Fedorisons une Archlinux avec Gnome avec l’assistant de premier démarrage.

Tel un Monsieur Cyclopède, voici un article que j’ai eu envie d’écrire suite à l’arrivée en ce début janvier 2015 d’un paquet au nom évocateur : gnome-initial-setup, promu depuis peu dans le dépot Community.

Si l’anglais vous gène aux entournures, c’est l’assistant disponible dans la Fedora Linux version Gnome, alias Workstation depuis la Fedora Linux 21. Cela permet de définir les principaux réglages de Gnome dans un assistant graphique.

Bien que je le montre dans la vidéo ci-après, il vous suffit d’installer une Archlinux avec Gnome, en utilisant mon tutoriel par exemple, mais sans créer de compte utilisateur et sans activer GDM. La manoeuvre est simple, en deux étapes.

  1. Installer le paquet gnome-initial-setup avec un pacman -S gnome-initial-setup
  2. Lancer GDM sans l’activer (on peut l’activer par la suite si tout se passe bien) avec un systemctl start gdm

Complexe, non ? Quant aux petits problèmes graphiques, c’est sûrement lié à l’utilisation de VirtualBox.

Maintenant, c’est à vous de voir, mais je voulais vous montrer comment on pouvait encore simplifier un peu plus la configuration d’un Gnome préinstallé. Libre à vous de l’utiliser ou pas 🙂

Manjaro Linux 0.8.11 version Gnome communautaire : Vers la fin de la malediction des ISO lourdingues ?

Pour citer Shakespeare et un de ses pièces les plus célèbres, « Hamlet », on pourrait dire : « Il y a quelque chose de pourri dans l’empire du Danemark » en remplaçant le Danemark par le petit monde des ISO communautaires de la distribution Manjaro Linux.

Je parlais du problème en juin 2014 en essayant de reproduire plus proprement l’horrible version communautaire de la Manjaro Linux avec Mate Desktop.

J’ai appris que la version communautaire de la Manjaro Linux 0.8.11 pour Gnome est disponible depuis peu. Merci à Franck sur la Framasphere* pour m’avoir informé de la sortie.

J’ai donc décidé de voir si on était encore dans la version tellement lourde qu’une éléphante enceinte serait plus légère ou pas ! J’ai donc fait chauffé mon wget et j’ai récupéré les 1,6 Go de l’ISO communautaire de la Manjaro Linux avec Gnome.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/Gnome/2015.01/manjaro-gnome-0.8.11-x86_64.iso
–2015-01-08 15:29:11– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/Gnome/2015.01/manjaro-gnome-0.8.11-x86_64.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 193.1.193.66, 2001:770:18:aa40::c101:c142
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|193.1.193.66|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1729495040 (1,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-gnome-0.8.11-x86_64.iso »

manjaro-gnome-0.8.1 100%[=====================>] 1,61G 2,53MB/s ds 13m 33ss

2015-01-08 15:42:45 (2,03 MB/s) — « manjaro-gnome-0.8.11-x86_64.iso » sauvegardé [1729495040/1729495040]

J’ai ensuite fait chauffer mon VirtualBox. Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé d’enregistrer tout en vidéo dès le départ. Autant dire que la vidéo qui suit est du brut de décoffrage. Elle est un peu longue, mais elle vous permettra de voir ce que je ne présente que rarement : les coulisses d’une installation, que je limite souvent à des captures d’écran et du blabla explicatif.

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OpenMamba : 4 ans après le dernier article, elle est toujours en vie ?

OpenMamba est une distribution d’origine italienne à destination du grand public. J’en avais parlé en novembre 2010. À l’époque, je n’avais pas mâché mes mots. Dans la conclusion (en novembre 2010), je résumais les points noirs ainsi :

* L’utilisation apt-rpm qui semble au point mort depuis pas mal de temps
* Trop complète, mais c’est le principe de la plupart des distributions « out-of-the-box »
* L’utilisation de Smart en duo avec KpackageKit… Autant dire que les risques de conflit ne sont pas nuls.
* Ne pas automatiser certaines tâches, comme le partitionnement du disque qui est délicat pour une personne débutante, qui risque donc de laisser tomber rapidement
* D’arriver sur un créneau saturé

Quatre années sont passées (déjà !), et j’ai voulu voir si cette distribution était encore vivante. C’est le cas. Elle propose par défaut 3 interfaces graphiques : KDE SC, Lxde et Gnome.

Elle semble exister en deux versions principales. Une classique version « stable » (dont seul la Milestone 2 est disponible depuis août 2013, la Milestone 3 est en développement) à l’image des distributions GNU/Linux qui propose régulièrement des publications et une version rolling release. Cette dernière semble servir de base de développement à la version stable. Du moins, à ce que j’ai cru comprendre sur le site !

