En vrac’ avant le pont du premier mai.

Comme je compte profiter du « pont » du premier mai avec un peu d’avance, pour quelques démarches administratives et pour m’avancer sur un projet scriptural qui a pris du retard, voici un en vrac’ assez varié pour tenir jusqu’au 3 mai, même si la publication du tutoriel d’installation pour Archlinux est prévue pour le 1er mai.

C’est vraiment du varié. Commençons par le logiciel libre.

  • Dans la catégorie des OS libres vraiment peu connu, parlons d’un BSD du nom de MidnightBSD, qui sort en version 0.6. C’est un OS libre vraiment étrange, même pour un curieux comme moi !
  • Dans la catégorie des projets sérieux, notons l’arrivée de la version 5.0 RC de la Mageia.
  • Dans la catégorie « What The F*** ? », la Chromixium OS. En gros, une Ubuntu avec Openbox, Plank, quelques outils de Lxde pour reproduire ChromeOS, l’OS de Google. Autant prendre une clé USB, récupérer une compilation effectuée par « Arnold The Bat », vous aurez quelque chose de plus utilisable et qui utilise le vrai code de Google ! 🙂

Parlons culture :

Voila, c’était pas grand chose pour aujourd’hui. Bonne fin de journée.

Versions remastérisées deluxe des albums de Led Zeppelin : le foutage de gueule XXXL continue.

Dans un article du 17 juillet 2014, je parlais du foutage de gueule et soyons clair la sodomie financière que sont les nouvelles versions deluxe des albums de Led Zeppelin.

Vous en voulez une nouvelle dose ? Je demande les versions deluxe des albums Led Zepellin IV alias Zoso et Houses of the Holy. Elles sortiront le 28 octobre 2014.

Les bonus sont tellement inintéressants qu’on se demande si on prends les amoureux de musiques pour des débiles profonds.

Contrairement au premier album qui bénéficie d’un bonus intéressant (Un concert de 1969 à l’Olympia), les albums suivants ne propose que des versions remixées ou alternatives d’un intérêt proche de moins l’infini.

Si on regarde la fiche de l’album « Houses of the Holy », les bonus sont des versions différentes de l’album d’origine, modulo l’absence du morceau reggae D’yer Mak’er. Aucun titre inédit ou soyons fou, une prestation live.

Pour l’album Led Zeppelin IV ? Pas de listing des CDs, mais juste une indication sur la fiche qui ne laisse aucun doute : « Version 2CD Deluxe reproduisant la pochette originale et le nouvel artwork en « négatif » pour les contenus « compagnons ». L’album original est nouvellement remasterisé. Le second CD audio (disque « compagnon ») propose des prises alternatives studio jamais publiées. Livret de 16 pages. »

Chaque album pour la somme modique de 16,99€ pièce. Un bon conseil, allez sur Price Minister ou profitez des promotions que fait parfois la Fnac dans ses rayons pour avoir l’album à petit prix. Inutile de vous ruiner pour de telles produits !

Je dis cela, mais c’est vous qui décidez. Mais la sodomie de portefeuille pour des versions deluxes dont les bonus sont sans aucun intérêt, j’ai donné merci !

Les 3 premiers albums de Led Zeppelin remastérisés, deux tiers de foutage de gueule ?

Le 3 juin dernier, les trois premiers album de Led Zeppelin en version deluxe remastérisés sont sortis. Dans un article des Inrocks daté de mars 2014, on peut avoir la liste des bonus. L’expression de foutage de gueule pour les albums Led Zeppelin II et III peut s’appliquer.

Quel intérêt d’avoir des « roughs mix » en clair des maquettes retravaillées par la suite pour donner les versions finales comme pour le CD bonus de « Led Zeppelin II » ?

Les bonus du troisième album ne sont pas mieux lotis. Mis à part deux inédits et un blues, on voit que c’est le remplissage qui a été la règle.

Le seul album vraiment intéressant au niveau du CD bonus, c’est le premier, avec un concert du groupe à l’Olympia en 1969 où certains titres du premier albums sont repris et améliorés en live.

En clair, si vous n’avez pas les trois premiers albums du groupe anglais, vous pouvez acheter ceux-ci, même si les CDs bonus resteront dans le coffret.

