermoulu que le monde de l’édition classique. Que le copinage, les dessous de tables, les échanges de bons procédés n’avaient pas encore touché le monde de l’auto-édition.

Je me trompais lourdement. Outre l’existence de comptes plus ou moins corporatistes sur des réseaux sociaux, qui prétendent représenter d’une manière ou d’une autre l’auto-édition francophone et qui ressemblent plus au final à des « honeypots » et qui attirent toutes les personnes grattant du papier avec plus ou moins de réussite, plus ou moins de bonheur et plus ou moins de talent, et surtout plus ou moins de chance, car il y a quelque chose comme 300 000 sorties chaque trimestre sur Amazon.

Outre le fait qu’on trouve à boire et à manger, comme dans cet article au titre « Bruno Masuresque », j’avoue que j’ai perdu le goût de farfouiller dans ce gigantesque comité de lecture pour « grosses écuries » qu’est l’auto-édition.

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« La rumeur, Tome 1 : La fuite » de Solenne Hernandez… Un bon premier roman.

J’ai eu une histoire compliquée avec ce livre. Je l’avais découvert via le réseau social à l’oiseau bleu, mais j’avais du reculer par rapport au prix exorbitant pratiqué à l’époque (12€ pour la version numérique).

J’avais néanmoins apprécié l’extrait, au point de laisser un commentaire 4 étoiles.

Quand le prix est revenu raisonnable à savoir 1,99€, je me suis laissé tenter… Et bien m’en a pris.

On se retrouve dans un monde où la crise économique a tout ravagé. Les villes sont devenues des villages, et seule une entité gouvernementale mystérieuse, le Secteur semble avoir trouvé une solution à cette crise sans fin. Cependant, cette solution a un coût terrible : celui de la capacité de rêver.

Quand le livre commence, Brewen fête ses 8 ans avec ses proches. Son père lui raconte l’histoire de la Rumeur… Le soir même, son village est attaqué. Brewen et son cousin Oswald doivent prendre la fuite pour survivre.

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