Dans le cadre de cet article, pour avoir un aperçu aussi frais que possible de ce que propose la distribution, j’ai récupéré la dernière ISO du liveDVD en rolling release.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://openmamba.org/media/devel/livedvd/en/openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso
–2015-01-06 19:33:17– http://openmamba.org/media/devel/livedvd/en/openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso
Résolution de openmamba.org (openmamba.org)… 194.116.82.19
Connexion à openmamba.org (openmamba.org)|194.116.82.19|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3560048640 (3,3G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso »

openmamba-livedvd-e 100%[=====================>] 3,32G 1,25MB/s ds 36m 18ss

2015-01-06 20:09:35 (1,56 MB/s) — « openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso » sauvegardé [3560048640/3560048640]

J’ai donc ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour installer la distribution et voir ce qu’elle a dans le ventre. A noter qu’on peut démarrer en français, ce qui est agréable de ne pas avoir à se farcir une version une interface en anglais dès le départ 🙂

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« The Other Side » de Akoma : du bon métal symphonique du sud de la Scandinavie.

Il y a une variante du métal que j’aime beaucoup, c’est la variante dite symphonique. Avec la tendance progressive et le classique Heavy métal, c’est un genre de musique que j’apprécie. Il est habituel de dire que la Scandinavie au sens géographique large du terme, en rajoutant à la Norvège et à la Suède, la Finlande et le Danemark, le groupe Akoma en apporte la preuve.

Alors que je fouillais la catégorie métal symphonique pour me caresser les oreilles, je suis tombé sur le premier album du groupe Akoma, sortie en mars 2012. Je sais, cela fait presque 3 ans, au moment où je rédige ce billet, mais les découvertes tardives sont parfois très intéressantes.

Ici, nous avons un métal symphonique assez classique, qui propose un chant clair féminin. Aucun chant guttural n’est présent.

Les titres sont assez courtes, on a droit à des pistes qui rentrent directement dans le sujet. On est loin des pistes de 10 à 12 minutes d’un rock ou d’un métal progressif. L’album dure 27 minutes pour 6 pistes.

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Vieux Geek, épisode 30 : L’épopée des PCs à 0 franc…

Je suis internaute – si on compte la période AOL (cf l’épisode 7 de la série « Vieux Geek ») – depuis 1997. Donc, en août prochain, cela fera 18 ans que je roule ma bosse sur le réseau des réseaux. J’ai connu de nombreuses modes, dont une qui devaient démocratiser l’accès au réseau des réseaux, à l’époque où le seul moyen d’y accéder était d’accrocher la porteuse.

Oui, c’était le bruit qu’on devait subir pour nos connexions dont la vitesse était digne de celle d’une tortue rhumatisante à trois pattes.

Donc, comme je le disais, la volonté de démocratiser le réseau passait par des ordinateurs moins onéreux. Car il fallait compter 6000 à 7000 francs (915 à 1067 €) pour un ordinateur potable à l’époque, traduire qui ne soit pas obsolète en moins de 6 mois. À savoir un Pentium II à 350 Mhz, 64 Mo de mémoire vive, un disque de 8 à 16 Go, avec un lecteur de CD-Rom (graveur au mieux), avec un certain MS-Windows 98.

Autant dire que ce n’était pas donné. C’est pour cela que fin 1999, Cibox lança une offre incroyable : le PC à 0 franc, gratuit. En faisant des recherches sur ce sujet, je suis retombé sur cet article d’octobre 1999, dont je ne résiste pas au plaisir de citer quelques extraits.

«Enfin ! L’ordinateur gratuit. » Les premières affiches ornées de ce slogan devraient apparaître dès le 22 octobre, relayées par une campagne radio et, éventuellement, par des spots télévisés. Présentée le 11 octobre par Yaacov Gorsd, PDG de Cibox, cette nouvelle offre ambitionne – c’est devenu une habitude dans la micro-informatique grand public – de « démocratiser l’internet ». Concrètement, 100 000 PC d’une valeur de 4 990 F (760,72 EUR) seront disponibles avant la fin de l’année sur le site internet de Netclic – fournisseur d’accès, filiale de Cibox – et chez les distributeurs partenaires. La liste de ces distributeurs est encore tenue secrète, mais on pense évidemment aux revendeurs habituels de PC Cibox : Auchan, la Fnac ou Darty. Également gratuit, un abonnement illimité à l’internet. La seule chose que le client devra payer, c’est le forfait de dix heures de connexion mensuelles, soit 168 F (25,61 EUR). Un tarif calculé en fonction du prix de connexion France Télécom, soit 28 centimes la minute (0,04 EUR).

Ce modèle était vraiment révolutionnaire, étant identique à une pratique dans le domaine automobile, la Location avec Option d’Achat. En effet, on apprend plus loin que c’est une forme de location, étant donné qu’on était engagé 3 ans pour le forfait d’abonnement à internet.

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