L’offre est à mon avis, un foutage de gueule bien costaud et fait uniquement pour prolonger les droits d’auteurs. Comme avait dit Frank Zappa sur le titre d’un des ses albums qui pastichait « Sgt Peppers » des Beatles : « We’re Only in It for the Money », ce qu’on peut traduire par un : « Nous sommes seulement là pour l’argent ». C’est bien le cas de cette réédition.

Téléphonie mobile 4G: la grande arnaque ?

Nous sommes envahis par les spots publicitaires concernant la 4G, et on pourrait un parallèle avec le célèbre entretien où un certain Charles de Gaulle parlait des personnes qui sautaient comme des cabris en disant « L’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! »

Le triumvirat des opérateurs téléphoniques historiques après la raclée prise avec l’arrivée de Free Mobile et ses forfaits à 20 €, raflant environ 5 millions de client en plus d’un an, veulent en profiter pour proposer des forfaits plus cher pour cette nouvelle technologie, avec mobile subventionné (vive le « couscous-boulette », les numériques proposant un article édifiant) et en remettant de l’engagement en bonus.

Et comme d’habitude Free Mobile jouerait la différence, en ne faisant pas bouger ses prix d’un iota. A suivre pour le moment.

Il est vrai que les méchants consommateurs sont devenus accrocs aux forfaits dits « low-cost ». Mais il faut être réaliste.

Nombre de personnes en France métropolitaine peuvent se tailler la 4G en pointe et se l’enfoncer profondément dans le fondement avec de la vaseline pour que ce soit moins douloureux, ne soyons pas masochistes outre-mesure. Pour le moment au moins.

Pour deux raisons :

  1. La couverture en 4G. En dehors des grosses villes du genre Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, quelles sont les villes couvertes ? Et la population non couverte par la 4G, c’est combien 60% ? 70% de la population totale ? En mai 2013, seule Lyon est couverte par l’ancien triumvirat d’opérateurs téléphonique… Autant dire que c’est pas encore la joie.
  2. Il faut un mobile compatible 4G… Et c’est pas donné. Sur Rue Du Commerce, on a des prix allant de 398,90€ à 649,90€.

Je veux bien que la 4G se développe rapidement, mais il reste une question : combien de temps avant que la couverture soit satisfaisante et que l’équipement adéquat soit suffisamment répandu ?

D’ici là, pour de nombreuses personnes, la 4G restera au minimum un idéal, au pire une arnaque !

L’industrie des copieurs de galettes plastifiées nous prend-t-elle pour des con(ne)s ?

Parfois les actualités se bousculent. Plusieurs actualités m’ont inspiré cet article. La première, c’est la sortie du Rapport Lescure qui est une volonté de taxer encore plus en donnant toujours moins de droits aux utilisateurs.

L’April ou encore la Quadrature du Net ont mis en avant les points faibles du rapport : l’April en parlant de la présence des DRMs, menottes numériques qui tue l’offre légale outre le prix et les limitations d’utilisations qui sont au mieux risibles, et la Quadrature du Net qui montre le rapport que le rapport a été plus ou moins téléguidé par l’industrie culturelle.

Dans un long article intéressant, maître Cyrille sur son arbre perché (désolé !), nous parle d’un frein à l’offre légale, le prix. En prenant toujours le même exemple :

[…]
Comme je l’ai déjà évoqué il y a plusieurs années, on ne peut pas continuer de cette façon, des gens qui sont prêts à payer 600 ou 700 € pour un smartphone d’un côté mais qui refusent de payer quelques euros pour une œuvre culturelle. Comme je l’ai déjà écrit, on ne peut pas avoir 95% de pirates, le système ne peut pas fonctionner, c’est trop. Comme je l’ai enfin écrit on aura beau m’expliquer que le piratage n’a aucune incidence sur les ventes de produits culturels, je n’y crois pas.[…]

En effet, en prenant un cas que je connais, ça m’a permis de m’acheter une partie non négligeable de ma collection de galettes plastifiée qui avoisine les 550 références. Et pour les smartphones à 600 ou 700 €, combien les achètent nus ? Simple question, hein 🙂

Le noeud du problème, c’est le prix. Oui, les biens culturels sont trop chers. Il n’est pas rare de voir des CD à 16 € pour un simple. Si on sort en gros 20% de TVA et 3 à 4% de marge du distributeur, le CD coute à produire… environ 11 ou 12 €. Et sur les 11 ou 12 €, combien toucheront les artistes qu’ils soient ultra connus ou débutant ? 2 ou 3 € dans le meilleur des cas ?

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