« La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera : suite et pas encore fin :)

Il y a une semaine jour pour jour, je parlais des tomes 2 et 3 de la saga de roman policier de Kylie Ravera. En l’espace d’une semaine, j’ai pu dévorer les tomes 4, 5 et 6. Voici donc mon retour.

Arrive donc le tome 4 de la série, « L’abominable canard des neiges ».

Après le tome 3 qui était un peu faible par rapport aux deux premiers tomes, le tome 4 nous apprend que Peter a été septembrisé. En clair, il n’a pas réussi à valider toutes les matières pour officialiser son passage en tant que béta… en deuxième année à l’OUEST.

Mais il n’est pas le seul, car il se retrouve avec son ennemi juré du campus, Godefroy de Kanard, alias Deus. Qui est aussi revenu pour des raisons d’ordre « technique ».

Ce tome va de rebondissements en rebondissements, et le puzzle géant qu’est la vie d’Éléanore Marolex continue de se compléter. Si ses camarades de l’OUEST sont parties prenantes de l’histoire, la soeur de Peter, Éliane se révèle plus talentueuse que l’on ne le pensais au début.

Sans oublier le chat Perlipopette qui continue d’en faire à sa tête… La conclusion du tome est un « pousse à l’achat »…

Le tome 5, « Comme un chien dans un jeu de Bowling », porte bien son nom 🙂

L’histoire se situe au moment où Peter dans le cadre de sa formation d’ingénieur doit faire un stage à l’étranger. Au début, on apprend qu’il a décroché un stage à la City… Suite à un événement de dernière minute, il finit par se retrouver dans la petite ville de Finalcountown, dans le comté de Strawberryfield (si, si, je vous le promets !) à travailler pour la communication d’une distillerie familiale spécialisée dans le whisky, Bowling.

Lui qui pensait être tranquille, le voici de nouveau projeté dans une enquête policière où Éléanore Marolex, amie de la famille Bowling, l’entrainera sans états d’âmes ou presque.

C’est sûrement le tome le plus déjanté de la série. Les jeux de mots sont atrocement drôles, et la conclusion de l’histoire digne de l’humour des Monty Python.

Dans le tome 6, « Opération Platypus », Peter entame sa dernière année d’école d’ingénieur.

Année qui se résume essentiellement à un stage de 6 mois en entreprise. Peter retourne donc sur Paris, en compagnie d’un de ses camarades de l’OUEST pour un classique « métro-boulot-dodo »… Sauf que l’inspecteur de police, François Pommier lui demande un coup de main. Pythagore Systems, une grosse boite technologique serait la victime d’espionnage industriel.

Entre l’enquête en sous-marin de Peter, les aléas de la vie de sa soeur et l’arrivée d’Éléanore, le stage ne s’annonce pas sous les meilleures auspices.

Les jeux de mots dans les patronymes parleront aux enfants des années 1970, aux geeks en tout genre, sans oublier un passage où Kylie Ravera semble régler ses comptes avec le monde de l’auto-édition toute en douceur.

Et oui, platypus est le mot anglais pour désigner l’ornithorynque.

Il ne me reste plus que les tomes 7, 7,5 et 8 pour finir la saga. Inutile de préciser que le tome 7, « Là où les tortues luttent » est déjà entamé.

Si vous ne connaissez pas la saga, foncez, vous ne serez pas déçus !